Poêle à granulés : Quel bilan après 3 hivers ?
Avec l’augmentation du prix des énergies fossiles, les poêles à granulés sont de plus en plus prisés par les ménages. Cependant, il n’est pas toujours évident de choisir un appareil conforme à ses attentes tant l’offre est fournie et les conseils reçus parfois contradictoires. Pour y voir plus clair, Conseils Thermiques vous propose le suivi d’un projet depuis le choix du matériel jusqu’à son utilisation pendant trois saisons de chauffe. Le tout, agrémenté de conseils pratiques… Suivez le guide !
- Pourquoi un poêle à granulés ?
- Choix du produit
- Installation
- Premières chauffes
- Régulation
- Confort thermique
- Confort acoustique
- Aspects pratiques
- Aspects économiques
- Design
- Bilan
Pourquoi choisir un poêle à granulés ?
D’une façon générale, les ménages décident d’investir dans un poêle à granulés pour des raisons économiques, les granulés de bois étant notamment deux fois moins coûteux que l’électricité. Notre suivi de chantier ne fait pas exception à la règle.
Contexte : Il s’agit d’une maison de 120 m² construite dans les années 80. Elle est faiblement isolée et chauffée au « tout électrique » avec un insert bois en appoint. Lors de leur acquisition dans les années 2000, les propriétaires constatent rapidement que le confort en hiver est insuffisant alors que les factures d’électricité demeurent très élevées (2 000€). L’insert est utilisé autant que possible mais son faible rendement rend cette solution peu efficace.
Solution 1, poêle à bois : Les propriétaires décident donc d’investir dans un poêle à bois plus performant. Le confort est bien au rendez-vous notamment le week-end et le mercredi où les utilisateurs peuvent assurer la manutention. La facture d’électricité ne baisse en revanche pas significativement puisqu’il est impossible de programmer le poêle à bois. De plus, après 10 ans d’utilisation, la contrainte du bois devient trop pesante.
Solution 2, poêle à granulés : C’est lors d’un séjour chez des amis que les propriétaires découvrent le poêle à granulés. Ce chauffage automatique répond bien aux problématiques rencontrées. D’une part, il peut se programmer. Cela permet de limiter au maximum l’utilisation du chauffage électrique tout en retrouvant une maison chaude au réveil. D’autre part, les contraintes d’entretien sont bien moindres qu’avec le bois, même si elles existent. La décision est donc prise… plus qu’à trouver un produit adapté.
Choix du poêle à granulés, le parcours du combattant
Les premières recherches commencent généralement par le tour des installateurs locaux. Après cette étape, les particuliers se sentent souvent un peu « perdus » et ressortent parfois avec davantage de questions que de réponses. Là encore, la prospection menée ici ne déroge pas à la règle.
Tour des installateurs : De toutes leurs pérégrinations, les propriétaires retiennent les éléments suivants. Tout d’abord, la présence d’un showroom est un vrai plus pour observer les produits en fonctionnement. Ils ont ainsi constaté que tous les poêles à granulés ne se valaient pas en termes de niveau sonore.
Il est plus facile de se rendre compte du volume des produits et de leur bruit dans un magasin. Photo : Rika 51.
Ensuite, la qualité des interlocuteurs est jugée inégale. Certains ne connaissent pas assez bien leurs produits quand d’autres peuvent répondre de façon très précise sur des points techniques. Par exemple, un premier vendeur affirmait qu’il fallait refaire tout le mur à l’arrière du poêle avec un matériau incombustible tandis que son concurrent disait l’inverse.
Il faut retenir qu’un professionnel sérieux se déplace toujours au domicile avant de proposer un devis. Les points suivants sont aussi à prendre en compte :
Critère | Description | Vérification |
Ancienneté | Si possible, expérience > 5 ans. | Sur un annuaire d’entreprise type societe.com |
Proximité | Si possible, à moins d’une heure de route | |
Taille de la structure | Plus de personnel, c’est davantage de flexibilité pour assurer les chantiers et une meilleure disponibilité. | |
Certification Qualibois | Obligatoire pour bénéficier des aides financières | Sur l’annuaire des pros RGE |
Garantie décennale | Elle couvre les travaux réalisés | Copie à demander à l’entreprise |
Choix du produit : Il faut ensuite préciser sa recherche pour trouver le poêle à granulés le mieux adapté. Ici, les critères du silence et de l’entretien ont guidé le choix des particuliers. Ils ont donc fait plusieurs devis en ce sens :
Référence | Haas+Sohn | Rika | Alpenwood |
Prix posé | 4 800€ | 6 500€ | 6 800€ |
C’est finalement l’appareil Rika qui sera retenu pour son niveau sonore (absence de ventilateur de convection) et son entretien limité (brûleur autonettoyant).
Installation du poêle à granulés
L’installation d’un poêle à granulés requiert toujours une arrivée d’air pour amener de l’oxygène au niveau du brûleur. Ici, un trou a été fait sur un mur donnant vers l’extérieur. Il faut également un tubage pour évacuer les fumées. Comme le diamètre d’évacuation des fumées est différent entre un poêle à bois et un poêle à granulés, le tubage a été repris en intégralité.
Attention, il faut bien considérer qu’un poêle à granulés prend de la place dans la pièce de vie. Ce n’est pas forcément évident de prime abord à la lecture des catalogues ou dans les magasins. Il existe des appareils dont le raccordement des fumées se fait sur le dessus pour un gain de place (mais une perte de réservoir).
Ici, l’application 3D du fabricant a permis une bonne projection de l’installation finale.
Concernant la distance de sécurité à l’arrière du poêle, elle est indiquée dans la notice de l’appareil sous la responsabilité du fabricant. Elle se situe le plus souvent entre 4 et 20 cm par rapport aux parois inflammables. Il n’est donc normalement pas utile de prévoir une reprise du mur.
Premières utilisations du poêle à granulés et premières déceptions
Comme tout appareil de chauffage, le poêle à granulés nécessite un certain apprentissage avant d’obtenir le confort souhaité. Dans notre exemple, les premières chauffes du poêle à granulés font l’effet d’une douche froide. En effet, la chaleur émise par le poêle à granulés n’est pas comparable avec celle dégagée par le poêle à bois.
Rayonnement : Le poêle à bois rayonne très fort à proximité (et d’autant que son habillage était en fonte dans notre cas). Une sensation que l’on ne retrouve pas sur un poêle à granulés. Avec le nouveau chauffage, la chaleur se diffuse beaucoup par convection et la tendance à monter vers l’étage. Les utilisateurs décrivent aussi une sensation d’air plus sec.
Régulation : De plus, selon son réglage, la régulation du poêle à granulés peut créer des pics et des creux au niveau des températures avec des écarts jusqu’à 2.5°C. Allumage à 20°C et extinction à 22.5°C par exemple.
En bref, le mécontentement est bien là au point que les usagers réfléchissent à revendre l’appareil. Les points positifs inhérents aux poêles à granulés sont totalement occultés :
- Plus de corvée de bois
- Faible contrainte d'entretien
- Pas de bruit
- De la chaleur à l’arrivée dans la pièce
- 1 à 2°C d'écart dans la maison, ça reste peu
Régulation du poêle à granulés
Heureusement, ce ressenti va s’inverser après quelques semaines de tâtonnement. En effet, il faut comprendre qu’un poêle à granulés offre généralement deux types de régulation.
Chauffage continu (par défaut) : Dans ce cas, le poêle à granulés continue de chauffer à sa puissance minimum lorsqu’il a atteint la température demandée. La température est donc assez constante mais ce fonctionnement peut consommer davantage de granulés.
Il reste bien adapté en plein hiver et évite que le poêle ne s’allume et ne s’éteigne trop souvent.
Chauffage intermittent (à activer dans le panneau de commande) : Ici, le poêle s’arrête une fois que la température est atteinte (+ 1°C) et redémarre quand la température baisse (-1°C). De ce fait, la température est moins constante mais la consommation de granulés est plus limitée.
Ce mode est bien adapté en mi-saison où la maison redescend moins vite en température. Pour limiter l’usure de l’appareil, il ne faut pas dépasser plus de 3 allumages quotidiens.
Sonde de température : Dans les deux cas, il faut veiller à ce que la sonde qui mesure la température ambiante soit bien placée. Idéalement, à mi-hauteur derrière l’appareil même si ce n’est pas très esthétique. Attention donc aux sondes en position basse qui rendent la régulation difficile. A noter sur ce point que certains fabricants proposent des sondes sans-fil qui offrent plus de liberté dans le placement.
Confort thermique obtenu avec le poêle à granulés
Avec un peu de recul, le confort thermique est finalement jugé satisfaisant. Des thermomètres ont été placés dans les différentes pièces pour objectiver le ressenti.
Températures mesurées : Dans cette configuration où le poêle est en position assez centrale, il fait 22°C dans le salon et la cuisine. Au même moment, il fait environ 23,5°C sur le palier de l’étage. En ouvrant les portes des chambres, celles-ci sont chauffées autour de 20,5°C.
En définitive, la chaleur est perçue comme « totalement homogène au RDC » et « relativement homogène » à l’étage. Elle est qualifiée de « plus douce et moins dense » que celle d’un poêle à bois dont le rayonnement reste incomparable.
Montée en température : Dans cette maison avec peu d’inertie (murs construits en ossature acier), la remontée en température est assez rapide. Le poêle est éteint la nuit puis relancé vers 5 heures du matin. En deux heures trente environ, la maison passe de 15 à 21°C.
En cas d’absences : Pour les absences ponctuelles, le poêle est réglé à 15°C. Pour des vacances sur plusieurs jours, le chauffage est rallumé à distance grâce à la commande Wifi ce qui permet de trouver une maison chaude à son retour.
Interaction avec les radiateurs électriques : Grâce à la programmation du poêle à granulés, les radiateurs électriques ne se déclenchent plus au rez-de-chaussée. Dans cet espace, deux radiateurs ont d’ailleurs été supprimés pour n’en garder qu’un « en secours ». Ils ont cependant été conservés dans les chambres où ils fonctionnent ponctuellement selon les températures, surtout côté nord.
Confort acoustique du poêle à granulés
Bruit d’un poêle à granulés : Plusieurs éléments sont susceptibles de faire du bruit sur un poêle à granulés.
Elément | Rôle | Privilégier |
Soufflerie | Elle pousse la chaleur dans la pièce. | Une ventilation qui peut se régler, voire s’éteindre. |
Vis sans fin | Elle fait tomber les granulés dans le brûleur. | Une vis sans fin qui tourne en continu (silence) plutôt que par intermittence (« ron ron » régulier). |
Brûleur | Lieu où se fait la combustion | Un brûleur en fonte qui a tendance à moins résonner par rapport à l’acier. |
Extinction | Le poêle se refroidit 20 minutes environ. | Des extinctions en dehors de la présence des occupants. |
Ressenti : Dans notre exemple, les particuliers ont préféré un poêle à convection naturelle, c’est-à-dire sans soufflerie. Cela élimine par définition cette nuisance sonore. La vis sans fin tourne en plus de façon continue et en silence. En fonctionnement, le poêle ne dérange pas du tout les occupants bien qu’un membre de la famille souffre d’intolérance à certains bruits. Il faut parfois « aller voir » l’appareil pour être sûr qu’il est allumé.
Exemples de relevés sonores sur un poêle à convection naturelle (modèle Livo).
Quelques bruits se font néanmoins entendre. A l’allumage, le poêle effectue un nettoyage automatique qui occasionne un bruit strident mais bref. La chute des granulés se remarque aussi, notamment au départ lorsqu’il n’y a pas de cendres sur la grille de combustion. L’extinction est également plus audible car le poêle change de régime. Les utilisateurs notent enfin quelques bruits de dilations. Mais ces nuisances restent ponctuelles et ne dérangent pas les habitants au quotidien.
En 1 mot : Les propriétaires recommanderaient sans hésiter ce poêle à granulés du point de vue du confort acoustique. Placé près du canapé et de la TV, il n’empêche pas les occupants de vivre et de lire à proximité.
Aspects pratiques du poêle à granulés
Un poêle à granulés n’est pas un chauffage sans entretien contrairement aux radiateurs électriques et nécessite un peu d’attention. Voici quelques éléments pour apprécier l’effort quotidien.
Interface : Souvent, le panneau de commande des poêles à granulés est peu intuitif voire carrément désuet. Sur cet appareil haut de gamme, les utilisateurs bénéficient d’une interface tactile de type Smartphone qui fait plutôt figure d’exception. Elle est qualifiée de « très simple d’utilisation » et le recours à la notice n’est jamais requis.
A gauche, panneau de commande intuitif. A droite, interface classique.
Stockage des granulés : Les sacs de granulés doivent être rangés au sec sur une palette pour laisser une circulation d’air. S’ils sont stockés dans un endroit froid, on recommande de garder un stock « tampon » de quelques sacs dans le milieu chauffé. Dans notre cas, les particuliers entreposent 2 tonnes de granulés. Il faut compter environ 1h20 de manutention contre 6h auparavant avec le bois.
Rechargement : Le plus souvent, les poêles à granulés disposent d’un réservoir d’environ 20 kg et requièrent un rechargement quotidien en plein hiver. Ici, la trémie généreuse de 45 kg autorise un chargement tous les deux jours et demi. Sur ce point, les utilisateurs regrettent que le poêle n’indique pas quand le réservoir est presque vide. Ils se font surprendre 2 ou 3 fois dans la saison.
Attention, cette opération n’est pas forcément à la portée de tout le monde car les sacs standards pèsent 15 kg qu’il faut porter à hauteur du poêle.
Entretien : L’entretien d’un poêle à granulés se fait quotidiennement pour éliminer les imbrûlés présents dans le brûleur. Plus ponctuellement, il faut vider le cendrier et nettoyer la vitre. Pour cette installation spécifique, le poêle est équipé d’une grille de décendrage qui pivote à chaque démarrage pour faire tomber les cendres. Cela offre donc une certaine souplesse et les propriétaires ne consacrent que 10 minutes hebdomadaires à l’entretien de l’appareil. Cette fonction reste un « must have » pour ces utilisateurs éprouvés par les contraintes du poêle à bois.
La grille au fond du brûleur bascule pour éliminer les cendres. Très pratique, mais bruyant quelques secondes.
Quel que soit l’appareil choisi, un entretien approfondi par un professionnel est impératif chaque année. Comptez environ 190€ pour deux heures d’intervention, ramonage inclus.
SAV : Un poêle à granulés comprend des pièces électroniques : moteurs, carte électronique, bougie, sondes… Cela le rend moins fiable qu’un poêle à bois. Il est donc important d’opter pour une marque qui offre un réseau d’installateurs bien maillé. Ainsi, l’appareil pourra être dépanné même si l’installateur initial ferme ses portes.
Un réseau national compte autour de 120 professionnels. Pensez à vérifier cette information sur le site internet des marques.
Ici, la bougie a résisté à plus de 2 000 allumages mais elle reste une pièce d’usure. Seul un problème de rouille a été constaté. Il pourrait être lié à une arrivée d’humidité par l’air comburant.
Pour limiter ce phénomène, il est recommandé de placer un bol de riz dans le creuset hors période de chauffe et de déconnecter l'arrivée d'air.
Aspects économiques du poêle à granulés
Prix d’achat : Un poêle à granulés fourni et posé coûte autour de 6 000€. Il faut néanmoins toujours réaliser plusieurs devis pour mettre en concurrence les professionnels et prendre le temps de faire le tour des aides financières.
Pour cela, Conseils Thermiques s'associe à plusieurs partenaires afin de vous mettre en relation avec des artisans locaux certifiés RGE. Vous pourrez ainsi étudier plusieurs propositions techniques et commerciales gratuitement et sans engagement.
Je souhaite rencontrer des entreprises >Ces travaux de rénovation énergétique donnent droit à des subventions (prime énergie). Si vous avez déjà un devis (non signé), vous pouvez encore y prétendre.
Je souhaite obtenir ma prime énergie >Financement : Pour ce chantier, l’installation s’élève à 6 500€ avec un reste à charge de 3 900€. Cette somme est financée par un prêt à taux zéro. Les acheteurs remboursent donc leur appareil tous les mois sans intérêt.
Prix à l’utilisation : A l’utilisation, le poêle à granulés revient deux fois moins cher que les radiateurs électriques. Cela se confirme ici où les particuliers ont vu baisser leur facture d’électricité de 40%. Cette économie permet de financer les granulés et les mensualités du prêt. Le prix des granulés a aussi tendance à être plus stable que les autres énergies car il dépend moins de la situation géopolitique (90% de la production est française). Cela n’empêche cependant pas la matière première d’augmenter et les propriétaires remarquent malgré tout un prix de l’énergie croissant.
Consommation : Après plus de 3 000 heures de fonctionnement et plus de 4 000 kg brûlés, les utilisateurs relèvent une consommation moyenne de 1.3 kg par heure. La consommation journalière est d’environ 12 kg en plein hiver, selon les températures extérieures. Vous trouverez un tableur Excel détaillé en suivant ce lien.
Aspects esthétiques des poêles à granulés
Design de l’appareil : Il existe des poêles à granulés de toutes les formes (carré, rond, plat), de toutes les finitions (acier, pierre, verre) et de toutes les couleurs. La masse hors habillage de l’appareil reste dans tous les cas un bon indicateur de qualité matérielle. Tablez sur un poids d’au moins 80 kg. Ici, les occupants ont opté pour un poêle sobre avec une finition « rouille » en cohérence avec leur habitat.
Flamme : La flamme n’est pas aussi étendue et ample que sur un poêle à bois mais sa présence reste chaleureuse. On est plutôt sur une flamme « efficace » que sur une flamme « plaisir » même si celle-ci demeure assez belle à puissance maximum.
Bilan pour le poêle à granulés
Avantages et inconvénients : Voici un tableau de synthèse des intérêts et limites du poêle à granulés.
Avantages | Inconvénients |
Ecologique | Réservoir limité = pas de vrai « hors-gel » |
Eligible aux aides financières | Ventilation parfois bruyante (selon modèle) |
Peu cher à l’utilisation | Entretien quotidien |
Automatique et programmable | Entretien exceptionnel |
Chaleureux | Moins fiable qu’un poêle à bois |
Grand choix de modèles | Stockage des granulés au sec |
Bilan des propriétaires : En deux mots, les propriétaires affirment n’avoir « aucun regret » et ne reviendraient « jamais en arrière » tant pour des raisons économiques que de confort. Du côté des points forts, ils avancent :
- Un prix de l’énergie attractif
- Une chaleur confortable tout l’hiver, y compris pendant la période de confinement
- Une régulation permanente
- Un gain de temps, de rangement, de propreté
Ils regrettent en revanche l’absence d’alarme pour informer par anticipation d’un manque de granulés dans le réservoir, un prix de l’énergie qui augmente malgré tout et un encombrement à bien considérer dans la pièce.
Conclusion : Le poêle à granulés, un chauffage à apprivoiser.
Le poêle à granulés est donc un chauffage performant, économique et écologique. Il faut cependant bien définir ses attentes et prendre en compte les limites de l'appareil pour ne pas être déçu. La priorité reste donc de s’orienter vers un professionnel compétent qui pourra vous guider avec précision et vous faire bénéficier des aides financières.
Pour aller plus loin, consultez notre guide d’achat sur les poêles à granulés ainsi que cette synthèse des avis d'utilisateurs.
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#13 - Xavier (admin) - 12 Janvier 2024
Bonjour Hadlsv,
Merci pour votre retour. De mémoire, je crois que votre appareil peut chauffer jusqu'à la puissance 3/5 sans soufflerie. Vous pourriez continuer d'utiliser votre appareil avec la soufflerie en cas d'absence puis passer en mode "silence" lorsque vous êtes à proximité.
A bientôt
#12 - Hadlsv - 31 Décembre 2023
Bonjour,
En vous lisant je suis rassuré. J'ai aussi fait le choix d'acheter un poêle à granulés 14Kw de la marque palazzetti et je chauffe 144 m2 et j'habite la région hauts de France.
Moi j'ai opté pour la version avec soufflerie et ainsi qu'une installation de gaine à l'étage pour que le poêle puisse chauffer plus rapidement l'étage également.
Il est vrai que lorsque j'active la soufflerie au max, cele ci fait beaucoup de bruit mais ça permet de chauffer très rapidement. Je mets la soufflerie au max avant le réveil ou lorsqu'il n'y a personne à la maison et je diminue la soufflerie une fois présent. Mais quand je lis l'efficacité de votre poêle sans soufflerie, je pense faire le test également en désactivant la soufflerie et voir le temps que ça prend pour chauffer la maison.
#11 - Xavier (admin) - 09 Novembre 2023
Bonjour Mike 29,
Je n'ai pas d'expériences particulières sur ce type de bûche qui s'apparentent à de gros pellet.
La réticence pourrait venir de leur pouvoir calorifique plus important (bûche plus sèche et plus dense). Il faut donc adapter la charge de bois au risque de sur-solliciter le foyer par des températures trop élevées.
Mais utilisées avec une charge adaptée, je ne vois pas pourquoi cela serait nuisible. Il faut demander des précisions aux revendeurs.
A bientôt
#10 - Mike29 - 08 Novembre 2023
Bonjour xavier et merci pour votre réponse précise.
Vous en pensez quoi de l'utilisation exclusive des buches compressées ?( plus de corvée de bois).
Les revendeurs de poêle le déconseille.
Cela abimerait poêle et fumisterie à terme .
Ps : le stère de bois 120 euros ici
#9 - Xavier (admin) - 08 Novembre 2023
Bonjour mike29,
Merci pour vos encouragements :-)
A la lecture de votre description, un poêle à bois bûches traditionnel parait assez cohérent :
- Le combustible est deux fois moins coûteux que le granulé ou la PAC.
- Vu les perfromances de votre maison (poêle de 5 kW maxi), il faudra stocker peu de bois mais aussi faire peu de flambées pour avoir un bon confort.
- Ca matche vraiment bien avec la PAC air-air :
. Quand la PAC est peu performante (par grand froid), le poêle fait le job avec un bon niveau de performances.
. La PAC assure un mode "hors-gel" (pour les vacances) et une solution "automatique" ce que le poêle ne peut pas faire. Vous pouvez avoir du confort le matin (sans allumer le poêle) et faire une flambée le soir.
. La PAC peut assurer un confort d'été (ce que ne pourra pas faire un poêle à bois ou à granulés).
. Poêle = solution low tech indépendante de l'électricité. Ca peut être un plus dans votre région.
. Les coûts d'entretien sont limités : 1 ramonage par an (60€). Ce serait plutôt 200€ pour un poêle à granulés (en plus de la PAC).
Après bien sûr, il faut que vous le "sentiez" niveau entretien. Je vous conseille cette lecture pour comparer le bois et les granulés :
https://conseils-thermiques.org/contenu/poele-bois-ou-granule.php
A bientôt
#8 - Mike29 - 06 Novembre 2023
J'ai posté trop vite avant la fin
Je vous remercie par avance pour vos éclaircissements et conseils
Bien à vous .
#7 - mike29 - 06 Novembre 2023
Bonjour
Première fois que je poste sur le forum mais je tiens à remercier toute l’équipe, ce site est vraiment un régal!
Nous avions l'année dernière un projet de faire installer un poêle à bois.
En effet nous avons acheté en 2022 une maison RT 2012 de 2020 pour une surface 80 m2 ( plafond cathédrale de 4 m dans le salon de 30 m2) en plein pieds (Finistère sud) 350 m 2 de terrain autant dire que je ne stockerais pas 6 années de bois d'avance ;)
Un ami chauffe sa maison au bois et nous à fait la pub pour la bûche compressée.
Nous sommes donc partis en quête de revendeurs .
Le premier après avoir expliqué notre projet nous à dit tout simplement ::<< si vous utilisez ces bûches je ne vous garantis pas mon installation vous allez ''détruire votre poêle et tubage'' >>(un conduit extérieur est à créer )
Le deuxième revendeur nous a dit occasionnellement pourquoi pas !!
Suite à ces deux rendez vous nous avons appelé les revendeurs de bûches compressées qui nous ont dit que les prix monteraient encore et des difficultés pour avoir du stock.
Pas découragés nous contactons les revendeurs de bois , pas de bois en stock et nous ne prenons pas de nouveaux clients et en plus le stère à 120 euros .
Pour le coup nous avons laisser tomber .
Cette année l'envie revient, nous visitons un autre vendeur qui lui part totalement sur autre chose .Après nous avoir dit la bûche compressée doit être occasionnelle , il nous vend le poêle à granulée pendant deux heures !!! on serait reparti avec .
bref on est perdus
Mon épouse serait plus pour le granulé moi pour le vrai feu à condition de pouvoir utiliser le compressé 100 % du temps si on se décourage avec la corvée de bois ou si le stockage n'est pas pratique avec la petitesse du terrain .
Ps : nous avons une Pac air air dans la pièce de Vie pour avoir la norme RT 2012 et sommes en électrique ailleurs. (la pac ne sera pas remplacée ni réparée je pense lorsqu'elle sera HS)
je trouve la PAC nullissime 20 degrés à l’intérieur sans bcp consommer quand il fait 10 dehors c’est parfait par contre quand c'est sous les 10 degrés c'est une autre histoire elle passe son temps à dégivrer (vérifiée par l’installateur elle n'a pas d soucis bien évidement )
#6 - Xavier (admin) - 24 Octobre 2023
Ah oui d'accord, les raccords doivent être masqués à l'intérieur. On ne peut y accéder qu'en démontant un parement latéral.
Vous pourriez peut-être profiter de l'entretien annuel pour jeter un oeil la prochaine fois.
#5 - xcid - 24 Octobre 2023
Non, c'est juste un conduit sur le dessus.
https://www.godin.fr/products/conty/
le conduit part dans le poele et tout est vissé.
#4 - Xavier (admin) - 24 Octobre 2023
Re xcid,
En fait, sur un conduit concentrique, vous devriez avoir quelque chose qui ressemble à ça :
https://conseils-thermiques.org/contenu/images/fonctionnement-conduit-concentrique.png
Le flexible ne part pas d'un trou dans le mur mais directement du conduit concentrique.
Ce n'est pas le cas chez vous ?
A bientôt
#3 - xcid - 24 Octobre 2023
Merci pour votre réponse. Concernant l'arrivée d'air, c'est un poele étanche, il n'y a donc pas de flexible derrière. Juste le conduit (à ne pas toucher) qui fait office d'évacuation des fumées et entrée d'air.
#2 - Xavier (admin) - 24 Octobre 2023
Bonjour xcid,
Si la rouille reste dans la chambre de combustion ce n'est pas forcément très grave.
Hors saison, vous pouvez traiter les parties rouillées avec de l'huile de lin bouilli pour éviter une aggravation mais cela ne va pas "annuler" la rouille. Cette protection ne résistera pas à la combustion.
Pour l'arrivée d'air, il suffit de déconnecter la partie flexible derrière le poêle. A faire hors saison aussi ;-)
A bientôt
#1 - xcid - 24 Octobre 2023
bonjour, à la recherche d'une solution pour mon problème de rouille, j'ai bien lu qu'il fallait placer un bol de riz et couper l'arrivée d'air. Mais..il est trop tard ! Le foyer est rouillé. Est-ce grave ? Je vais frotter pour enlever le gros et cela disparaitra peut-être aux premières chauffes. L'arrivée d'air est sur le toit (l'air entre par le conduit), je ne me voyais pas aller sur le toit... Quelles solutions aujourd'hui s'offrent à moi ? Merci