Quel chauffage choisir ?
Difficile d’obtenir des informations fiables quand on souhaite changer de chauffage. A en croire le marketing des fabricants, chaque système serait meilleur que son concurrent… Voici des repères objectifs pour s’orienter sereinement.
- Résumé en vidéo
- Chauffage central ou décentralisé ?
- Coût à l’investissement
- Pertinence de l’investissement
- Coût à l’utilisation
- Coût écologique
- Résilience et souveraineté
- Comparatif chauffage central
- Comparatif chauffage décentralisé
Résumé en vidéo
Chauffage central ou décentralisé ?
Avant d’étudier chaque chauffage en détails, il faut en avoir une vue d’ensemble. On distingue essentiellement deux technologies : les systèmes de chauffage central et les systèmes décentralisés.
Chauffage central : Dans un système central, vous n’avez qu’un seul générateur pour tout le logement. Son rôle est de chauffer de l’eau qui va ensuite circuler dans les radiateurs ou le plancher chauffant de l’habitation.
Un système assure le chauffage et l’eau chaude de toute la maison. Ici, une pompe à chaleur.
C’est le cas des chaudières : fioul, gaz, bois ou granulés. Mais aussi des pompes à chaleur air-eau ou géothermiques. Sur tous ces systèmes, on peut ajouter des panneaux solaires thermiques qui peuvent couvrir à minima 50% des besoins.
Chauffage décentralisé : Les chauffages décentralisés vont quant à eux chauffer l’air de la pièce dans laquelle ils se trouvent. On a donc souvent besoin de plusieurs systèmes pour chauffer toute la maison. On peut citer : les radiateurs électriques, les poêles à bûches ou à granulés et les climatiseurs réversibles.
Arbitrage : D’une façon générale, si vous avez déjà un chauffage central, vous avez plutôt intérêt à le conserver :
- Les émetteurs de chaleur type radiateurs à eau ou plancher chauffant sont confortables.
- Comme le générateur chauffe de l’eau, il peut aussi assurer l’eau chaude sanitaire ce qui n’est pas cas des systèmes décentralisés.
- En cas de changement, vous pouvez conserver votre réseau et vos radiateurs ou votre plancher chauffant, il suffit « juste » de remplacer la chaudière.
Lors du remplacement d’une chaudière au fioul, on conserve généralement toute l’installation de chauffage.
Si vous n’avez pas encore de système de chauffage, la taille du logement est un bon indicateur. Pour une surface jusqu’à 100 m², un système de chauffage décentralisé peut faire l’affaire. Au-delà, c’est bien d’avoir un réseau d’eau chaude pour la diffusion de la chaleur. Ce repère est bien sûr à ajuster selon la répartition des pièces.
Prix des chauffages à l’investissement
Parlons maintenant « finance ». Si on regarde cette vue d’ensemble, on constate d’abord que les systèmes décentralisés sont globalement moins coûteux.
Système | Prix posé | Aides |
Chauffage central | ||
Chaudière gaz | 5 500€ | Aucune |
Pompe à chaleur air-eau | 17 000€ | €€ |
Pompe à chaleur géothermique | 22 000€ | €€€ |
Chaudière à granulés | 22 000€ | €€€ |
Solaire thermique | + 4-8 000€ | €€€ |
Chauffage décentralisé | ||
Radiateur électrique | 150 à 600€ | Aucune |
Pompe à chaleur air-air | 4 000€ | Aucune |
Poêle à bois | 6 500€ | € |
Poêle à granulés | 7 500€ | € |
Poêle mixte | 10 000€ | € |
Chauffages à énergie fossile : On observe aussi que les chauffages à énergies fossiles comme le gaz ont tendance à être moins chers que les énergies renouvelables. Mauvaise nouvelle, on voudrait justement s’en passer.
Une chaudière à granulés est plus chère à l’achat mais très bien soutenue par les aides.
Chauffages à énergie renouvelable : Mais en contrepartie, les aides valorisent fortement les énergies renouvelables et vont généralement compenser le surcoût. Investir dans une solution compatible avec le réchauffement climatique ne coûte donc pas nécessairement plus cher. Et en réalité, le fléchage des aides financières donne des indications assez claires sur les chauffages à privilégier.
Pertinence de l’investissement dans un chauffage
Mais dans tous les cas, avant d’investir plusieurs milliers d’euros dans un chauffage, il faut se poser la question de savoir si ce sera efficace !
Isolation : Clairement, il est vraiment préférable d’agir en premier lieu sur l’isolation du logement qui n’a que des avantages :
- Une isolation de bonne qualité avec une excellente étanchéité à l’air peut diviser par 4 vos consommations d’énergie et vous préserve durablement de l’augmentation du coût des énergies.
- C’est une solution passive qui ne tombe jamais en panne et ne demande pas d’entretien.
- Elle va améliorer significativement le confort en hiver (car vous n’aurez plus de parois froides) mais aussi en été (en empêchant la chaleur de rentrer).
Une fois que vous aurez fait ça, vous pourrez investir dans un chauffage à la fois moins puissant (potentiellement 4 fois moins) et du même coup, moins cher. Sa puissance sera aussi bien dimensionnée aux nouveaux besoins.
Ce poêle à granulés a une plage de puissance qui va de 2.4 à 8 kW.
Choix du chauffage : En bref, mettre un chauffage puissant et faire l’isolation ensuite, c’est vraiment faire les choses à l’envers ! Si votre chauffage tombe en panne et que vous ne pouvez pas attendre, choisissez un appareil « modulant » c’est-à-dire capable d’adapter sa puissance de 30 à 100% par exemple. C’est la condition pour qu’il soit compatible avec une future isolation.
Coût d’utilisation et d’entretien du chauffage
Cette précision faite, regardons maintenant le coût à l’utilisation et à l’entretien.
Système | Prix kWh |
Chauffage central | |
Solaire thermique | 0 cts |
Pompe à chaleur géothermique | 9 cts (avec bouclier) |
Chaudière à granulés | 10 cts |
Pompe à chaleur air-eau | 10.5 cts (avec bouclier) |
Chaudière gaz de ville | 12 cts |
Chaudière gaz propane | 17.5 cts |
Chauffage décentralisé | |
Poêle à bois | 7.5 cts |
Poêle mixte | 8.5 cts |
Poêle à granulés | 10 cts |
Pompe à chaleur air-air | 13 cts (avec bouclier) |
Radiateur électrique | 26 cts (avec bouclier) |
Coût d’utilisation : Cette fois, c’est l’inverse, les énergies renouvelables s’en sortent mieux que les énergies fossiles. L’électricité, qui demande beaucoup de transformations est la plus coûteuse. Autant vous dire qu’il vaut mieux réfléchir à deux fois avant de chauffer une maison en « tout électrique ».
Les radiateurs électriques ont un côté pratique, mais il ne faut pas en abuser !
Les prix devraient en plus augmenter sensiblement dans les années futures avec :
- L’entretien du parc nucléaire vieillissant
- Le démantèlement des réacteurs arrêtés
- L’investissement dans de nouveaux modes de production.
Coût d’entretien : Concernant l’entretien, il faut compter un budget annuel entre 150 et 250€ par an selon la complexité du système. Notons que l’ajout d’un système solaire thermique amène des frais d’entretien supplémentaires. Cette solution sera donc plus pertinente pour les gros consommateurs.
Coût écologique du chauffage
Coût écologique : Le coût écologique du chauffage doit également être étudié finement même si vous n’êtes pas forcément « sensible » à cet aspect. En effet, vous savez probablement que le renouvellement d’une chaudière au fioul est désormais interdit. Ce n’est pas étonnant car c’est le chauffage qui émet le plus de gaz à effet de serre avec 330 g de CO2 par kWh. En remplaçant sa chaudière au fioul par une chaudière à granulés, on divise par 10 son empreinte carbone au niveau du chauffage.
Energie | Emissions de CO2 |
Bois type plaquettes | 24 g de CO2 par kWh |
Bois type bûches ou granulés | 30 g de CO2 par kWh |
Electricité pour climatisation* | 64 g de CO2 par kWh |
Electricité pour eau chaude* | 65 g de CO2 par kWh |
Electricité pour éclairage* | 69 g de CO2 par kWh |
Electricité pour chauffage* | 79 g de CO2 par kWh |
Gaz de ville | 227 g de CO2 par kWh |
Gaz en cuve | 272 g de CO2 par kWh |
Fioul | 324 g de CO2 par kWh |
Charbon | 385 g de CO2 par kWh |
*Les chiffres varient car l’électricité est plus ou moins carbonée selon le moment où elle est produite. Les « pics » hivernaux sont souvent couverts par des énergies fossiles ce qui explique que le poste « chauffage » est davantage émetteur de CO2.
Anticiper les réglementations : Comme la France s’est engagée sur une stratégie bas carbone d’ici 2050, les pouvoirs publics vont chercher à supprimer les chauffages les plus émetteurs.
En choisissant un chauffage écologique, on évite un éventuel risque « réglementaire ».
Le gaz n’est par exemple déjà plus compatible avec la réglementation dans le neuf et ne fait l’objet d’aucunes aides en rénovation. On peut légitimement se demander si ce combustible ne sera pas interdit dans les années à venir, ou tout du moins fortement limité.
Résilience et souveraineté des chauffages
On termine cette vue d’ensemble en évoquant la provenance des énergies qui reste un indicateur à ne pas négliger dans un contexte géopolitique tendu.
Energies fossiles : Sans surprise, la France importe la quasi-totalité des énergies fossiles qu’elle consomme. Si on prend l’exemple du gaz, on voit qu’il provient de Norvège, de Russie, d’Algérie ou encore des Pays-bas.
Energie bois : Le bois demeure une énergie bien plus locale avec une production essentiellement nationale.
Electricité : Pour l’électricité, cela dépend de son mode de production.
Pour la part nucléaire qui représente 70% environ de notre mix électrique, les ressources en Uranium sont toutes importées contrairement à ce que l’on pourrait croire. Elles proviennent essentiellement du Kazakhstan, d’Australie, du Niger ou de l’Ouzbékistan.
Le nucléaire est malgré tout souvent présenté comme une force pour notre indépendance énergétique.
Pour la part d’électricité renouvelable qui pèse pour 20% du mix, il s’agit d’une production française grâce notamment aux barrages hydro-électriques. Les 10% restants sont d’origine fossile.
Evolution de la demande en électricité : Concernant l’électricité, on peut aussi noter qu’il y a un risque de surcharge du réseau à terme. En effet, notre principale stratégie pour décarbonner est de progressivement substituer des usages « fossiles » par des systèmes « électriques ».
Une voiture électrique « compatible avec la transition » doit être légère.
On remplace une chaudière gaz ou fioul par une pompe à chaleur par exemple. Ou encore, les voitures thermiques par des modèles électriques. Cette transition demande une augmentation de la production d’électricité qui devra être bien anticipée par les pouvoirs publics.
Comparatif des systèmes de chauffage central
Comparatif : Comparons maintenant les systèmes de chauffage central dont voici une vue globale.
Avantages | Inconvénients | En 1 mot |
Chaudière gaz – 5 500€ - Aucune aide | ||
Prix d’achat Fiable Compacte Installation ventouse | Rejets CO2 +++ Fluctuation prix énergie | → Si accès au gaz de ville et place limitée. |
Chaudière à granulés – 22 000€ - Aides +++ | ||
Très écologique Fiable Coût d’utilisation | Prix d’achat Volumineux | → Si chaufferie dédiée avec un peu de place. |
PAC air-eau - 17 000€ - Aides ++ | ||
Ecologique Prix d’achat moyen Compacte Rafraichiss. possible | Fiabilité Perf. variables Gaz à effet de serre | → Si climat tempéré et besoin de rafraîchissement |
PAC géothermique – 22 000€ - Aides +++ | ||
Ecologique Perf. Stable Compacte Rafraichiss. possible Coût utilisation | Fiabilité Prix d’achat Peu de pro Gaz à effet de serre | → Si jardin et pro compétent. |
Solaire thermique – Surcoût de 4-8 000€ - Aides +++ | ||
Très écologique Très fiable Coût d’utilisation = 0 | Plus adapté climat froid Mise en œuvre complexe Coût d’entretien | → Si beaucoup de conso et toit bien exposé. |
Chaudière gaz : C’est une solution peu coûteuse à l’achat et très compacte. Vous aurez tout votre chauffage et votre eau chaude sanitaire dans une « petite boite ». Par contre, ce chauffage n’est pas compatible avec le réchauffement climatique et le prix de l’énergie est très volatile. Par conséquent, on cherchera toujours une alternative au gaz lorsque c’est possible. Mais cela reste quand même une solution très efficace si vous êtes contraints par la place.
La chaudière gaz constitue la solution la plus « compacte ». Il est parfois compliqué de trouver une alternative pour cette raison. Installation : Stéphane Dervieux - DS Thermique (95)
Pompe à chaleur air-eau : La PAC air-eau constitue une alternative compacte et bien plus écologique que le gaz. Elle offre en plus un rafraîchissement en été si vous disposez d’un plancher chauffant. Par contre, ce système est assez mal adapté au climat rigoureux car il cherche à prendre de la chaleur dans l’air extérieur. Autrement dit, si vous êtes en zone H1, il vaut probablement mieux envisager une autre option. Le bruit généré par l’unité extérieure peut aussi être une source d’inconfort pour vous et vos voisins. La fiabilité relative du système et sa faible réparabilité sont aussi à considérer. En bref, ce système est à privilégier si le climat est tempéré avec le besoin d’un rafraîchissement en été.
Pompe à chaleur géothermique : La PAC géothermique est plus performante que la PAC air-eau car elle puise de la chaleur dans la terre où la température est assez constante. Ce chauffage est donc adapté dans toutes les régions. Il garde les avantages de la compacité, de l’écologie et du rafraîchissement sur plancher chauffant. Le revers de la médaille est que ce système requiert un jardin et est assez peu diffusé. Il sera donc plus difficile de trouver un professionnel compétent.
Le captage « horizontal » requiert de la place.
Chaudière à granulés : La chaudière à granulés est la solution la plus écologique et sera performante peu importe le climat. C’est aussi un système réparable qui offre un prix de l’énergie compétitif.
En revanche, elle prend de la place, surtout si vous souhaitez un silo automatique pour l’approvisionnement en granulés. Elle est à privilégier si vous avez une chaufferie dédiée avec un peu de place.
Un silo offre une autonomie annuelle mais demande de l’espace.
Chaudière mixte : A noter que cette chaudière se décline en version « mixte » où elle peut brûler à la fois des bûches et des granulés. L’investissement est supérieur mais si vous avez des bûches gratuites à disposition, c’est une piste à étudier sérieusement.
Solaire thermique : Les panneaux solaires thermiques vont fournir gratuitement de l’eau chaude que ce soit au réseau de chauffage ou à l’eau chaude sanitaire, moyennant un ballon tampon adapté et souvent volumineux. Lorsque les apports solaires ne sont pas suffisants, un appoint prend le relais. Les coûts d’utilisation sont donc faibles mais en contrepartie, les frais d’entretien sont plus élevés. Cette solution est d’autant plus adaptée que la saison de chauffe est longue : dans le Nord ou en montagne par exemple.
Ici, 6 panneaux solaires complètent la cuisinière à bois hydraulique.
En bref : En définitive, si vous souhaitez remplacer votre chaudière au fioul ou au gaz, l’arbitrage se fait le plus souvent entre une pompe à chaleur air-eau et une chaudière à granulés.
Comparatif chauffage décentralisé
Comparatif : Passons maintenant au chauffage décentralisé en analysant les forces et les faiblesses de chaque système.
Avantages | Inconvénients | En 1 mot |
Radiateurs électriques – 150 à 600€ - Aucune aide | ||
Prix d’achat Faciles à installer Sans entretien Confortables si inertie | Coût utilisation Charge réseau élec +++ | → Si petit volume très bien isolé ou en appoint d’un autre chauffage. |
Poêle à granulés – 7 500€ - Aides + | ||
Très écologique Prix d’achat Chaleureux Coût d’utilisation | Manutention Entretien Bruit selon modèle Appoint élec. requis | → En remplacement du chauffage électrique. |
Poêle mixte – 10 000€ - Aides + | ||
Autonomie électrique Autonomie bûches | Prix d’achat Peu de pro | → Si bûches gratuites. |
Poêle à bois – 6 500€ - Aides + | ||
Très fiable Sans électricité Ecologique Chaleureux Coût d’utilisation | Manutention Entretien Allumage manuel | → Un appoint « presque parfait ». |
Pompe à chaleur réversible – 4 000€ - Aides - | ||
Ecologique Prix d’achat Compacte Rafraîchiss. possible | Confort hiver Fiabilité Perf. variables Gaz à effet de serre | → Si entretien d’un poêle trop contraignant. |
Radiateurs électriques : Ces chauffages sont assez pratiques car peu chers à l’achat, faciles d’installation et sans entretien. Mais on l’a vu, ils sont extrêmement coûteux à l’utilisation et il faut donc éviter une solution 100% électrique. Ils seront malgré tout pertinents soit dans un petit volume très bien isolé, soit en appoint d’un chauffage principal comme un poêle à granulés.
Les radiateurs à inertie fluide offre une chaleur douce.
Poêle à granulés : Le poêle à granulés est justement une solution particulièrement écologique, totalement automatique et très confortable. En revanche, il demande un entretien quotidien et la manutention régulière de sacs. Le bruit est aussi à considérer selon les modèles.
Ce chauffage demeure une solution performante dans toutes régions, et sera bien adapté en remplacement du chauffage électrique, même si des radiateurs resteront nécessaires dans les pièces fermées.
Poêle mixte : A noter qu’il existe également des poêles « mixtes » capables de brûler à la fois des bûches et des granulés. Ils sont plus coûteux et la difficulté reste de trouver un pro formé spécifiquement sur ce type de produit. Mais cela reste une piste à étudier si vous souhaitez être indépendant du réseau électrique grâce aux bûches ou que vous avez accès à du bois gratuit.
Poêle à bois : Le poêle à bois bûche est LE chauffage d’appoint par excellence. Son côté Low Tech le rend extrêmement fiable et indépendant du réseau électrique. Il est aussi possible de faire son bois. En plus, certains modèles sont dotés d’une fonction cuisinière avec plaques et four. En contrepartie, ce chauffage n’est pas automatique. Il demande la manutention toutes les 45 minutes et un entretien quotidien. Si vous êtes en forme et disponible, il reste un excellent moyen de soulager un chauffage central ou des radiateurs électriques.
Pompe à chaleur réversible : La PAC air-air réversible constitue une alternative électrique au bois et demande peu d’entretien. Elle n’est cependant pas adaptée à tous les climats, notamment en zone H1 où les hivers sont rigoureux. Le confort hivernal n’est pas non plus optimal car le chauffage par air soufflé n’est pas des plus confortables. La fiabilité est également à questionner. En revanche, elle apporte une solution efficace en été si vous vivez dans une bouilloire thermique.
Conclusion : Vers des systèmes de chauffage décarbonés
Avant d’envisager de changer son chauffage, il faudra toujours questionner la qualité de l’isolation qui reste l’investissement prioritaire.
Si vous avez un chauffage central, vous avez plutôt intérêt à le conserver. Le match se jouera le plus souvent entre une PAC air-eau et une chaudière à granulés.
Dans le cas d’un chauffage décentralisé, il faut éviter le tout électrique. Un poêle à bois ou à granulés voire une PAC air-air sont des alternatives intéressantes.
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#2 - Abel - 28 Octobre 2024
Bonjour, merci bcp pour cet article très utile. Il est vrai qu'il est parfois difficile de s'y retrouver avec toutes les options disponibles. J'apprécie que vous ayez abordé les différents critères comme le coût d'investissement et le coût à l'utilisation, car cela aide à faire un choix éclairé. Personnellement, dans mon ancien appartement nancy https://www.lesagencesimmo.fr/biens-immobiliers/nancy-54/tous/appartement, j'avais un chauffage central qui était très efficace, mais un peu cher à entretenir. Après avoir lu votre article, je réalise que je devrais peut-être considérer des options plus écologiques pour mon prochain logement. Le coût écologique est un critère important, surtout en ce moment. J'aimerais également explorer des systèmes de chauffage décentralisé, car ils semblent plus flexibles et peuvent être adaptés à différents besoins. Merci encore pour ces conseils pratiques, qui vont certainement aider beaucoup de personnes à prendre une décision. J'attends avec impatience d'autres articles sur des sujets similaires !
#1 - Pa_972 - 21 Octobre 2024
Bonjour à tous.
Nous sommes Propriétaire d'une maison de 1970 de 100 m carré sur 2 niveaux. Celle-ci à été complètement rénovée :
- isolation extérieure en bois de 16 cm
- isolation des combles perdues avec 40 cm en fibre de bois
- changement de menuiseries
- Remplacement de la vielle chaudière gaz par une nouvelle à condensation (ECS, chauffage cuisson). Pompe à chaleur économiquement trop chère et difficulté technique car la chaudière est dans la cuisine.
Au vue de l'évolution des normes et du tarif du gaz, avec ma conjointe nous nous demandons si il serait judicieux d'ajouter un autre moyens de chauffe de type poêle à bois ou poêle à granule afin de compléter le système de chauffage centrale.
Je vous remercie
Cordialement
Patrick