Les pompes à chaleur
Les pompes à chaleur connaissent un franc succès avec des ventes qui ont explosé au cours des dix dernières années. Cela s’explique d’une part car les PAC utilisent de l’électricité qui est une énergie facilement disponible et sans nécessité de stockage. D’autre part, elles constituent le seul chauffage capable de restituer plus d’énergie qu’il n’en consomme. Mais cela n’en fait pas pour autant un système « magique » et adapté à toutes les situations. Voici un guide pour peser le pour et le contre de cette technologie séduisante mais qui n’est pas exempte de défauts.
- Types de pompes à chaleur
- Fonctionnement
- Performances
- Dimensionnement
- Confort
- Bruit
- Aspects pratiques
- Environnement
- Prix
- Comparatif
Les différents types de pompes à chaleur
Toutes les pompes à chaleur fonctionnent sur le même principe. Elles prélèvent de la chaleur dans l’environnement (source froide) puis augmentent sa température pour la restituer dans le logement (source chaude).
Pompes à chaleur aérothermiques : air-air et air-eau
On distingue d’abord les PAC dites « aérothermiques » qui captent de la chaleur dans l’air extérieur. Dans le cas d’une pompe à chaleur air-air, la chaleur est distribuée à l’intérieur par convection forcée (air chaud soufflé dans le logement).
Dans le cas d’une pompe à chaleur air-eau, la chaleur est distribuée par le réseau de chauffage central (plancher chauffant ou radiateurs à eau). Elle peut aussi contribuer au chauffage de l’eau chaude sanitaire avec un appoint électrique.
Pompes à chaleur géothermiques
On trouve aussi des pompes à chaleur dites « géothermiques » qui puisent la chaleur de la terre (dans le sol ou dans l’eau d’une nappe phréatique) pour la transmettre au réseau de chauffage central. Les capteurs peuvent être horizontaux (tubes enterrés entre 60 et 120 cm de profondeur sur une grande surface) ou verticaux (forage compact entre 50 et 150 m de profondeur).
Captage horizontal / Captage vertical / Captage sur eau de nappe (Schémas : Ademe)
Les PAC géothermiques sont capables d’assurer le chauffage de l’eau chaude sanitaire sans appoint.
Fonctionnement des pompes à chaleur
Installées dans de bonnes conditions, les pompes à chaleur sont capables de produire plus d’énergie qu’elles n’en consomment. Cela s’explique car une part de l’énergie est prise « gratuitement » dans l’environnement. Le rôle de la PAC est alors de bonifier cette chaleur pour la rendre adaptée au chauffage du logement et pour ce faire, elle consomme de l’électricité.
Pour élever la température entre la source froide (l’environnement) et la source chaude (la maison), la PAC utilise un fluide frigorigène.
Celui-ci va être alternativement évaporé et condensé dans un circuit fermé. Voilà comment cela se passe en détails :
Evaporateur : Le fluide se vaporise sous l’effet de la chaleur de l’environnement (air ou terre).
Compresseur : La pression du fluide augmente ce qui élève sa température.
Condenseur : Le fluide se condense. L’énergie libérée est cédée à la maison.
Détendeur : La pression du liquide diminue et sa température s'abaisse.
C’est principalement au niveau du compresseur que la PAC consomme de l’électricité. Mais en définitive, elle produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme, c’est tout l’intérêt du système.
Performances des pompes à chaleur
Le fait que la PAC soit capable de produire plus d’énergie qu’elle n’en consomme est un élément marketing très puissant et il n’est pas rare de croiser des phrases du type « Réalisez jusqu’à 80% d’économies d’énergie ! ». En pratique, les choses sont évidemment beaucoup plus nuancées. Voici quelques éléments pour mieux comprendre.
Coefficient de performance ou COP : Le COP traduit l’efficacité de la pompe à chaleur. Ainsi, un COP de 4 signifie que la pompe à chaleur produit 4 kW pour 1 kW consommé soit 75% « d’énergie gratuite ». Mais prudence, car le COP est souvent donné pour une température de 7°C et ne traduit pas les performances réelles. L’institut Négawatt estime d’ailleurs que le COP « réel » vaut environ la moitié du COP « théorique ».
Illustration d’un COP de 4 avec une PAC air-eau
Coefficient de performance saisonnier ou SCOP : Vous trouverez aussi l’acronyme SCOP qui est un COP donné sur une saison. Mais encore une fois, le SCOP ne traduit pas les performances réelles. Il faut retenir que tous ces indicateurs sont utiles seulement pour comparer les produits entre eux.
Mais alors, comment savoir si une pompe à chaleur sera efficace ? En pratique, les performances dépendent principalement de deux critères :
Environnement (source froide) : C’est assez logique, plus la PAC capte de la chaleur dans l’environnement, moins elle a besoin d’élever sa température pour chauffer le logement. En conséquence, on peut affirmer que les pompes aérothermiques (qui prélèvent de la chaleur dans l’air extérieur) seront moins performantes en zone H1 où le climat est rigoureux.
On évitera les PAC air-air et air-eau en zone H1.
A l’inverse, les pompes à chaleur géothermiques sont adaptées partout car la température de la terre, même à faible profondeur, est plus constante que celle de l’air (autour de 12°C).
Emetteurs de chaleur (source chaude) : Le raisonnement est le même à l’autre bout de la chaine. Plus le chauffage fonctionne à basse température, plus la PAC sera performante. Ainsi, une PAC sera bien plus efficace si elle alimente un plancher chauffant (35°C) plutôt qu’un ventilo-convecteur (60°C).
A retenir : On peut retenir que les PAC air-air constituent le système le moins performant tandis que les PAC géothermiques offrent la meilleure efficacité. Voici un tableau de synthèse :
Système | COP réel |
Radiateur électrique | 1 |
PAC air-air | 2 à 2.5 |
PAC air-eau | 2.5 à 3 |
PAC géothermique | > 4 |
Concrètement, si on remplace des radiateurs électriques (COP de 1) par une PAC air-air (COP de 2), on divise par 2 ses consommations d’énergie et sa facture énergétique.
Dimensionnement des pompes à chaleur
Vous l’aurez compris, les performances des pompes à chaleur sont météo-sensibles, surtout pour les modèles aérothermiques. Cela fait que la puissance nominale des PAC diminue avec le froid. Par exemple, une pompe à chaleur air-eau qui affiche une puissance maximale de 10 kW à 7°C ne pourra délivrer que 7.4 kW à -7°C (-26%). Dans ce contexte, le bon dimensionnement des PAC est primordial.
En cas de sous-dimensionnement : Le risque est que logement ne soit pas suffisamment chauffé et que les occupants aient froids quand les températures extérieures sont trop basses.
Installation d’une PAC air-eau sur plancher chauffant de 10 kW dans une maison de 160 m² en Aveyron (Ets Puech Associés)
En cas de sur-dimensionnement : Le coût de l’installation sera plus élevé (grosse puissance) et la PAC risque de réaliser des cycles « marche-arrêt » trop fréquents et d’user prématurément le compresseur.
Etude thermique : Une étude thermique par un professionnel est donc impérative. Elle devra prendre en compte le lieu d’habitation (climat, altitude), les caractéristiques thermiques de la maison (isolation, déperditions, volume à chauffer) et des émetteurs de chaleur. Les certifications suivantes vous orienteront vers des professionnels qualifiés :
- QualiPAC module « chauffage et ECS »
- Qualifelec PAC1 ou PAC2
- Qualibat PAC
- Qualiforage module sonde
- Qualiforage module nappe
Pensez toujours à vérifier l’ancienneté d’une entreprise ainsi que ces références.
Confort obtenu grâce aux pompes à chaleur
En hiver : Les PAC air-eau et géothermiques qui utilisent le réseau de chauffage central offrent un bon niveau de confort. Le plancher chauffant notamment est très agréable car il fournit une chaleur proche de celle de l’air (35°C) sans aucun appareil visible. Il est toutefois difficile à installer en rénovation. Les radiateurs à eau sont aussi plutôt confortables avec un bon équilibre entre la convection (chauffage de l’air) et le rayonnement (chauffage des corps et des parois).
Le plancher chauffant offre un bien meilleur confort qu’un ventilo-convecteur
A l’inverse, les PAC air-air soufflent de l’air chaud par des ventilo-convecteurs. Il n’y a pas de part de rayonnement dans ces émetteurs de chaleur ce qui fait que le confort perçu est moyen.
En été : Les PAC air-eau et géothermiques peuvent assurer une fonction de rafraichissement en faisant circuler de l’eau froide au niveau du plancher chauffant (abaissement de 3 à 4°C mais difficile à contrôler).
Un PAC air-air en mode « froid » permet une bonne régulation en été
A l’inverse, les PAC air-air réversibles sont capables de rejeter la chaleur du logement à l’extérieur. On parle souvent de climatiseur réversible dans ce cas. La température est bien maîtrisée.
Bruit des pompes à chaleur
L’unité extérieure des pompes à chaleur aérothermiques peut s’avérer bruyante à la fois pour les habitants mais aussi pour le voisinage ce qui peut occasionner des tensions. Ce point n’est donc pas à négliger et on peut citer quelques « règles de bonne conduite » indiquées par l’AFPAC (Association Française pour la Pompe à Chaleur). On veillera notamment à placer l’unité extérieure loin des fenêtres, sur un support désolidarisé de la maison, avec une ventilation qui n’est pas orientée vers le voisinage.
Recommandations (AFPAC) – Mur anti bruit (Fermisol)
Un mur antibruit doit être envisagé si les conditions ne sont pas satisfaisantes. Dans tous les cas, il est préférable d’évoquer le sujet en amont avec ses voisins pour éviter toute incompréhension.
Aspects pratiques des pompes à chaleur
Entretien quotidien : Au quotidien, les PAC ne requièrent quasiment pas d’entretien ce qui en fait un chauffage adapté aux seniors d’autant qu’aucune manutention n’est requise lors du fonctionnement (à la différence de certains chauffages au bois). Pour les modèles aérothermiques, un dépoussiérage régulier de l’unité extérieure suffit. Les unités intérieures des pompes à chaleur air-air nécessitent un nettoyage régulier des filtres.
Entretien exceptionnel : Un entretien exceptionnel reste obligatoire tous les 2 ans. Le professionnel réalise un nettoyage approfondi et s’assure de la bonne étanchéité du fluide frigorigène. Comptez environ 200€ pour cette prestation.
Fiabilité : La fiabilité constitue clairement le point faible des pompes à chaleur. Une étude de l’Agence Qualité Construction pointe des composants « relativement fragiles » et « pas réparables » pour la plupart d’entre eux. Cela induit des coûts de maintenance importants car il faut parfois changer tout un sous-module, voire la PAC en entier en cas de dysfonctionnements.
Les pannes peuvent également être aggravées par une installation incorrecte (une unité extérieure installée dans un vide sanitaire et qui ne peut pas se refroidir correctement par exemple) ou par un mauvais dimensionnement (sur-sollicitation du compresseur).
Notons toutefois que les pompes à chaleur géothermiques restent des systèmes plus simples (pas de nécessité d’un système de dégivrage par exemple comme les températures sont toujours positives).
Garantie : La garantie standard des PAC est de 2 ans. Le fabricant propose parfois une extension de garantie sur le compresseur, point faible de l’installation. Souvent, ces extensions de garantie sont corrélées à un contrat d’entretien. Prenez toujours le temps de lire les petites lignes car les garanties optionnelles ne comprennent souvent que les pièces (main d’œuvre et déplacement à votre charge).
Bilan environnemental des pompes à chaleur
Intérêt environnemental : Comme les PAC utilisent de l’électricité (dont le caractère renouvelable dépend du mode de production), on peut légitimement se demander si elles présentent un intérêt environnemental. En France, on considère qu’il faut produire 2.58 kWh (principalement au niveau des centrales) pour consommer 1 kWh (dans la maison).
Une PAC a donc un avantage environnemental si son COP moyen est de 2.58. Ce sera le cas pour les modèles air-eau installés dans de bonnes conditions et pour les PAC géothermiques. C’est moins évident pour les pompes à chaleur air-air qui sont moins performantes. Mais en remplacement d’un chauffage électrique (comme c’est souvent le cas), la plus-value est réelle car on divise par 2 sa consommation d’énergie.
Quid des gaz à effets de serre ? Les pompes à chaleur utilisent un fluide frigorigène. Celui-ci circule en circuit fermé mais est dangereux pour l’environnement en cas de fuites, d’où l’importance d’un entretien professionnel. L’institut Negawatt les estime à 2% par an et 5% en fin de vie. Le danger vient du fait que les fluides ont un haut Pouvoir de Réchauffement Global (PRG). Voici quelques exemples :
Fluide | PRG | Exemple |
CO2 | 1 | Concrètement, cela signifie qu’1 kg de R410a rejeté a le même pouvoir de réchauffement que 2088 kg de Co2. Les fluides avec un PRG > 750 seront interdits dès 2025 (réglementation européenne). |
R290 | 3 | |
R32 | 675 | |
R134a | 1 430 | |
R410a | 2088 |
On privilégiera donc toujours le fluide avec le PRG le plus bas. On trouve désormais facilement des PAC utilisant du R32 plutôt que du R410a dont le PRG trois fois plus élevé.
Quelle quantité de fluides dans les PAC ? La quantité de fluide dépend de la technologie de la pompe à chaleur. On distingue les appareils à détente directe, mixtes et à fluides intermédiaires :
Type | A détente directe | Mixte | A fluides intermédiaires |
Principe | Le fluide frigorigène circule à la fois dans les capteurs et dans le chauffage. | Le fluide frigorigène circule dans les capteurs mais pas dans le chauffage. | De l’eau glycolée circule dans les capteurs et le chauffage. La quantité de fluide est restreinte à son minimum. |
Quantité | Elevée | Moyenne | Faible |
Exemple | PAC air-air | PAC air-eau | PAC géothermique eau glycolée-eau |
Est-ce écologique au final ? Oui, l’institut Négawatt a calculé qu’une PAC avec un COP moyen de 2.5 et utilisant du fluide R410a émettait environ 4 fois moins de CO2 qu’une chaudière gaz. Il y a donc bien un intérêt par rapport aux énergies fossiles. Les appareils au bois comme les poêles à granulés ou les chaudières à granulés restent les plus écologiques mais ne sont pas forcément adaptés à tous les publics.
Prix des pompes à chaleur
PAC air-air : Une pompe à chaleur air-air installée par un professionnel coûte entre 5 000 et 10 000€ selon la puissance requise. Il s’agit du système le moins onéreux mais comme c’est aussi le moins performant, il n’est pas éligible aux aides de l’Etat pour les PAC concernant les maisons de plus de 2 ans. Au final, le reste à charge sera donc plus important que pour les autres systèmes.
PAC air-eau : Le prix moyen est d’environ 12 500€ avec un reste à charge entre 4 000 et 10 000€ TTC en prenant en compte les aides financières.
Les PAC géothermiques sont très performantes mais plus coûteuses.
PAC géothermique : On compte environ 13 000€ pour une pompe à chaleur géothermique avec des capteurs horizontaux et plutôt 19 000€ pour un modèle avec des capteurs verticaux. Le reste à charge se situe entre 4 500€ et 16 000€ selon vos revenus.
Mise en concurrence et calcul des primes : Pour obtenir le « juste prix » pour votre installation, il est important de comparer les offres de plusieurs installateurs et de calculer le montant de vos primes.
Pour cela, Conseils Thermiques s'associe à plusieurs partenaires afin de vous mettre en relation avec des artisans locaux certifiés RGE. Vous pourrez ainsi étudier plusieurs propositions techniques et commerciales gratuitement et sans engagement.
Je souhaite rencontrer des entreprises >La plupart des travaux de rénovation énergétique donnent droit à des subventions (prime énergie). Si vous avez déjà un devis (non signé), vous pouvez encore y prétendre.
Je souhaite obtenir ma prime énergie >A noter : Paradoxalement, les ventes de PAC sont inversement proportionnelles à leurs performances ! En effet, les modèles air-air dominent largement le marché (80% des ventes selon Uniclima) avec les appareils air-eau (19.5%) quand les PAC géothermiques restent marginales (moins de 1% des ventes). Cela s’explique car les PAC air-air restent plus faciles à installer, y compris par un bon bricoleur.
Comparatif des pompes à chaleur
Pour terminer ce tour d’horizon, voici un comparatif des différentes technologies de pompes à chaleur. Elles ont toutes l’avantage de fonctionner à l’électricité, une énergie disponible facilement et sans stockage. En contrepartie, un abonnement électrique doit être pris en conséquence car l'appel de puissance au démarrage de la pompe à chaleur est important.
Air-air | Air-eau | Géothermique | |
Émetteur chaleur | Ventilo-convecteur | Radiateurs à eau, plancher chauffant, eau chaude sanitaire | |
Confort en hiver | Moyen | Bon à très bon | |
Confort en été | Climatisation possible | Rafraichissement sur plancher chauffant | |
Cop moyen | 2 à 2.5 | 2.5 à 3 | > 4 |
Entretien régulier | Limité | Très limité | Inexistant |
Environnement | Plus-value par rapport aux radiateurs électriques | Plus-value par rapport aux chaudières gaz et fioul | |
Fiabilité | Fragilité des composants électroniques Pas de compatibilité entre constructeurs | ||
Prix achat | 5 000 à 10 000€ | 12 500€ | 18 500€ |
Aides financières | Aides privées uniquement | Aides publiques et privées | |
Alternatives | Poêle à granulés Poêle à bois | Chaudière gaz Chaudière à granulés | |
Avantages | Performant si hiver doux Conso. divisées par 2 Climatisation en été Installation facile | Performant si hiver doux + plancher chauffant Compatible chauff. existants Confort en hiver Rafraichissement possible | Système le plus performant Adapté à toutes les régions Compatible chauff. existants Pas d’énergie d’appoint requise Rafraichissement quasi gratuit |
Inconvénients | Inadapté au climat froid Confort moyen en hiver Conso élec. en été (clim) Fluide frigo. dangereux Appoint élec. nécessaire Bruit de l’unité extérieure | Inadapté au climat froid et radiateurs haute temp. Conso élec. en été (clim) Fluide frigo. dangereux Appoint élec. nécessaire Bruit de l’unité extérieure | Nécessité d’un jardin Installation complexe (forage) Peu d’entreprises spécialisées Système coûteux Fluide frigo. dangereux |
Conclusion : Un chauffage intéressant mais pas dans toutes les configurations
Les pompes à chaleur constituent une bonne alternative aux radiateurs électriques (pour les modèles air-air) et aux chaudières gaz à condensation (pour les appareils air-eau et géothermiques). Elles présentent en effet un intérêt environnemental et un plus faible coût d’utilisation. Cependant, elles sont souvent moins fiables, plus difficilement réparables et plus chères à l’achat. On pourra retenir que :
- Les PAC aérothermiques sont d’autant plus performantes que le climat est doux (zone H3) alors que les PAC géothermiques sont adaptées à tous les climats.
- Les PAC sont d’autant plus performantes que les émetteurs fonctionnent à basse température, le plancher chauffant est donc idéal.
- Le bon dimensionnement et l’entretien régulier de la PAC sont essentiels.
Si vous ne savez pas quel chauffage choisir, consultez nos comparatifs « PAC air-air ou poêle à granulés » et « PAC air-eau ou chaudière à granulés ».
A noter également que les pompes à chaleur sont de plus en plus utilisées pour produire de l'eau chaude sanitaire avec les ballons d'eau chaude thermodynamiques.
Laisser un commentaire ou poser une question
#124 - jaclac38 - 18 Janvier 2021
Merci beaucoup pour votre réponse.
#123 - Xavier (admin) - 18 Janvier 2021
Bonjour jaclac38,
Vu la zone géographique (hiver froid), j'aurais tendance à vous orienter plutôt vers une chaudière à granulés dont les performances ne dépendent pas de la température extérieure (mais encore faut-il avoir un peu de place !). Cet article comparatif entre la PAC air-eau et la chaudière à granulés devrait vous intéresser :
https://conseils-thermiques.org/contenu/chaudiere-granule-ou-pompe-chaleur.php
Pour le chauffage d'appoint, un poêle à bois me semble plus adapté dans les deux cas. Il sera plus fiable qu'un poêle à granulés, plus "beau" (flamme incomparable), avec des coûts d'entretien réduit, moins cher en combustible et pourra fonctionner sans électricité au cas où. Vous aussi regarder cet article comparatif entre le poêle à bois et le poêle à granulés :
https://conseils-thermiques.org/contenu/poele-bois-ou-granule.php
A bientôt,
#122 - jaclac38 - 16 Janvier 2021
Bonjour. Je viens d'acquérir en zone H1 (Isère) une maison relativement bien isolée malgré sa conception des années 80. 124 m2 au total avec un étage. Sous sol complet de 62 m2 enterré donc bien tempéré. Le chauffage + eau chaude sanitaire est chaudière fioul (pas à condensation) de 30 ans avec radiateurs. La chaudière donne de sérieux signes de faiblesse. Il y a un conduit de cheminée central non utilisé. J'ai donc idée d'installer une PAC air/eau à la place de la chaudière fioul et ajouter, autant pour l'agrément que l'efficacité économique, un poêle à granulés ou à buches au RDC en position centrale des pièces de vie. Qu'en pensez vous ?
#121 - Bidule - 14 Janvier 2021
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre aide précieuse.
Cordialement
#120 - Xavier (admin) - 14 Janvier 2021
Bonjour Bidule,
Un radiateur double cœur offre le meilleur confort car il peut chauffer à la fois vite (film chauffant en façade) au début et de façon confortable sur la durée (matériau accumulateur). Niveau confort, c'est donc ce qui se fait de mieux.
Au niveau prix, on peut considérer que ce type de chauffage coûte deux fois plus cher qu'un radiateur à inertie classique (500€ pour un 1 000W contre plutôt 250€ pour un inertie plus classique).
La consommation ne va pas varier significativement entre les chauffages. Un radiateur de 1 000W consomme 1 000W quand il chauffe. Seule l'isolation va avoir un impact significatif sur la consommation en réduisant les déperditions.
A bientôt,
#119 - Bidule - 12 Janvier 2021
Bonjour,
Merci pour ces éléments. Le bénéfice d'un ballon thermodynamique ne semble pas évident. Sachant qu'il sera forcément compte tenu de la configuration des lieux dans une pièce chauffée et sur air ambiant, donc participera à la refroidir et à faire fonctionner le radiateur. Pour les radiateurs, vous semble-t'il que mon choix : inertie séche, fonte et double corps de chauffe soit le plus intéressant dans l'offre actuelle (rapport qualité prix consommation) et compte tenu de la réhabilitation complète ? J'ai vu des radiateurs en pierre mais ne sait quoi en penser.
Merci pour votre analyse et à plus tard
#118 - Xavier (admin) - 11 Janvier 2021
Bonjour Bidule,
Un ballon thermodynamique a un COP moyen autour de 2 ce qui signifie que vous allez consommer 2 fois moins d'électricité par rapport à un ballon électrique classique. C'est donc une solution intéressante.
Il faut cependant mettre l'investissement en balance avec votre consommation d'eau chaude et considérer que ce chauffe-eau sera probablement moins fiable qu'un cumulus classique. Le bruit est aussi à considérer.
Aussi, vous pouvez à moindre coût réduire votre facture d'eau en adoptant les éco-gestes :
https://conseils-thermiques.org/contenu/reduire_sa_facture_d_eau_sans_investissement.php
A bientôt,
#117 - Bidule - 10 Janvier 2021
Bonjour,
Je suivrai vos conseils pour les radiateurs.
Que pensez-vous d'un ballon thermodynamique sur air ambiant 250l pour mon habitation de 130m2 habitable totalement isolée puis que réhabilitation totale ?
L'économie d'énergie est-elle intéressante par rapport à un ballon classique et si oui de combien en % par an ?
Merci pour votre aide.
A plus tard
#116 - Xavier (admin) - 07 Janvier 2021
Re Bidule,
Je vous recommandais ce produit car il reste assez accessible financièrement. Pour un radiateur double coeur avec un SAV, il faut compter autour de 500€ comme le Sauter Malao par exemple (1 000W, 18 kg).
D'une façon générale, vous pouvez rester sur des grandes marques (Sauter, Atlantic, Thermor, Applimo, Airélec, Noirot) pour avoir un contact en cas de problème. Une masse autour de 20 kg (radiateur 1 000W) est un bonne indicateur de qualité. Les produits moins coûteux font souvent autour de 10-11 kg (le Orosi par exemple).
A bientôt,
#115 - Bidule - 05 Janvier 2021
Bonjour,Merci pour votre réponse mais je souhaite des radiateurs à inertie sèche et le modèle que vous me proposez est un radiateur à inertie fluide. Auriez-vous des références de radiateurs à inertie séche en fonte et à double corps de chauffe. Merci et à plus tard.
#114 - Xavier (admin) - 05 Janvier 2021
Bonjour Bidule,
Pour l'installation d'un chauffage électrique, il faut compter environ :
- 350 à 500€ TTC par radiateur posé
- 1 000€ TTC pour le ballon
(Vous pouvez opter sur des radiateurs de type Sauter Orosi, pas trop chers et faciles à programmer).
Pour la consommation, on peut tabler sur 15 000 kWh à la louche. A 16 cts le kWh, cela représente 2 400€ par an. A voir si vous avez une estimation plus fine avec les consommations actuelles.
Vous avez tout intérêt à opter pour un poêle à bois (ultra fiable, 4 cts le kWh) en complément.
A bientôt,
#113 - Bidule - 04 Janvier 2021
Bonjour,
Merci pour vos éléments.
Puis-je vous demander dans le cas de la configuration suivante (base 130m2 habitable, rénovation totale (isolation sous rampants et murs périphériques, vmc, menuiseries double vitrage, toiture neuve...) et zone tempérée), à combien me reviendrait l'installation d'un chauffage électrique (inertie séche, fonte, double corps de chauffe, ballon 300l) et si possible une idée de la dépense annuelle.
Pourriez-vous me conseiller une marque et un modèle de radiateur ?
Merci et à plus tard.
#112 - Xavier (admin) - 04 Janvier 2021
Bonjour Bidule,
Voici quelques pistes :
Une PAC air-eau peut se justifier si vous n'êtes pas en zone H1 (hiver froid donc les performances de la PAC diminue). La PAC sera d'autant plus efficace sur un plancher chauffant mais cela suppose de casser tout le sol ce qui n'est pas souvent envisagé en rénovation (à moins d'être sur une rénovation très lourde). On devrait se situer autour de 15 000€ TTC. La fiabilité du système est à bien considérer (car les économies liées au coût d'utilisation peuvent être annulées par les coûts d'entretien).
Une alternative concerne la chaudière à granulés. Elle sera adaptée à tous les climats avec des performances constantes mais elle suppose de la place pour l'installation. Le coût se situera autour de 19 000€ TTC (selon les options choisies). Une chaudière de type Easypell sera moins coûteuse par exemple :
https://conseils-thermiques.org/contenu/chaudiere-granule-easypell.php
Dans tous les cas, le chauffage de l'eau doit se faire par la PAC ou la chaudière à granulés car le coût de l'énergie est compétitif.
Je vous invite à lire cet article comparatif : PAC ou chaudière à granulés :
https://conseils-thermiques.org/contenu/chaudiere-granule-ou-pompe-chaleur.php
A bientôt,
#111 - Bidule - 28 Décembre 2020
Bonjour,
J'ai besoin de vos conseils après x articles lus et relus.
Contexte : maison ancienne (160m2) réhabilitée totalement (toiture, isolation sous rampants et murs périphériques, ventilation simple flux). Rdc sur dalle, étage sur plancher bois. Ancien système = chauffage central fioul datant de 1980 (à mon avis le démonter totalement et le supprimer vu son état).
Hypothèse = PAC air-eau et production d'eau chaude ? Plancher chauffant possible au rdc même si cloisons ? A l'étage radiateurs à eau ? Coût approximatif de l'ensemble, performances et économies.
Merci pour vos conseils.
A plus tard
#110 - bb - 22 Novembre 2020
chauffage par pompe à chaleur:les convecteurs utilises tous les ans ne fonctionnent pas alors que les convecteurs que l on ne se sert jamais marchent donc le moteur tourne bien
#109 - Xavier (admin) - 09 Novembre 2020
Bonjour Xavier,
A ce jour, il n'y aucun texte qui prévoir d'interdire de réparer sa chaudière au fioul. Il n'en reste pas moins que cette énergie devrait disparaitre progressivement compte tenu de son bilan carbone.
Dans votre situation, le choix va probablement se faire entre une PAC air-eau et une chaudière à granulés. Nous avons fait un article spécifique sur ce sujet :
https://conseils-thermiques.org/contenu/chaudiere-granule-ou-pompe-chaleur.php
Je pense que vous y trouverez votre bonheur.
A bientôt,
#108 - Xavier - 07 Novembre 2020
Bonjour,
Quel mode de chauffage ??
je possède une maison individuelle (100m2 habitable) dans la campagne lot et garonnaise où les températures hivernales atteignent rarement -5°.
Actuellement nous sommes équipés d'un chauffage central avec chaudière fuel, mais le bruleur fonctionne très mal et est très compliqué à régler, je pense qu'il doit être remplacé. j'ai entendu dire que les chauffagistes auront bientôt l'interdiction de réparer les systèmes de chauffage au fuel ? est-ce vrai ?
J'envisage de profiter des aides actuelles pour remplacer la chaudière par une PAC, est-ce une bonne idée ?
Je précise que nous avons également un poêle à granules dans la pièce de vie, mais celui-ci ne chauffe pas toute la maison.
Merci pour vos conseils
#107 - james - 24 Septembre 2020
ayant des radiateurs a eaux grace a vos informations j'ai compris que c'est impossible d'installer une pompe a chaleur il faudrait tout modifier avec des radiateurs différents cela couterais au moins deux bras et peut-être les jambes il est clair que ce n'est pas accessible a tout le monde il faut aussi prévoir une modification de la puissance électrique ce qui entraine une facture plus conséquente et la maintenance étant élevée ils ont beau faire de la publicité pour des aides gouvernementales cela ne résout pas le problème car une information détaillée est primordiale afin de ne pas s'engager dans des travaux longs et coûteux et de ne pas se retrouver avec un crédit sur les bras difficile a rembourser pour certains foyers alors prudence merci pour vos informations sur ce sujet cordialement
#106 - Xavier (admin) - 31 Août 2020
Bonjour fred,
Si vous n'avez de chauffage central, il est envisageable d'installer une pompe à chaleur air air dont vous trouverez les avantages et les inconvénients à cette adresse :
https://conseils-thermiques.org/contenu/pompe-a-chaleur-air-air.php
Une limite importante est le fait que ce système n'est pas éligible aux aides publiques. Il rentre directement en concurrence avec le poêle à granulés (qui lui est éligible).
https://conseils-thermiques.org/contenu/poele_granule.php
A bientôt,
#105 - fred - 22 Août 2020
Bonjour,
Nous nous chauffons principalement avec un insert.Pour l'étage, avec des radiateurs à flux caloporteur, juste quand il fait fort froid. Le bois nous le faisons nous même. Mais avec le temps (on prend de l'âge) nous envisageons de faire installer une pompe à chaleur. Est ce que cela est possible sans radiateur dans les pièces, s'il vous plait, merci
Bonne journée
#104 - Xavier (admin) - 03 Août 2020
Bonjour Jenri,
Les conditions que vous décrivez ne sont pas favorables à la pose d'une pompe à chaleur. Je vous renvoie au document de l'AFPAC qui donne des conseils pour l'acoustique :
https://www.afpac.org/file/204932/
Une chaudière pourrait se révéler préférable pour éviter du bruit pour les occupants et le voisinage.
A bientôt,
#103 - Jenri - 25 Juillet 2020
Bonjour,
Je fais construire une maison de ville. Je n'ai qu'une cour de 6m sur 4 pour mettre la pompe a chaleur et elle donne directement sur les baies vitrees de mon salon et les chambres sont au dessus. J'ai peur pour le bruit et j'hesite donc a demander une chaudiere a la place. La pompe a chaleur proposee par le constructeur est une daikin . bien cordialement jenri
#102 - Xavier (admin) - 29 Avril 2020
Bonjour Philou,
Le vecteur "air" sera moins intéressant que le vecteur "eau". Le match devra plutôt se jouer entre une PAC Air/eau et une chaudière à granulés. On en parle en détails à cette adresse :
https://conseils-thermiques.org/contenu/chaudiere-granule-ou-pompe-chaleur.php
A bientôt,
#101 - Philou - 28 Avril 2020
Maison au fioul 15om conso environ 25oo€
Est-ce que l'aerothermie est intéressante sachant que la maison date de 1972 isolation moyenne. Quel cout puis je envisager.MERCI
#100 - Arthur (Admin) - 25 Avril 2019
Bonjour gg,
En premier lieu nous ne vous conseillons pas l'énergie fioul qui est très couteuse.
Nous vous conseillons de faire un devis auprès de GRDF pour vous raccorder au gaz et un devis pour une chaudière gaz à condensation (faible investissement et énergie bon marché).
Dans un deuxième temps, nous vous conseillons de comparer la solution chaudière bois et PAC. En effet, le bois est l'énergie la moins chère du marché. Et l'investissement sera comparable à une PAC géothermique.
Attention : l'électricité n'est pas une énergie renouvelable !
A bientôt !
#99 - gg - 25 Avril 2019
Bonjour,
J'ai actuellement une chaudière fioul qui assure la production d'eau chaude et le chauffage par planchant chauffant d'une surface habitable de 140 m2. Depuis 5 ans, la consommation annuelle est d'environ 1300 l/an (budget moyen 1100 euros), pour une température intérieure de 19°C environ. La chaudière a 24 ans et j'envisage de la remplacer par une PAC, PAC géothermique (par forage vertical ou corbeille?) ou tout simplement par une chaudière fioul à condensation. Je serais favorable à franchir le pas des énergies renouvelables mais, compte tenu de mon budget annuel fioul, je me pose des questions concernant le retour sur investissement avec une installation de type PAC. Quel est votre point de vue?
Une précision: je n'ai pas de compteur gaz, mais le réseau passe en limite de propriété.
#98 - dario - 27 Juin 2018
Bonjour
dans votre conclusion vous dites que les pac sont moins fiables tout dépend de ce que vous achetez , une marque telle que Fujitsu (General) ou Mitzubishi en sont des tres fiables . J'en possède deux depuis 11 ans (air - air ) ,sans aucune panne, pour la maintenance cela se limite à la balayette une fois par ans En hivers chez moi c'est -10 à - 15 degres et aucun probleme pour chauffer, le cop ne bouge tres peu et le degivrage se par inversion de systeme. J'ai un abonnement de 6 KW le disjoncteur n'a jamais sauté et je suis en quasi tout électrique . ces pompes sont équipées d'un variateur de vitesse pour le démarrage ce qui limite la pointe de courant. Du matériel de bonne qualité seront toujours un gage de fiabilité et à peine plus cher
#97 - Benjamin (Admin) - 29 Mai 2018
Bonjour jeanjean,
Avant de parler facture, il faut déjà être sûr que les 2 solutions conviennent à vos usages et sont techniquement possibles à mettre en place (surface et volume à chauffer, disposition des pièces...).
D'un point de vue rentabilité, cela dépend également de très nombreux paramètres : plancher chauffant ou radiateur, zone géographique, nécessité de climatisation...
En tout cas, il ne faut pas parler de radiateurs électriques économiques, cela n'existe pas vraiment...
Si la maison est raccordé/raccordable au gaz de ville, c'est une solution intermédiaire également à prendre en compte.
#96 - Benjamin (Admin) - 26 Avril 2018
Bonjour Lafeuille,
Je vous conseille un poêle à granulés plutôt qu'une PAC air/air.
Les splits sont rarement de bonne qualité, sont peu confortables (courant d'air) et relativement energivores. Il y a effectivement un intérêt s'il y a des besoins de clim mais ce n'est à priori pas votre cas.
Les poêles à pellets allègent largement la corvée de bois tout en conservant la chaleur de la flamme.
Dans tous les cas, l'investissement dépend de la configuration de la maison (passage de câbles, gaines, etc...).
#95 - jeanjean - 23 Avril 2018
bonjour nous sommes sur le point acheter un corps de ferme et nous hésitons sur le chauffage air eau avec radiateur entre des radiateur électrique économique plus un pôle a bois scandinave plus un ballon d"eau chaude thermodynamiques car sur combien d'années il faudrait pour que le chauffage air eau soit rentable par rapport au radiateur électriques économiques merci
#94 - Dany87 - 16 Février 2018
Bonjour Nicolas
Oui vous avez parfaitement raison il y a 18 ans on fabriquait du matériel fiable. Aujourd'hui, ce n'est plus vrai. On met de l'électronique partout. Même les nouveaux chauffe eau électriques sont équipés d'une carte électronique alors qu'une simple résistance suffit. Tout cela contribue à l'obsolescence programmée.
Mon problème avec CIAT n'est toujours pas réglé. Je vous déconseille vivement ce constructeur car SAV inexistant.
#93 - Nicolas - 13 Février 2018
Je me chauffe avec une PAC (eau/eau) depuis 18 ans sans aucun entretien (l'entreprise ayant fait faillite) et elle fonctionne toujours. C'est curieux qu'il y ait des soucis car la technologie est celle du réfrigérateur, qui est maîtrisée depuis longtemps. A croire que les chauffagistes préfèrent vendre des chaudières qui, elles, leur rapportent plus en entretien et d'une longévité limité...
#92 - Dany87 - 12 Février 2018
Aucune ne m'a dit qu'elle n'était pas réparable. Ce serait pour elles un aveu d'impuissance de leur part.
Elles me disent "on installe et on entretient mais on ne répare pas". A cela je réponds Si le service après vente n'est pas rendu, vous compromettez dangereusement l'avenir de votre entreprise. Un tel comportement étant bien sûr inacceptable.
Je comprends aussi aujourd'hui pourquoi de nombreuses entreprises de chauffage ne veulent pas entendre parler de PAC.
La dernière entreprise que j'ai contactée m'a indiqué qu'elle croulait sous les appels liés aux PAC.
Partant de ce constat, j'ai décidé de revenir vers ma chaudière gaz que fort heureusement j'ai conservée.
Aujourd'hui, je suis très très sceptique sur les derniers miracles de la technique. Tous ces systèmes modernes dits "économiques" peuvent s'avérer au fil des ans très onéreux. Attention au miroir aux alouettes.
#91 - Benjamin (Admin) - 12 Février 2018
Bonjour Dany87,
Effectivement, l'un des problèmes des pompes à chaleur est la fiabilité.
Est-ce que vous ne trouvez pas d'entreprises pour venir faire la réparation ou bien vous disent-elles que ce n'est pas réparable?
#90 - Dany87 - 10 Février 2018
Bonjour
Je possède depuis 2009 une PAC CIAT qui a toujours très bien fonctionnée, mais cette année malheureusement elle vient de tomber en panne. Je rencontre énormément de difficultés pour trouver une entreprise capable d'assurer cette maintenance corrective. Dois-je en conclure que la pompe n'est pas réparable.
Remplacer la PAC n'est pas envisageable, les frais engagés sont trop importants, j'envisage donc un retour vers ma bonne vieille chaudière à gaz.
Il existe énormément d'entreprises qui installent et entretiennent mais peu voire pas qui réparent. Alors attention aux déconvenues.
#89 - Benjamin (Admin) - 02 Février 2018
Bonjour Mixu,
L'installation d'une pompe à chaleur dans les combles est plutôt déconseillée. En effet, il faut déjà avoir un renouvellement d'air très important, ce qui de fait refroidit la maison.
De plus, la PAC va capter les calories, diminuer la température du grenier et ainsi augmenter les déperditions de chaleur.
Donc sans avoir commencé à réfléchir plus loin, on se retrouve déjà à augmenter les besoins en chauffage de la maison, ce qui n'est pas forcément un bon début...
Mettre une pompe à chaleur dans les combles auraient également pour inconvénient : le bruit (vibration pouvant se propager + ronron permanent et peu sympathique avec une chambre en dessous), les risques de gel car en refroidissant l'air, les risques de gel sont renforcés, les risques de fuite d'eau car une PAC fabrique de la condensation qu'il faut évacuer et en cas de fuite on peut dégrader le plancher et/ou la charpente longtemps avant de s'en apercevoir.
Il faut donc peut-être mieux commencer par étudier d'autres possibilités : électricité, gaz et poêles à granulés.
#88 - Benjamin (Admin) - 02 Février 2018
Bonjour framarie,
La rapidité et l'inertie dépend plus du type d'émetteur que du type de production.
- Un système en plancher chauffant sera très peu réactif (grande inertie, risque d'inconfort en cas d'apports internes comme la présence de plusieurs dizaines de personne + cuisine par exemple)
- Un système en radiateurs aux murs ne sera pas forcément très réactif non plus sur un salle de 150 m². Cela pose un problème homogénéité de la chaleur (chaud autour mais pas au milieu)
- Un système de radiateurs à eau au plafond sera assez réactif
- Un système de soufflage (centrale de traitement de l'air avec ventilation) est réactif. Mais le dimensionnement est primordiale, de même que la régulation (sinon risque de souffler trop d'air froid quand la température est atteinte, courant d'air, etc...).
Concernant la question initiale de choix de la production. Moins il y aura de consommations, plus le gaz sera intéressant car la différence d'investissement sera plus difficilement compensée par l'écart de coût de fonctionnement.
De plus, je ne sais pas quel type de contrat énergétique vous avez dans votre commune (Tarifs historiques? Négociés? Groupement?). En effet, les prix du gaz négociés sont environ 2,5 fois moins cher que l'électricité (aussi en tarif négocié). De fait, cela rend le gain énergétique grâce à la pompe à chaleur plus faible (car elle fonctionne à l'électricité).
Il faut également voir qu'une chaudière gaz accepte de travailler dans une grande gamme de puissance (10% à 100% de sa puissance nominale), sans dégrader sa durée de vie. Ce n'est pas le cas d'une pompe à chaleur qui accepte mal les marches/arrêts fréquents (qui existeront pour assurer une température minimum de 12 à 14°C pendant la semaine si pas occupée).
Enfin, et pour rejoindre votre question, une pompe à chaleur est dépendante des conditions climatiques (hors PAC géothermiques). De fait, elle aura plus de mal (en plus de beaucoup plus consommée) s'il fait froid. On peut même dire qu'en dessous de -5°C, le chauffage devient presque exclusivement à l'électricité. On peut imaginer le coût de remise en chauffe pour un week-end d'une salle de 150 m² uniquement avec la résistance électrique de la pompe à chaleur...en plus du temps pour y parvenir
En conclusion, à mon sens, il faut mieux s'orienter vers une solution gaz pour une occupation ponctuelle, avec le type d'émetteurs aux caractéristiques (faisabilité) de la salle.
#87 - framarie - 02 Février 2018
Est-ce approprié d'installer une PAC pour une salle de quartier de 150m2 louée aux habitants de la commune pour repas familiaux, mariage, anniversaire, .. Cette salle serait louée et donc chauffée uniquement le Week End. Je m'interroge sur la rapidité et l'inertie de la PAC pour une montée en T°. La PAC est-elle appropriée à ce chauffage intermittent du Week End ? Merci beaucoup de votre réponse Un élu d'une commune aveyronnaise
#86 - Mixu - 01 Février 2018
Bonjour,
Je rénove un appartement de 110m2 en zone protégée, pas d'unité extérieure, et m'interroge sur le mode de chauffage et la production d'eau sanitaire.
Le choix entre une PAC intérieure à installer dans les combles sous-pentes et du tout électrique. Je vis dans le sud-ouest en plaine où il gèle quelques jours / an.
Votre avis m'aiderai à choisir.
par avance, merci.
#85 - Benjamin (Admin) - 26 Janvier 2018
Bonjour jjv32400,
Généralement, la puissance calorifique est effectivement donnée jusqu'à -7°C.
Passer cette température, il n'y aura quasiment plus aucun cycle de production de chaud (uniquement des cycles de dégrivrage et/ou de résistance électrique) et ce sera la résistance électrique uniquement qui prendra le relais.
Donc une pompe à chaleur à -25°C est souvent une PAC avec une grosse résistance (donc au final au chauffe à l'électrique quand il fait froid...).
Sur des climats trop rudes, les PACs ne sont donc pas une solution réellement adaptée (y compris les ballons ECS thermo).
Le surcoût pour la production d'ECS est relativement variable. Seul plusieurs devis avec les 2 solutions chiffrées vous permettrons de voir si c'est intéressant de le coupler mais le surcoût est généralement assez faible. Attention toutefois, les pompes à chaleur sont sensibles aux cycles marches/arrêts répétés, ce qui peut se produire avec une petite capacité d'ECS.
#84 - Benjamin (Admin) - 26 Janvier 2018
Bonjour Marje,
Cela dépend entièrement de la puissance de la pompe à chaleur?
#83 - jjv32400 - 06 Janvier 2018
Bonjour ! je voudrais savoir quel est le type le plus efficace et économique parmi les pompes a chaleur air/eau , ainsi que la température négative car l'on voit des moins 7 et on vends du moins 25 , plus le prix a payer pour rajouter un ballon eau chaude de 100litres a 150 litres , en attendant , Merci de votre réponse .
#82 - Marje - 24 Décembre 2017
Bonjour, nous venons d'acquérir un système de PAC aérothermie pour notre logement récent (2012) de 130 m2. Nous conseillez-vous une puissance de 9kVA ou 12kVA ? Merci de votre réponse et bonnes fêtes !
#81 - Benjamin (Admin) - 05 Décembre 2017
Bonjour Alain57,
En rénovation et sur un appartement, il est plus cohérent de mettre une chaudière gaz à condensation.
En effet, il faut une unité extérieure pour une pompe à chaleur ce qui n'est pas forcément facile à mettre en place, même au RdC et du fait des bruits que la pompe à chaleur engendre.
#80 - Benjamin (Admin) - 05 Décembre 2017
Bonjour Vizir,
Vous vous posez les bonnes questions ! Et il n'y a pas réellement de "bonne réponse".
Effectivement, le poêle à granulés risque d'être un peu juste pour 150 m². Il existe cependant des modèle canalisables (voir notre section "bois"), qui peuvent répartir un peu mieux la chaleur.
Une pompe à chaleur pourquoi pas, mais dans une région comme la votre, cela n'est pas forcément intéressant.
Après, la question de l'entretien et de la manutention est subjectif et vous en êtes seuls juges.
#79 - Alain57 - 20 Novembre 2017
Oups...
Hormis les fautes de frappe je viens de me rendre compte que je ne vous avais pas précisé que mon appartement se situait à Metz......
#78 - Alain57 - 20 Novembre 2017
Bonjour
Est il raisonnable d'installer une PAS AIR/EAU pour un appartement bien isolé situé au RDV ?
Perso je pencherais plutôt pour une chaudière gaz à condensation qu'en pensez vous, ,,,?
Merci pour votre reponse,
#77 - ViZiR - 12 Novembre 2017
Bonjour,
J'aimerai profiter des vos lumières pour la problématique suivante :
Nous faisons construire une maison bien isolée (100m² au RDC et 50 à l'étage) et bien orientée dans le Pas-de-Calais. Nous n'avons pas la chance d’avoir accès au gaz de ville et nous nous posons la question de la méthode de chauffage / ECS.
Pour le moment, l'étude thermique (pour la conformité RT2012) a été faite avec un ballon thermo avec VMC intégrée, un poêle a pellets et des radiateurs électriques à l'étage.
La manutention nécessaire pour le poêle ainsi que le potentiel manque de confort du à la mauvaise répartition de la chaleur me laisse dubitatif...
A la base nous avions retenu cette solution car nous avions peur de la longévité / rentabilité de la PAC mais je reste dans le doute ...
Merci pour votre aide :)
#76 - exover - 18 Août 2017
Benjamin > ce sont des surcout via constructeur. Je ne sais pas du tout ce qui me conviendrait le mieux, le poêle ca a l'air un peu relou quand même lol (puis cela peut être joli par contre avec des gamins...) . Moi je cherche un truc simple sans quasi entretien tout en étant le plus économique possible.
L'eau chaude via solaire, sur le papier ca à l'air chouette mais est ce vraiment efficace...
J'ai vu récemment un truc le t.one de aldes, ca a l'air génial sur le papier encore une fois... Dans les faits aucune idée.
Le chauffage via sol à priori n'est plus une solution vraiment utilisé aujourd'hui et si il y a une fuite faut tout péter...
Enfin bref je suis un peu complètement perdu en faites.
#75 - Benjamin (Admin) - 18 Août 2017
Bonjour,
Non cela ne pose pas de soucis au contraire.
Les murs seront de toute façon isolés et la terre renforcera encore l'isolation.
#74 - Brotons - 18 Août 2017
Bonjour,
Nous sommes en cours de construction et nous avons choisi un chauffage au sol avec une PAC.
le terrain étant légèrement en pente, nous aimerions rehausser la terre extérieur afin de l'aplanir autour de la maison. Ceci induit qu une partie où se trouve le chauffage au sol sera dans le soubassement. Est ce que cela pose problème du point de vu isolation?
merci
#73 - Benjamin (Admin) - 17 Août 2017
Bonjour exover,
Les surcoûts dont vous parler sont des fourchettes relativement larges qui dépendent de tous les paramètres (modèles choisis, configuration, etc...) ou correspondent à des surcoûts facturés par le constructeur dès lors que l'on s'écarte de sa solution de base.
Il faut déjà réfléchir par rapport à vos envies/habitudes.
Un poêle à granulé est une solution intéressante mais il faut accepter de le remplir (jusqu'à 1 fois par jour en pleine saison), de le nettoyer, de construire son plan autour (pour qu'il soit le plus efficace possible), etc...
Le plancher à l'avantage de ne pas prendre de place = on place les meubles où l'on veut + sol chaud. Mais apparemment vous ne souhaitez pas en avoir un donc ça l'élimine d'office.
Avant de voir le prix, essayer déjà de voir ce qu'il vous conviendrait le mieux.
Aujourd'hui on distingue 3 configurations très courantes :
- Chauffage gaz + solaire (ou ballon ecs thermo si mauvaise orientation ou budget très serré à l'investissement)
- Poêle + ballon ecs thermo
- PAC (avec parfois ballon ecs thermo découplé)
#72 - exover - 04 Août 2017
Bonjour,
Comme beaucoup j'ai du mal à choisir la meilleur solution de chauffage et ECS, en effet nous comptons construire à persan dans le 95, le terrain est exposé sud/nord (à peu près). La maison sera en rt2012 via un constructeur, ca sera une r+1 d'environs 100m2 sans sous sol 50en haut 50 en bas grosso modo.
Qu'est ce qui est le plus interressant ? Une pac occasionne un surcout de 5000€ si je dis pas de bêtise, un système de chauffage au sol basse température (pas franchement fan) est possible et sans surcout. Un chauffage à gaz et poêle est sans sur cout et solaire c'est 1000 ou 2000 de plus (je crois).
Connaissant l'orientation , la taille de la maison et sa situation géographique, que me conseiller vous ? Bien à vous.
#71 - Benjamin (Admin) - 17 Mai 2017
Bonjour Max 59,
Dans le nord, il est vrai que les pompes à chaleur sont peu performantes.
Mais cela vaut aussi pour les ballons d'eau chaude thermodynamiques qui sont en réalité eux-mêmes des pompes à chaleur...
Même si cela peut paraître bizarre, je vous encourage à étudier la question du solaire thermique. En effet, dans le neuf, le surcoût n'est pas si grand et le couplage avec une chaudière gaz est relativement facile. Même dans le nord, le potentiel solaire est suffisant pour avoir une rentabilité intéressante et vous avez en plus une vraie source d'énergie renouvelable (car le ballon thermodynamique fonctionne toujours à l'électricité...).
En sachant qu'il semble y avoir des aides de la région haut de france.
Mais si vous passez par un constructeur, il peut vous annoncer un surcoût prohibitif simplement parce qu'il n'a pas l'habitude d'en faire et que c'est moins rentable pour lui......
#70 - Max59 - 08 Mai 2017
Bonjour,
Dans le cadre d'une future construction qui se situera dans le Nord, je m'interroge concernant les différentes solutions qui me sont proposées par mon constructeur.
Il m'est conseillé une installation d'une pompe à chaleur duo avec plancher chauffant. Je m'interroge quant à la fiabilité et le coût d'entretien d'un tel matériel ainsi que son rendement dans une région telle que la nôtre.
Je suis plutôt habitué au gaz et j'opterais pour ma part pour une chaudière à condensation pour le chauffage et un ballon thermodynamique pour l'eau. Est-ce le bon choix selon vous en sachant que la maison devrait être théoriquement bien isolée.
Quid de l'intérêt du plancher chauffant via ce type d'énergie ?
Merci de vos conseils,
Cordialement,
#69 - Marc - 14 Avril 2017
Bonsoir,
Merçi pour votre réponse. Il s'agit bien d'une PAC à fluide intermédiaire (avec capteurs verticaux).
#68 - Benjamin (Admin) - 14 Avril 2017
Bonjour Marc,
Tout dépend déjà dans quel système vous vous trouvez...
PAC à fluide intermédiaire?
A l'arrêt de la PAC (et donc du compresseur), les pressions vont s'équilibrer et le fluide frigo liquide va migrer progressivement vers le point froide (= généralement l'évaporateur).
Sur des installations mal dimensionnées, c'est d'ailleurs un risque de casse du compresseur puisqu'au moment de son déclenchement, il y a un risque d'avoir un "coup de liquide", c'est-à-dire du liquide qui arrive au compresseur.
A moyen terme, on dégrade les roulements du compresseur (usures anormales). En cas de fort coups de liquide, on dézingue carrément le compresseur.
Autrement dit, le cycle continu jusqu'à l'équilibre à l'arrêt de la PAC. Si du fluide frigo est encore évaporé, cela ne pose pas de problème particulier.
Concernant la régulation, le circuit géothermique (qui n'est constituer en fait que d'un circulateur) est indépendant et peut donc fonctionner 24h/24h.
Cela permet de s'assurer que le circuit géothermique fonctionne quand la PAC est en demande.
#67 - Marc - 04 Avril 2017
Bonjour,
Je me pose certaines questions par rapport au fonctionnement d'une PAC.
Quand le thermostat d'ambiance indique que la bonne température est atteinte dans la maison, le système de chauffage de la maison s'arrête (en coupant la circulation des radiateurs ou du plancher par exemple). Le compresseur doit alors impérativement s'arrêter aussi (Il stoppe ainsi la condensation du gaz, et par là, le transfert de la chaleur contenu dans celui-ci au système de chauffage de la maison). Une partie du gaz évaporé n'est donc pas forcément condensé entièrement à chaque fois. Ce gaz non condensé est-il mis "en attente" jusqu'à ce que le thermostat demande à nouveau de fonctionner ou est-il dilaté systématiquement par le détendeur?
Le système de captage d'énergie dans le sol, lui, est apparemment indépendant du thermostat d'ambiance . Se met-il en route automatiquement quand il n'y a pas/plus de gaz évaporé dans le condenseur, et le stock ainsi en attendant la demande du compresseur, ou seulement au moment de la demande?
Je vous remercie pour votre réponse.
Cordialement.
#66 - Benjamin (Admin) - 05 Mars 2017
Bonjour,
@Christion16110 : Effectivement, la panne d'un ventilateur peut entraîner d'autres problèmes comme faire monter le système en pression.
@Jlk : Avec autant d'informations, il faut une boule de cristal pour vous répondre... C'est d'ailleurs bien pour ça que vous ne trouvez pas votre réponse...
Globalement:
- Climat froid plutôt chaudière gaz
- Climat tempéré, performances similaires gaz/PAC
- Climat chaud, plutôt PAC
Mais cela dépend aussi des besoins énergétiques de la maison...(climat, surface, niveau d'isolation, exposition, habitude de chauffe, ....).
#65 - Jlk - 04 Mars 2017
Bonjour, je dois remplacer ma pac qui n'a jamais tres bien fonctionnée. J'hésite ente une chaudière gaz de ville et une pac air/eau Je n'ai pas trouvé la différence de consommation entre les deux solutions. J'ai un plancher chauffant. Je connais tous les avantages et inconvénients, il me reste plus que cette question. Cordialement
#64 - Christian16110 - 01 Mars 2017
Bonjour,
J'ai une PAC, Roca YCSA 26, qui possèdent 2 ventilateurs.
L'un des deux est tombé en panne et je ne l'ai pas encore changé par manque de budget.
Suite à une fuite sur le circuit R407C, j’ai fait intervenir un chauffagiste qui m’a réparé la fuite : coût de son intervention 1600€ (Vidange du R407C + Azote + recharge R407C).
Un mois et demi après, la réparation ne tient pas et une nouvelle fuite apparaît.
Le chauffagiste me dit que c'est à cause du ventilateur en panne qui fait monté la pression du circuit.
Il se considère donc à demi responsable.
Pouvez vous me dire que c'est à cause du ventilateur en panne qui fait monté la pression.
Aussi, il avait mit un ruban adhésif sur sa réparation. Il me dit que c’est pour éviter la corrosion.
Est-ce vrai qu’un ruban adhésif évite la corrosion ?
Cordialement
#63 - Benjamin (Admin) - 23 Janvier 2017
Bonjour lapilorge,
La loi d'eau est dans la régulation de la pompe à chaleur (donc soit un module externe, soit directement sur la machine).
Vous trouverez ce paramétrage sur la notice (quelle marque et quel modèle?)
#62 - lapilorge - 20 Janvier 2017
Merci pour ces renseignements que nous ne connaissions pas du tout;
Par contre ou se fait cette régulation (loi d'eau)? au niveau des nourrices?
#61 - Benjamin (Admin) - 20 Janvier 2017
Bonjour lapilorge,
La pompe à chaleur doit être réglée en fonction de la température extérieur, via une loi d'eau, voir sur cet article :
http://conseils-thermiques.org/contenu/regulation_chauffage.php#4
Votre soucis est typique d'une loi d'eau trop basse sur les températures basses.
Remontez-là progressivement (pour l'ajuster au mieux) et vous n'aurez plus ce soucis.
Par exemple si le départ est fixé à 40°C pour -10°C, diminuez le à 35°C. 48h après, remontez ou descendez un peu selon s'il fait encore trop chaud ou trop froid.
#60 - lapilorge - 20 Janvier 2017
Bonjour,
Nous avons un système de chauffage au sol à eau par ballon aérothermique et pompe a chaleur air*eau. Celui ci chauffe le plancher et l'eau chaude sanitaire.
Mais on se rend compte que plus il fait froid dehors plus il fait chaud à l'intérieur, très désagréable, obligé d'ouvrir les fenêtres et sol chaud. Alors que la température est programmée au minimum (15degres) pour justement essayer de diminuer cette chaleur mais rien n'y fait; par contre des que les températures extérieures sont plus douces (10°) il fait bon à l'intérieur. Comment faire pour réguler le chauffage?
Cdlt
#59 - hallaixe - 19 Janvier 2017
Nous avons choisi un constructeur.
Merci pour votre aide très efficace.
#58 - Benjamin (Admin) - 19 Janvier 2017
Bonjour,
Avez quels professionnels comptez-vous construire? Architecte, maître d’œuvre, constructeur?
Ils pourront vous dire les coûts approximatifs selon la région, la surface et les autres points techniques à prendre en compte (longueur de réseaux, etc...).
Pour l'impact sur les consommations, vous pouvez faire appel au bureau d'études thermiques qui est (sera) retenu pour faire l'étude thermique obligatoire.
#57 - hallaixe - 19 Janvier 2017
re,
Où pourrais je avoir cette simulation de coût (investissement et entretien) avec une reponse rapide?
merci d'avance.
#56 - Benjamin (Admin) - 19 Janvier 2017
Re,
Comme dit avant, il faut faire une étude précise pour savoir lequel sera le plus intéressant. Les 2 solutions sont compétitives sur le papier (le gaz consomme un peu plus de kWh qu'une pompe à chaleur mais son prix au kWh est moins élevé).
Le bureau d'études pourra faire 2 simulations pour voir lequel sera le plus intéressant.
#55 - Hallaixe - 19 Janvier 2017
Merci benjamin pour la reponse rapide et precise.
Par contre conclure sur le gaz est aussi competitif que l électricité ne m aide pas beaucoup plus dans mon choix
#54 - Hallaixe - 19 Janvier 2017
Merci benjamin pour la reponse rapide et precise.
Par contre conclure sur le gaz est aussi competitif que l électricité ne m aide pas beaucoup plus dans mon choix
#53 - Benjamin (Admin) - 19 Janvier 2017
Bonjour hallaixe,
En RT 2012, il faut oublier le chauffage électrique à l'étage...L'électricité est beaucoup trop pénalisée pour qu'il soit possible de mettre du chauffage électrique.
Le gaz à l'avantage de pouvoir chauffer sans soucis des radiateurs (en plus d'un PC). Les PAC peuvent aussi le faire mais leurs performances sont moindres (cela dépend aussi du climat?). Plusieurs solutions peuvent donc s'envisager (selon surface, orientation, climat,...) :
- Chauffage gaz (PC + radiateurs à l'étage) + Ballon ECS Thermo
- Chauffage gaz (PC + radiateurs à l'étage) + Ballon solaire (avec appoint gaz) -> = quasiment plus d'électricité! L'investissement n'est pas beaucoup supérieur à la solution précédente et c'est une vraie solution d'énergie renouvelable. (Le ballon ECS Thermo est considéré comme tel alors que ce n'est pas le cas).
- Pompe à chaleur (PC + radiateurs à l'étage) + Ballon ECS Thermo (ou production directement par la PAC)
La solution 100% plancher chauffant est également tout à fait envisageable (et donne un peu plus de crédit à la pompe à chaleur).
D'un point de vue financier, il faut faire une étude précise pour connaître la différence de coût d'installation et le coût de fonctionnement. Mais le gaz est de toute façon compétitif face à l'électricité.
#52 - hallaixe - 19 Janvier 2017
Bonjour,
Nous allons faire construire une maison à étage. quel type de chauffage est le mieux aujourd'hui? PAC ou gaz de ville? à combiné avec un ballon thermodynamique.
Sachant que nous allons avoir plancher chauffant RDC et radiateur electrique a l'étage.
Merci d'avance.
#51 - Benjamin (Admin) - 07 Janvier 2017
Bonjour Geraldine42,
2 choix pour moi sont à retenir :
- Plancher chauffant au sous-sol et on garde les radiateurs à l'étage s'ils ne sont pas percés (les vieux radiateurs étant souvent surdimensionnés + lourd = possibilité de baisser la température + inertie).
Concernant une pompe à chaleur ou le gaz, cela dépend de l'investissement (normalement une installation gaz est moins cher, sauf s'il faut faire un raccordement). A l'usage, la pompe à chaleur sera un peu moins coûteuse, mais attention au prix d'entretien et aux risques de panne (généralement plus coûteuses).
- Ou poêle à granulés au sous-sol, idéalement canalisable avec appoint électrique (radiants électriques) à l'étage.
Les chauffages électriques inertie ne sont valables que pour des pièces de vie (et encore). Dans des chambres, il vaut mieux s'orienter vers des radiants électriques.
Dans tous les cas, avec un artisan RGE et le matériel éligible, il y a un crédit d’impôt de 30% sur les pompes à chaleur, les chaudières gaz à condensation et les poêles à granulés.
N'hésitez pas à revenir vers vous pour plus de précisions.
#50 - Benjamin (Admin) - 06 Janvier 2017
Bonjour frede80,
Sans plus d'information, il est relativement difficile de répondre. Cependant, on peut partir sur quelques calculs faits
sur un coin de table.
Imaginons vos besoins en énergie à 30000 kWh dont 20000 kWh pour le chauffage (dont 2000 kWh grand froid).
Cela représente un cout d'environ 3000€ au propane, dont 2000€ pour le chauffage.
Avec une pompe à chaleur et un cop sur l'année de 2,5, cela donne :
Besoin chauffage 18000 kWh, conso électrique 7200 kWh, coût 1080€.
Idéalement, il faut une pompe à chaleur capable de produire de l'ECS (surcoût 1000€).
Avec le même COP, et le propane qui reste en secours :
Besoin énergie PAC 28000 kWh, conso électrique 11200 kWh, coût 1680€
Cela donnerait donc :
Coût actuel : 3000€ de propane + 100€ d'entretien = 3100€ /an
Coût PAC uniquement chauffage : 1080€ d'électricité + 100€ entretien PAC + 1200€ propane + 100€ entretien = 2480€
Economies = 620€/an. En prenant un investissement à 8000€. Cela donne une rentabilité à 13 ans.
Coût PAC chauffage + ECS (propane gardé en secours) : 1680€ d'électricité + 100€ entretien PAC + 200€ propane + 100€ entretien =
2080€
Economies = 1020€/an. En prenant un investissement à 9000€. Cela donne une rentabilité à 9 ans, ce qui est relativement
raisonnable. Le coût dépend de l'installation actuel, sachant qu'il y a un crédit d'impôt de 30% sur les pompes à chaleur.
Globalement, les hypothèses prises ici sont plutôt en dévafeur de la PAC.
Pour un calcul un peu plus détaillé, n'hésitez pas à m'indiquer votre conso de propane actuel + la facture.
Mais d'une manière général, oui, la conso électrique va augmenter, mais les conso de propane vont plus diminuer = économies.
#49 - Geraldine42 - 06 Janvier 2017
Vous allez peut être me sauver la vie car je dors plus à cause du choix de chauffage que je dois faire, je viens d'acheter une maison 1960 un étage de 70m2 (ma chambre + 3 ch pour mes 3 enfant)et un sous sol que je dois aménager en salon cuisine également de 70m2, je suis entrain de faire l'isolation par extérieur + combles et fenêtre double vitrage , c'est chauffé au fioul avec vieux radiateurs a changer, une installation gaz coûtera dans les 15000 € une pac air eau 10000€, et un planchet chauffants au soussol s + radiateur électrique a inertie dans les chambres dans les 8000€, sachant que je suis de Saint etienne dans la Loire, et que etant une maman seule je ne pourrais pas me permettre de payer plus tard de payer des frais si jamais des grosses pannes, jai presque epuisé ce que jai dans les traveax l'isolation, que me conseillez vous ? Que me conseillez vous svp je n'y comprend pas grand chose et chaque artisan prêche pour sa paroise, il y a un ancine conduit de poêle dans le sous sol,
#48 - frede80 - 02 Janvier 2017
bonjour, nous venons d'acheter une longère chauffée au propane qui nous coûte un bras chaque hiver, mon installateur me conseille une pompe à chaleur couplée avec la chaudière existante pour la production d'eau chaude et le relais pour les grands froids , beaucoup de personnes me disent que ma consommation électrique va exploser, je ne sais plus quoi penser, que me conseillez-vous la maison fait 160 m2 sur 100 m2 de terrain et elle encore mal isolée nous y travaillons
merci pour vos conseils
#47 - JLB29P - 06 Décembre 2016
pour zizou :
Il faut indiquer la région où vous vous trouvez, ou plus utilement les températures mini, la durée de la période froide...
Quant à remplacer une PAC en raison de son âge, ce n'est pas forcément nécessaire. Est-elle encore efficace ? Peut-être est-elle encore rentable en dehors des périodes les plus froides ?
#46 - Benjamin (Admin) - 06 Décembre 2016
Bonjour zizou,
Quel est le chauffage principal de la maison? Est-ce que la chaudière peut alimenter tout le circuit de chauffage?
#45 - zizou - 28 Novembre 2016
Bonsoir doit on remplacer une pompe a chaleur qui a 25 ans sachant qu'il y a une chaudière a condensation plus un ballon d'eau plus des panneaux solaires merci de me renseigner
#44 - JLB29P - 08 Novembre 2016
Le circulateur est une pompe qui force l'eau à circuler dans les tuyaux (utile lorsque la convection naturelle n'est pas suffisante)
Utilisez "recherche d'image" circulateur, vous verrez à quoi ça ressemble. Cela dit, il n'est pas possible, à distance, de savoir si votre installation en nécessite.
Appliquez un thermomètre à différents endroits, sur les murs, pour savoir si l'isolation est correcte (le laisser 1H à chaque fois) et relevez les températures.
En principe, l'air chaud montant, il devrait faire plus chaud au plafond et vers le haut des murs, sauf si l'isolation d'un mur ou du grenier est mauvaise.
#43 - Didine - 08 Novembre 2016
Pour répondre à vos questions, toutes pièces de la maison sont équipés de ce chauffage à eaux avec un robinet thermostatique. Réglé au maximum dans cette chambre. Et donc commander par la PAC. Il chauffe comme les autres. Je ne comprends pas de quoi vous parlez en disant circulateur. Après, nous nous posons aussi la question sur l isolation. Est-ce que les personnes ont bien fait le travail ? Car nous avons eu clé en main, donc pas pu surveiller à l étage.
#42 - JLB29P - 07 Novembre 2016
Pour Didine:
Comment sont chauffées la salle de vie et la chambre ?
S'il y a chauffage au sol dans la salle de vie et radiateur dans la chambre, ça peut expliquer une forte différence.
Lorsque la salle est assez chaude, si le thermostat qui commande la PAC y est situé, le message envoyé à la PAC est: "il fait assez chaud" sans se préoccuper de la température de la chambre !
Y a-t-il dans cette chambre un robinet thermostatique sur le radiateur (si ce radiateur est à eau chaude)? Et y a-t-il un circulateur qui oblige l'eau chaude à y circuler (au cas où la convection naturelle n'y suffirait pas) ?
Et bien entendu, l'isolation de cette pièce est-elle bonne ?
Dans mon cas particulier, l'installateur n'avait pas prévu de thermostat à l'étage, donc seul celui régulant le plancher chauffant servait de consigne pour la PAC. Les chambres étaient insuffisamment chauffées (jusqu'à ce qu'on en ajoute un).
#41 - Didine - 07 Novembre 2016
Bonjour, nous avons fait construire une maison et cela fait un an que nous l habitons. Elle est donc équipé de la pompe à chaleur avec chauffage à eau. Dans la salle de vie il fait souvent 22 degrés mais dans une chambre à l étage, de 18 m2, avec fenêtre lucarne reste froide. Ce matin, il faisait 8 degrés dehors et seulement 15 dans cette pièce qui est la chambre de notre bébé. Je voudrais savoir pourquoi ? Et si vous pouviez m aider à trouver une solution à ce problème svp ?
#40 - JLB29P - 03 Novembre 2016
Note à Marine :
La première question à vous poser: où habitez-vous ? ou plus exactement, quelles sont les températures mini et pendant combien de temps ?
Pour donner un élément de comparaison, j'utilise une pompe à chaleur depuis 8 ans, avec plancher chauffant et radiateurs basse température, j'en suis pleinement satisfait (les problèmes de pannes et de bruit dus à une mauvaise installation initiale mis part), MAIS il fait rarement moins de -4°C et pendant 1 semaine par an ici !
Des parents qui avaient opté pour une chaudière à granulés ont dépensé en un mois ce que d'autres dépensent en un an ! avant de comprendre que le vrai problème chez-eux était l'isolation (dans le Poitou). En utilisant un banal pyromètre infra rouge (acheté moins de 50€ en grande surface), j'avais pu mettre en évidence un gouffre à calories (un gros défaut d'isolation en haut des murs périphériques). C'est rarement aussi flagrant, mais les ponts thermiques contribuent souvent à contrarier une bonne isolation générale...
On leur a depuis, vendu un ballon thermodynamique, bonne idée en soi un ballon couplé à une petite pompe à chaleur), mais le margoulin qui l'a installé prend l'air tiédi de la cave et renvoie l'air froid dans la même cave ! d'où refroidissement de la maison par le sol, condensation (qui amoindrit l'isolation !) et le ballon brassant de l'air de plus en plus froid voit son rendement baisser tout en fonctionnant de plus en plus souvent ! Alors qu'il suffisait de canaliser l'air froid pour le renvoyer dehors !
#39 - Benjamin (Admin) - 03 Novembre 2016
Bonjour Marine,
Si l'ajout d'isolation joue sur votre confort, elle agit aussi, de fait, sur les consommations...
Cela améliorera le confort en hiver comme en été (et au passage, moins de besoin = une PAC qui arrive à mieux chauffer).
Pour le coût, vous pouvez effectivement passer par des pro, ou bien acheter 20 rouleaux de LdV NUE (sans pare-vapeur) en 200 mm et les dérouler vous-même pour moins de 800€.
Une solution poêle à granulés + appoint dans la ou les 2 pièces les plus éloignées n'est pas vraiment un retour en arrière. Les chambres n'ont pas besoin d'être aussi chauffées que la pièce principale et la diffusion de la chaleur est relativement satisfaisante (mais dépend de la configuration de la maison).
Pour ce que vous appelez la "puissance de chauffe", il faut penser qu'il y a 30 ans, les planchers chauffants n'étaient pas forcément limiter de la même manière en température (limitation à 28°C en surface). Ce qui peut donner une sensation de plancher plus froid.
Pour ce qui est des devis, le gain du changement du ballon thermodynamique qui a tout juste 10 ans sera très faible.
#38 - Marine - 02 Novembre 2016
Merci Benjamin
c'est l'échangeur d'eau qui est concerné : donc moins pire en effet. 1er devis 1 645 €, j'attends le 2ème.
Concernant un changement de PAC, sur un des 2 devis, le prix de la PAC TTC est soit :
de 6 805 € TTC (sans changer le ballon thermodynamique) + 1400 € de pose installation + désembouage
de 8700 € TTC (avec changement du ballon thermodynamique) + 1400 € de pose installation + désembouage.
J'ai fait vérifier l'état de la laine de verre par 3 professionnels. Pour les 3, elle est en bonne état. Eventuellement rajouter une nouvelle couche sur l'existant : coût de 3000 € par les 3, qui serait une solution de confort et non d'impact sur la facture électrique.
J'ai dû mal à me projeter sur des radiants éléctriques, appréciant le plancher chauffant et cela depuis 30 ans. C'est depuis le passage de ma chaudière propane à la PAC que je suis moins satisfaite, n'ayant jamais retrouvé la même capacité de puissance de chauffe pendant les 3 mois d'hiver.
Votre solution de radiants électriques me donnent le sentiment d'un sacré retour en arrière avec la concentration de la chaleur à des endroits très précis et non pas répartie sur l'ensemble de la maison.
J'attends avec impatience mon 2ème devis de réparation de la PAC existante.
Cdlt
#37 - Benjamin (Admin) - 01 Novembre 2016
Bonjour,
@Gilles Br (et JLB29P) : Une PAC suffisamment bien dimensionnée doit normalement pouvoir chauffer une maison sans chauffage d'appoint. La présence d'un insert permet de diminuer les besoins de la PAC lorsque celle-ci n'est plus très performante (lorsque la température descend en dessous de 0).
@Marine : Quel est l'échangeur concerné? (fuite d'eau ou fuite du gaz?). Dans le cas d'une fuite de gaz, il y a également fuite d'huile et donc problème de lubrification du compresseur (= problème potentiel du compresseur HS dans quelques mois). Dans le cas de l'échangeur à eau, c'est moins problématique.
Un réinvestissement à 9000€ paraît relativement démesuré.
Ordre des priorités :
- Faire la réparation pour moins de 1000€ si cela est possible
- Vérifier l'état et l'épaisseur de la laine de verre (qui doit s'être tassée en 20 ans) et en rajouter (laine de verre nue) pour atteindre au moins 30 cm.
- Réfléchir à une autre solution de chauffage pour la prochaine saison de chauffe. Avec une analyse (confort, contrainte et coût de fonctionnement = 600 € de pellet ou 1000€ d'électricité pour 10000 kWh de besoin en chauffage) à faire entre le ré-investissement dans une PAC et un poele à granulés par exemple (avec 2 ou 3 radiants électriques en appoint dans les pièces les plus éloignées). La solution propane est devenue obsolète (et notamment au regard du prix du propane, mieux vaut passer en radiants électriques!).
#36 - Marine - 31 Octobre 2016
Bonjour
J'habite une maison construite en 1997 de 110 m2, de plein pied, avec de nombreuses baies vitrées exposées ouest et surtout sud et isolation laine de verre dans les combles perdues .
Ma PAC nexa installée en 1997 connait des problèmes de fuite sur l'échangeur.
Un ballon thermodynamique de 400 litres installé en 2007 vient compléter la PAC.
Je m'interroge sur, soit :
a) une réparation dont le coût varie entre 500 et 1700 € selon les entreprises. Mais n'es t ce pas le début d'une série de problèmes ?
b) un changement de PAC (2 devis entre 9 000 et 11 500 €) : coût élevé pour une énergie pas propre et 3 mois d'hiver (janvier, février, mars) où le chauffage est insatisfaisant (pas assez de chaleur dans la maison).
Les nouvelles PAC semblent plus performantes et proposent une alternative de complément mais qui reste éléctrique donc toujours une énergie non propre. PLus un contrat d'entretien annuel de 150 € environ.
J'ai consulté plusieurs forums depuis quelques jours et je constate qu'il y a beaucoup de déboires et de nombreux mécontentements concernant les PAC.
Est il intéressant d'ajouter un panneau solaire sur le toit (toit dont l'inclinaison est de 10 ° nord) ? un poële à granule ? tout en sachant que ce sont des coûts supplémentaires.
c) une chaudière à condensation au propane (la citerne installée à la construction de la maison est toujours enterrée dans le jardin et alimentée pour la gazinière (pour la cuisine). Dois je repartir vers ce mode de chauffage qui là aussi est non écologique et qui reste aléatoire en terme de coût ?
Ma consommation électique tourne autour de 1 000 € /an.
J'aimerais avoir vos conseils, merci d'avance.
Cdlt
#35 - JLB29P - 31 Octobre 2016
Pour Gilles Br...
La première solution: demander aux anciens occupants !
Et tout dépend de la région où se trouve cette maison !
Par comparaison, des voisins ont aussi une maison récente équipée comme la vôtre, ils ont besoin d'un appoint dans les salles d'eau, et d'une cheminée (parfois seulement) dans le séjour (plus pour le plaisir que pour la chaleur, sauf lorsque le chauffage n'est pas en service).
Mais ils sont en Bretagne, pas en Savoie !
#34 - Gilles Br... - 31 Octobre 2016
Bonjour, je projette d'acheter une maison récente (2005) équipée d'un PAC air/eau qui chauffe les planchers du RDC et de l'étage ainsi que le ballon d'eau chaude. Il n'y a pas de chauffage d'appoint, si ce n'est qu'un insert...
Dois-je prévoir un équipement complémentaire ?
#33 - Benjamin (Admin) - 10 Octobre 2016
Bonjour breizhy,
Quel modèle de PAC (c'est écrit quelque part sur l'unité extérieure)? Vous n'avez pas la notice d'utilisation?
#32 - breizhy - 08 Octobre 2016
bjr je viens d acheter une maison équipée d une pompe à chaleur ( aérothermie) je voudrais remettre le chauffage mais ma pompe ne démarre pas il y a un symbole avec un oeil et une clé qui clignote.
#31 - Benjamin (Admin) - 23 Août 2016
Bonjour What,
Effectivement, il n'est pas possible de savoir d'où vient son électricité.
Cependant, en souscrivant à des offres 100% EnR, on s'assure que la totalité de ce que l'on consomme a été produit par des énergies renouvelables (Garantie d'Origine / Certificat vert), mais pas de manière locale.
N'importe quel fournisseur peut donc proposer une offre 100% EnR, peu importe sa production, du moment qu'il achète suffisamment de certificats verts.
Seul un fournisseur se distingue, Enercoop, par la totalité de sa production réalisée par des "petits" producteurs d'énergie renouvelable.
#30 - What - 23 Août 2016
"certains fournisseurs d'électricité proposent des offres 100% énergie renouvelable"
C'est tout simplement impossible. Qu'on soit chez Engie ou d'autres concurrents, c'est la même électricité qui passe dans le réseau. On ne choisi pas l'électricité qu'on recoit.
#29 - Benjamin (Admin) - 12 Juillet 2016
Bonjour lange78,
Avec une différence si importante, le choix se porte logiquement vers le gaz.
Le constat est simple.
Imaginons que vous payez aujourd'hui 2000€ de fioul/an.
Avec un nouvelle chaudière gaz + le prix du gaz on arrive à (minimum) 30% de réduction soit 1400€/an.
Avec une PAC, on a un COP de 3 de moyenne donc on divise par 3 mais on rajoute 50% de différence entre le prix du fioul et celui de l'électricité.
Cela fait :
- Fioul 2000€/an
- Gaz 1400€/an
- PAC 1000€/an
On a donc une différence d'environ 400€/an entre le Gaz et une PAC. La différence d'investissement de 15000€ donne un temps de retour sur investissement de 38 ans. Donc cela ne sera jamais rentable.
Ceci étant dit, une différence de 15000€ me paraît très élevée, puisque on peut tabler sur un coût d'installation de la PAC à 15000€ - 30% de crédit d'impot... (sauf dans le cas où l'on change les émetteurs de chaleur?).
Avez-vous pensé à mettre un poêle à granulé avec la chaudière gaz en appoint (pour les pièces éloignées)? L'investissement sera toujours inférieur à celui de la pompe à chaleur et vous avez une solution de chauffage chaleureuse, confortable, rentable et "environnementale"?
#28 - lange78 - 12 Juillet 2016
bonjour,
nous avons une maison (meulière années30) de 150 m2 chauffée au fuel, nous venons de faire isoler les combles et changer toutes les portes et fenêtres et nous hésitons vraiment entre PAC air/eau et gaz apparemment l'économie sur la facture est plus conséquente avec la PAC, mais l'investissement est énorme :les devis font ressortir une différence de 15000 euros quand même! la PAC proposée est une marque allemande haut de gamme (Stiebel), la chaudière gaz une Frisquet
entre énergie fossile (bof) et électricité (éventuellement renouvelable mais quel coût!), le choix est compliqué, je suis donc preneuse de tout témoignage me permettant de trancher enfin...merci
#27 - Benjamin (Admin) - 01 Juillet 2016
Bonjour iroise,
Effectivement, il n'y a pas qu'EDF et certains fournisseurs d'électricité proposent des offres 100% énergie renouvelable.
#26 - iroise - 29 Juin 2016
dans vos propos vous parlez des abonnements EDF mais EDF n'est pas le seul fournisseur d’électricité! pourquoi faire de la publicité pour une seul fournisseur d’électricité; vous devriez parler de fournisseur d’électricité ; moi je suis chez un fournisseur d’électricité entièrement renouvelable!!
#25 - Benjamin (Admin) - 09 Mai 2016
Bonjour Mama,
La pose d'une PAC air/air est possible avec un chauffage électrique. Toutefois, les PAC air/air sont peu performantes et ne bénéficient plus du crédit d'impôt.
La mise en place d'un poêle à bois ou à granulés (solution que nous privilégions) est également tout à fait compatible (et bénéficie de 30% de crédit d'impôt).
La surface de 85m² permettra un chauffage quasiment exclusif au bois (ou au granulés) ce qui en fait la solution la plus vertueuse et la plus économique.
#24 - Mama - 09 Mai 2016
Bonjour,
j'ai une rénovation de maison datant de 1960 de 84.17 m², actuellement chauffé à l'électrique, j'aimerais savoir si il était possible de coupler l'electrique avec une PAC ou un poêle à bois sachant que la maison se situe dans le sud, j'aimerais que l'installation respecte le developpement durable avec des énergies renouvelables, j'aimerais avoir votre avis, que me conseillez-vous?
Merci d'avance
#23 - Benjamin (Admin) - 07 Avril 2016
Bonjour,
@Benjamin K,
Effectivement, la solution d'un chauffage au sol couplé à un poêle paraît être une bonne solution.
Il faut cependant pour cela avoir une isolation du sol suffisante (mini 80 mm).
La solution de la VMC Double Flux ne permettra pas réellement de redistribuer l'air chaud, cela serait plutot le rôle d'un déstratificateur. De plus, une VMC DF impose une bonne étanchéité à l'air ce qui n'est pas toujours évident à obtenir en rénovation, même si on a ici une ITE qui facilite l'étanchéité.
@jean-chris : Les PAC air-air ne sont pas éligibles au crédit d'impôt (car leurs performances ne sont pas suffisantes). De ce fait, ce n'est pas une solution très avantageuse, d'autant que cela signifie remettre des éléments de chauffage un peu partout dans la maison. De plus, les éléments font parfois du bruit et provoque des courants d'air pas forcément agréables.
A l'inverse, la solution d'un poêle à pellet avec 30% de crédit d'impôt permet un investissement moins élevé, en plus de tous les atouts du chauffage aux pellets (plus écologique, moins cher, plus chaleureux, ...).
#22 - jean-chris - 06 Avril 2016
Bonjour Xavier,
merci de votre réponse.
Je ne crois pas qu'il soit question de radiateurs à eau. Je pensais à une PAC air-air pour une pièce de vie de 38 m2 avec un split.
amicalement
#21 - Benjamin K - 06 Avril 2016
Bonjour à tous,
Actuellement en pleine préparation pour la rénovation d'une maison avec sa grange attenante.
Nous sommes bloqué par le choix du moyen de chauffage.
Je vous explique:
La maison est actuellement en deux partie. Une partie habitation et une grange accolée (garage et chaufferie au RDC et un plateau à l'étage).
L'idée est d'aménager le plateau de la grange pour faire notre salon et une chambre d'amis.
La partie habitation est actuellement chauffée avec une chaudière à fioul installée il y a 5 ans.
Par contre la partie grange n'a pas encore de système de chauffage.
Avant de penser au moyen de chauffage, voici ce que nous avons prévu pour la partie isolation de la maison:
- ITE 140mm sur les facades EST et OUEST (la maison est mitoyenne SUD et NORD).
- Rails placo + BA13 et 140mm de laine de verre contre le mur mitoyen dans la grange.
- Dépose et repose de la toiture pour installer un écran sous toiture type REWASI.
- 300mm de laine de verre sous les rampants.
En considérant que la partie habitation restera chauffée au fioul, comment chauffer le salon?
Voici les dimensions de la pièce:
Surface au sol environ 109m²
Hauteur sous la faitière 5.2m
Volume environ 440m³
Sachant que nous voulons garder la hauteur total pour conserver une partie de la charpente apparente.
Le salon se trouvant au dessus d'un garage non isolé nous avons prévu d'isoler le sol du salon et recouler une dalle.
Après la visite de plusieurs artisans, toutes ces personnes m’ont conseillé des moyens de chauffage différents, donc nous sommes un peu perdu.
1ère solution: Isolation de la dalle avec 100mm + chauffage au sol électrique et un poele à pellet.
2ème solution: Isolation de la dalle avec 100mm + chauffage au sol hydraulique couplé sur la chaudière au fioul + poele à pellet.
3ème solution: Pompe à chaleur air/air avec deux sorties croisées et chauffage au sol hydraulique couplé à une nouvelle chaudière électrique.
4ème solution chauffage au sol électrique en appoint et poele à pellet avec VMC double flux pour redistribuer l'air chaud d'en haut vers en bas.
Chacun prêche pour sa paroisse et m'assure que sa solution est la plus efficace, efficiente...
Je suis bien conscient que les travaux d'isolation apportés permettront de limiter les déperditions de chaleurs mais j'ai du mal à trouver la solution la "moins pire"
Voici mes avis sur les différentes solutions:
1ère: chauffage au sol électrique cher et capacité de chauffage limitée.
2ème: Coût en fioul pour chauffage au sol hydraulique excessive.
3ème: PAC pas d'avis.
4ème: me semble la mieux.
Tous m'ont parlé d'une zone de confort de 2.5m de haut en partant du plancher.
Je me tourne donc vers vous aujourd'hui pour avoir votre avis.
Merci d'avance
#20 - Xavier (admin) - 05 Avril 2016
Bonjour jean-chris,
Dans votre cas, il n'y a pas à hésiter, mieux vaut partir sur un poêle à granulés 8kW avec appoint électrique (déjà existant). En partant sur une pompe à chaleur, vous serez obligé de changer vos émetteurs de chaleur (radiateurs électriques) pour des radiateurs à eau.
A bientôt,
#19 - jean-chris - 05 Avril 2016
et bonjour,
qu'est-ce qui, à votre avis, est le plus intéressant sur le plan financier dans une maison de 1976 tout électrique de 82 m2 mais bien isolée (isolation par l'extérieur, vitrage performant etc) et orientée N/S et donc profitant des apports solaires gratuits :
-un poêle à granulés dans le salon mais permettant de chauffer toute la baraque;
-ou des rayonnants dans les chambres et une pompe à chaleur juste pour le séjour?
merci d'avance de votre commentaire
#18 - Benjamin (Admin) - 29 Octobre 2015
Bonjour Nicolas,
Merci pour ce retour d'expérience intéressant.
Il n'est pas étonnant que le système fonctionne mieux maintenant que vous ne vous en servez plus que 10h/j. En effet cela laisse le temps au terrain de se réchauffer par le soleil de la journée.
#17 - Nicolas - 28 Octobre 2015
Bonjour. Ma maison est chauffée depuis 15 ans par une PAC "Géothermique" (capteurs et plancher chauffant en eau glycolée) de la marque Solterm (qui a fait faillite depuis). Après quelques déboires ayant nécessité l'intervention d'un expert la PAC a été réinstallée de façon fonctionnelle. Aucun entretien n'a été fait depuis 15 ans et ça chauffe toujours ma maison avec 1800 W d'électricité. Au bout de quelques années les tuyaux des capteurs givraient en hiver. Depuis j'ai installé un poêle à bois que j'utilise le jour, la PAC ne fonctionnant plus que la nuit (tarif de nuit). Plus de problème de givre et rendement probablement amélioré. Je suis donc très satisfait de ce mix bois/PAC. Le terrain ne semble pas souffrir du refroidissement, un acacia a même poussé sur la zone de captage.
#16 - Benjamin (Admin) - 12 Mai 2015
Bonjour JLB29P,
Nous sommes bien en France (je ne comprends pas que vous voyez des $...).
Merci pour votre retour d'expérience très intéressant.
Effectivement, les frais cachés rognent trop souvent sur les économies d'énergie réalisables. C'est par exemple le même soucis sur une VMC DF...
Dans le cas des PAC, le manque de fiabilité est l'une des raisons de la baisse d'intérêt vers ce système après l'explosion des ventes il y a une dizaine d'année.
#15 - JLB29P - 06 Mai 2015
Vos calculs étant présentés en $, est-ce à dire que votre site est canadien ? Pourtant, il est fait référence plusieurs fois au midi de la France ...
Ce n'est qu'un détail.
Pour info, je suis équipé d'une PAC de marque CIAT modèle CALEO 60H mono phasée.
Je confirme l'économie sur le chauffage + ECS (en Bretagne, température mini -4°C) Même à cette période, le rendement est encore supérieur à celui de radiateurs radiants.
Coût de fonctionnement: de 30 à 110€ par mois pour une utilisations dans une habitation de 160m2 sur 3 étages avec une isolation imparfaite, 9 radiateurs basse température et un plancher chauffant.
Par contre, les inconvénients imprévus: mauvaise installation de la PAC, engendrant un bruit très anormal pendant 4 ans ! Carte de puissance grillée 4 fois ! semble-t-il à cause d'un démarreur de mauvaise conception (mais le fabricant continue à le préconiser). Autrement dit, les frais peuvent être très conséquents (dont un entretien annuel de 150€ dans mon cas). Avec le plancher chauffant, prévoir aussi un désembouage tous les 3 ans environ (350€).
Donc, des frais à prévoir, dont les vendeurs s'abstiennent de faire état.
Cela dit, je connais un cas d'installation d'une chaudière à granulés qui remporte la palme en matière de couts directs et indirects.
Je ne rends donc qu'un verdict mitigé. D'autre installations de PAC air-air sont silencieuses et très économiques.
#14 - Mo - 16 Octobre 2014
Bonjour,
Quels sont les critères dont il faut tenir compte afin de réaliser un dimensionnement d'une unité de PAC gaz à absorption dans une installation existante de + ou - 500kw de besoins thermique?
Existe-t-il une méthodologie de dimensionnement?
D'avance merci,
#13 - Benjamin (Admin) - 09 Octobre 2014
Bonjour,
L'article a été mis à jour aujourd'hui.
#12 - dingding - 04 Octobre 2014
Bonjour,
cet article m'intèresse, mais j'aimerais savoir à quelle date il a été ecrit, les observations sont-elles toujours valables pour 2014, voir 2015
Merci
#11 - Benjamin (Admin) - 21 Avril 2014
Bonjour mary,
Avant de penser au type de chauffage, il est souvent préférable de réduire les besoins. Cela passe généralement par l'isolation.
L'isolation des combles est une étape très rentable. L'isolation des murs est généralement plus difficile sur ce type de construction, sauf dans le cas où une isolation par l'extérieur est possible. Enfin concernant le plancher, il est souvent difficile de l'isoler.
Une fois l'isolation faite, le choix du chauffage pourra être fait. Concernant les PAC, il ne faut pas oublier qu'il existe une multitude de système (Air/Air, Air/Eau, ...) avec des performances et des émetteurs très différents... Cela dépendra également de la nature de l'activité.
#10 - mary - 27 Mars 2014
Je suis propriétaire d\'un local commercial dont la construction date de 1893. Les sols et plafond sont sur lambourdes de bois.
Est-ce que l\'installation d\'une pompe à chaleur est raisonnable dans ce type de construction ?
#9 - Benjamin (Admin) - 18 Juillet 2013
Bonjour,
Bien entendu, il vaut toujours mieux isoler avant de changer de système de chauffage.
Une PAC consommant 2 à 3 fois moins d'électricité en moyenne, cette solution est donc plus écologique que des radiants classiques, même s'il faut faire attention au gaz présent dans les PAC qui a un fort pouvoir d'émission de gaz à effet de serre. Pour finir, effectivement, les PAC ont de meilleurs rendements dans le Sud puisque leurs performances sont accrues avec la température.
#8 - mifrette - 11 Juillet 2013
Bonsoir,
Je me pose la question de l'opportunité d'un système de pompe à chaleur, sachant que j'ai une maison chauffée à l'électricité de 140 M2(Année 1990). Pas si bien isolée car l'hiver on gêle au rez de chaussée, on a aussi un insert pour le soir ou le Wend. Ne faudrait-il pas commencer d'abord par revoir l'isolation (garage, fenêtres?) Je suis en région parisienne, et il paraît que ce système est plus performant dans le midi. Est-ce plus écologique que le tout nucléaire que représente le chauffage électrique (panneaux rayonnants dans ma maison)Merci pour votre réponse.M
#7 - Dan54 - 27 Janvier 2013
Pour compléter l'aspects des coûts voici une estimation basée sur des coûts d'énergie fin 2012 , arrondi au centime d'euro
Electricité avec radiateurs 0,13$/kwh final utile de chauffage
Electricité avec PAC Cop 2,5 0,05 $/kwh utile
Fioul chauffage central standard 0,11 $/kwh
Propane 0,11 ( condensation ) à 0,15 $/kwh ( dépend du fournisseur aussi )
Gaz naturel distribué 0,06 ( condensation à 0,08 $/kwh
Charbon ( avec un poêle ) 0,09 $/kwh
Bois avec insert d trend 75% et à 60$ le stère 0,09 $ le kwh
Ces prix sont estimés avec des prix et des performances trouvées sur le marché
Noter que les couts du gaz naturels seraient probablement plus élevés sur un marché libre ( au moins au niveau du fioul ) et que le prix de l'électricité exploserait d'un facteur 5 à 6 sans le nucléaire et le thermique classique ( prix d'achat du nucléaire 0,04 $ $/kwh, du thermique 0,1 à 0,15 $/kwh et plus de 0,30 $/kwh pour l'éolien ou le photovoltaïque auxquels il faudra ajouter taxes, TVA frais commerciaux et de distribution )
#6 - Benjamin (Admin) - 30 Décembre 2012
Bonjour,
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec votre point de vue.
En effet, une part non négligeable des gens en situation de précarité énergétique sont locataires et ne sont donc pas responsables des conditions dans lesquelles ils vivent. En rappelant que ces logements sont généralement vétustes ou insalubres.
On peut tout de même noter que l'aide pour la précarité énergétique va être étendue et que divers organismes (ANAH et ADEME) en particulier sont chargés d'accompagner les foyers en situation de précarité énergétique (réalisation d'audit et sensibilisation aux éco-gestes par exemple).
Mais on s'éloigne de la thématique des pompes à chaleur...
Pour y revenir, comme je l'ai dit, les PAC ne sont pas toujours une bonne solution, mais si l'on souhaite utiliser la géothermie, si l'on a pas de gaz de ville, entre autres... cela peut-être une bonne alternative.
#5 - gaston 87 - 29 Décembre 2012
disons que les pac sont une bonne alternative au gaz...propane!!
la précarité énergétique est tout de méme finançiére; lorsqu' l'on a pas les moyens de payer son énergie, comment peut on investir pour isoler son habitat?? toutefois, nos responsables ont choisi la hausse des énergies pour influer sur le fait qu'il est impératif de les économiser;soit,mais tous le monde n'en aura pas les moyens: d'autre part, on peut étre sceptique sur la méthode, car on a fait de méme avec la cigarette, il y a toujours autant de cigarettes fumées.
par contre on pourrait investir dans l'isolation pour les plus démunis, cela couterait cher mais avec des bénèfices à long terme. hélas, on a pris le chemin inverse: on augmente, on taxe, on réduit les aides,on réglemente, on débat, on moralise.... cela va créer la bousculade pour moderniser l'habitat !!
#4 - Benjamin (Admin) - 23 Décembre 2012
Bonjour,
Effectivement, je ne me souvenais plus avoir utilisé l'expression 'la moins chère du marché' et cette erreur est désormais corrigée. Elle reste cependant assez bon marché.
Le coût de l'énergie n'est pas forcément la principale cause de la précarité énergétique. En effet, les logements touchés sont avant tous des bâtiments extrêmement énergivores. Il faut donc pour moi parler de surconsommations énergétiques avant du coût de l'énergie quant on parle de précarité énergétique.
Les PAC sont une bonne alternative au gaz, signifie plutôt : lorsque le gaz naturel n'est pas disponible (ce qui est le cas de nombreux foyers) ou bien qu'un rafraîchissement est nécessaires par exemple.
#3 - gaston 87 - 23 Décembre 2012
loin de moi l'idée de déformer vos propos, car je reste admiratif de votre travail sur le site.
toutefois l'expression< l'énergie la meilleure du marché> induit qu'elle est la moins chére, sinon comment fait vous pour qu'une énergie la plus chére du marché soit de fait la meilleure du marché?? je vous rappele que l'on nous parle de précarité énergitique vis à vis du couts des énergies.c'est que cela ne doit pas étre si bon marché que ça!!
une bonne alternative est une solution à performance égale( pas de doute sur ce point) et à investissement quasi identique.... il y a un fossé financier entre les 2 investissements.quand aux inconvénients que vous énumérez,( bien réels je vous confirme) sont ils compatibles avec une bonne alternative ??
#2 - Benjamin (Admin) - 22 Décembre 2012
Bonjour,
Vous déformez nos propos. En effet, dire que l'électricité reste bon marché n'est pas dire que c'est la solution la moins chère. De plus, si il est vrai que son coût ne cesse d'augmenter, il en va de même pour les autres énergies (y compris le bois qui risque d'être taxé de manière importante d'ici 2014).
Je persiste également à dire que les PAC sont une bonne alternative aux chaudières gaz à condensation, notamment en géothermie où les COP sont intéressants toute l'année avec la possibilité d'une rafraîchissement (dans les zones climatiques ou c'est nécessaire évidemment).
Il faut également rappeler (ce qui sera rajouté prochainement à cet article) qu'il existe des PAC fonctionnant au gaz.
#1 - gaston87 - 22 Décembre 2012
petite erreur en présentation spécifiant que l'électricité est l'énergie la moins chére du marché, je crains au contraire que ce soit l'inverse avec le propane en prenant le prix au KWH, et avec la hausse de la cspe et de janvier 2013 à venir, elle sera la plus chére du marché !! avec un systéme thermodynamique et un cop de 3, on retombe au prix du granulés et pas loin du gaz naturel.dire que les pac sont une bonne alternative au chaudiére gaz à condensation est plus que sujet à caution,surtout si le gaz est du gaz naturel.