Les pompes à chaleur
Les pompes à chaleur connaissent un franc succès avec des ventes qui ont explosé au cours des dix dernières années. Cela s’explique d’une part car les PAC utilisent de l’électricité qui est une énergie facilement disponible et sans nécessité de stockage. D’autre part, elles constituent le seul chauffage capable de restituer plus d’énergie qu’il n’en consomme. Mais cela n’en fait pas pour autant un système « magique » et adapté à toutes les situations. Voici un guide pour peser le pour et le contre de cette technologie séduisante mais qui n’est pas exempte de défauts.
- Types de pompes à chaleur
- Fonctionnement
- Performances
- Dimensionnement
- Confort
- Bruit
- Aspects pratiques
- Environnement
- Prix
- Comparatif
- Vidéo : quel chauffage choisir ?
Les différents types de pompes à chaleur
Toutes les pompes à chaleur fonctionnent sur le même principe. Elles prélèvent de la chaleur dans l’environnement (source froide) puis augmentent sa température pour la restituer dans le logement (source chaude).
Pompes à chaleur aérothermiques : air-air et air-eau
On distingue d’abord les PAC dites « aérothermiques » qui captent de la chaleur dans l’air extérieur. Dans le cas d’une pompe à chaleur air-air, la chaleur est distribuée à l’intérieur par convection forcée (air chaud soufflé dans le logement).
Dans le cas d’une pompe à chaleur air-eau, la chaleur est distribuée par le réseau de chauffage central (plancher chauffant ou radiateurs à eau). Elle peut aussi contribuer au chauffage de l’eau chaude sanitaire avec un appoint électrique.
Pompes à chaleur géothermiques
On trouve aussi des pompes à chaleur dites « géothermiques » qui puisent la chaleur de la terre (dans le sol ou dans l’eau d’une nappe phréatique) pour la transmettre au réseau de chauffage central. Les capteurs peuvent être horizontaux (tubes enterrés entre 60 et 120 cm de profondeur sur une grande surface) ou verticaux (forage compact entre 50 et 150 m de profondeur).
Captage horizontal / Captage vertical / Captage sur eau de nappe (Schémas : Ademe)
Les PAC géothermiques sont capables d’assurer le chauffage de l’eau chaude sanitaire sans appoint.
Fonctionnement des pompes à chaleur
Installées dans de bonnes conditions, les pompes à chaleur sont capables de produire plus d’énergie qu’elles n’en consomment. Cela s’explique car une part de l’énergie est prise « gratuitement » dans l’environnement. Le rôle de la PAC est alors de bonifier cette chaleur pour la rendre adaptée au chauffage du logement et pour ce faire, elle consomme de l’électricité.
Pour élever la température entre la source froide (l’environnement) et la source chaude (la maison), la PAC utilise un fluide frigorigène. Celui-ci va être alternativement évaporé et condensé dans un circuit fermé. Voilà comment cela se passe en détails :
1. Evaporateur : Le fluide se vaporise sous l’effet de la chaleur de l’environnement (air ou terre).
2. Compresseur : La pression du fluide augmente ce qui élève sa température.
3. Condenseur : Le fluide se condense. L’énergie libérée est cédée à la maison.
4. Détendeur : La pression du liquide diminue et sa température s'abaisse.
C’est principalement au niveau du compresseur que la PAC consomme de l’électricité. Mais en définitive, elle produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme, c’est tout l’intérêt du système.
Performances des pompes à chaleur
Le fait que la PAC soit capable de produire plus d’énergie qu’elle n’en consomme est un élément marketing très puissant et il n’est pas rare de croiser des phrases du type « Réalisez jusqu’à 80% d’économies d’énergie ! ». En pratique, les choses sont évidemment beaucoup plus nuancées. Voici quelques éléments pour mieux comprendre.
Coefficient de performance ou COP : Le COP traduit l’efficacité de la pompe à chaleur. Ainsi, un COP de 4 signifie que la pompe à chaleur produit 4 kW pour 1 kW consommé soit 75% « d’énergie gratuite ». Mais prudence, car le COP est souvent donné pour une température de 7°C et ne traduit pas les performances réelles. L’institut Négawatt estime d’ailleurs que le COP « réel » vaut environ la moitié du COP « théorique ».
Illustration d’un COP de 4 avec une PAC air-eau
Coefficient de performance saisonnier ou SCOP : Vous trouverez aussi l’acronyme SCOP qui est un COP donné sur une saison. Mais encore une fois, le SCOP ne traduit pas les performances réelles. Il faut retenir que tous ces indicateurs sont utiles seulement pour comparer les produits entre eux.
Mais alors, comment savoir si une pompe à chaleur sera efficace ? En pratique, les performances dépendent principalement de deux critères :
Environnement (source froide) : C’est assez logique, plus la PAC capte de la chaleur dans l’environnement, moins elle a besoin d’élever sa température pour chauffer le logement. En conséquence, on peut affirmer que les pompes aérothermiques (qui prélèvent de la chaleur dans l’air extérieur) seront moins performantes en zone H1 où le climat est rigoureux.
On évitera les PAC air-air et air-eau en zone H1.
A l’inverse, les pompes à chaleur géothermiques sont adaptées partout car la température de la terre, même à faible profondeur, est plus constante que celle de l’air (autour de 12°C).
Emetteurs de chaleur (source chaude) : Le raisonnement est le même à l’autre bout de la chaine. Plus le chauffage fonctionne à basse température, plus la PAC sera performante. Ainsi, une PAC sera bien plus efficace si elle alimente un plancher chauffant (35°C) plutôt qu’un ventilo-convecteur (60°C).
A retenir : On peut retenir que les PAC air-air constituent le système le moins performant tandis que les PAC géothermiques offrent la meilleure efficacité. Voici un tableau de synthèse :
Système | COP réel |
Radiateur électrique | 1 |
PAC air-air | 2 à 2.5 |
PAC air-eau | 2.5 à 3 |
PAC géothermique | > 4 |
Concrètement, si on remplace des radiateurs électriques (COP de 1) par une PAC air-air (COP de 2), on divise par 2 ses consommations d’énergie et sa facture énergétique.
Dimensionnement des pompes à chaleur
Vous l’aurez compris, les performances des pompes à chaleur sont météo-sensibles, surtout pour les modèles aérothermiques. Cela fait que la puissance nominale des PAC diminue avec le froid. Par exemple, une pompe à chaleur air-eau qui affiche une puissance maximale de 10 kW à 7°C ne pourra délivrer que 7.4 kW à -7°C (-26%). Dans ce contexte, le bon dimensionnement des PAC est primordial.
En cas de sous-dimensionnement : Le risque est que logement ne soit pas suffisamment chauffé et que les occupants aient froids quand les températures extérieures sont trop basses.
Installation d’une PAC air-eau sur plancher chauffant de 10 kW dans une maison de 160 m² en Aveyron (Ets Puech Associés)
En cas de sur-dimensionnement : Le coût de l’installation sera plus élevé (grosse puissance) et la PAC risque de réaliser des cycles « marche-arrêt » trop fréquents et d’user prématurément le compresseur.
Etude thermique : Une étude thermique par un professionnel est donc impérative. Elle devra prendre en compte le lieu d’habitation (climat, altitude), les caractéristiques thermiques de la maison (isolation, déperditions, volume à chauffer) et des émetteurs de chaleur. Les certifications suivantes vous orienteront vers des professionnels qualifiés.
- QualiPAC module « chauffage et ECS »
- Qualifelec PAC1 ou PAC2
- Qualibat PAC
- Qualiforage module sonde
- Qualiforage module nappe
Pensez toujours à vérifier l’ancienneté d’une entreprise ainsi que ces références.
Confort obtenu grâce aux pompes à chaleur
En hiver : Les PAC air-eau et géothermiques qui utilisent le réseau de chauffage central offrent un bon niveau de confort. Le plancher chauffant notamment est très agréable car il fournit une chaleur proche de celle de l’air (35°C) sans aucun appareil visible. Il est toutefois difficile à installer en rénovation. Les radiateurs à eau sont aussi plutôt confortables avec un bon équilibre entre la convection (chauffage de l’air) et le rayonnement (chauffage des corps et des parois).
Le plancher chauffant offre un bien meilleur confort qu’un ventilo-convecteur
A l’inverse, les PAC air-air soufflent de l’air chaud par des ventilo-convecteurs. Il n’y a pas de part de rayonnement dans ces émetteurs de chaleur ce qui fait que le confort perçu est moyen.
En été : Les PAC air-eau et géothermiques peuvent assurer une fonction de rafraichissement en faisant circuler de l’eau froide au niveau du plancher chauffant (abaissement de 3 à 4°C mais difficile à contrôler).
Un PAC air-air en mode « froid » permet une bonne régulation en été
A l’inverse, les PAC air-air réversibles sont capables de rejeter la chaleur du logement à l’extérieur. On parle souvent de climatiseur réversible dans ce cas. La température est bien maîtrisée.
Bruit des pompes à chaleur
L’unité extérieure des pompes à chaleur aérothermiques peut s’avérer bruyante à la fois pour les habitants mais aussi pour le voisinage ce qui peut occasionner des tensions. Ce point n’est donc pas à négliger et on peut citer quelques « règles de bonne conduite » indiquées par l’AFPAC (Association Française pour la Pompe à Chaleur). On veillera notamment à placer l’unité extérieure loin des fenêtres, sur un support désolidarisé de la maison, avec une ventilation qui n’est pas orientée vers le voisinage.
Recommandations (AFPAC) – Mur anti bruit (Fermisol)
Un mur antibruit doit être envisagé si les conditions ne sont pas satisfaisantes. Dans tous les cas, il est préférable d’évoquer le sujet en amont avec ses voisins pour éviter toute incompréhension.
Aspects pratiques des pompes à chaleur
Entretien quotidien : Au quotidien, les PAC ne requièrent quasiment pas d’entretien ce qui en fait un chauffage adapté aux seniors d’autant qu’aucune manutention n’est requise lors du fonctionnement (à la différence de certains chauffages au bois). Pour les modèles aérothermiques, un dépoussiérage régulier de l’unité extérieure suffit. Les unités intérieures des pompes à chaleur air-air nécessitent un nettoyage régulier des filtres.
Entretien exceptionnel : Un entretien exceptionnel reste obligatoire tous les 2 ans. Le professionnel réalise un nettoyage approfondi et s’assure de la bonne étanchéité du fluide frigorigène. Comptez environ 200€ pour cette prestation.
Fiabilité : La fiabilité constitue clairement le point faible des pompes à chaleur. Une étude de l’Agence Qualité Construction pointe des composants « relativement fragiles » et « pas réparables » pour la plupart d’entre eux. Cela induit des coûts de maintenance importants car il faut parfois changer tout un sous-module, voire la PAC en entier en cas de dysfonctionnements.
Les pannes peuvent également être aggravées par une installation incorrecte (une unité extérieure installée dans un vide sanitaire et qui ne peut pas se refroidir correctement par exemple) ou par un mauvais dimensionnement (sur-sollicitation du compresseur).
Notons toutefois que les pompes à chaleur géothermiques restent des systèmes plus simples (pas de nécessité d’un système de dégivrage par exemple comme les températures sont toujours positives).
Garantie : La garantie standard des PAC est de 2 ans. Le fabricant propose parfois une extension de garantie sur le compresseur, point faible de l’installation. Souvent, ces extensions de garantie sont corrélées à un contrat d’entretien. Prenez toujours le temps de lire les petites lignes car les garanties optionnelles ne comprennent souvent que les pièces (main d’œuvre et déplacement à votre charge).
Bilan environnemental des pompes à chaleur
Intérêt environnemental : Comme les PAC utilisent de l’électricité (dont le caractère renouvelable dépend du mode de production), on peut légitimement se demander si elles présentent un intérêt environnemental. En France, on considère qu’il faut produire 2,3 kWh (principalement au niveau des centrales) pour consommer 1 kWh (dans la maison).
Une PAC a donc un avantage environnemental si son COP moyen est de 2,3. Ce sera le cas pour les modèles air-eau installés dans de bonnes conditions et pour les PAC géothermiques. C’est moins évident pour les pompes à chaleur air-air qui sont moins performantes. Mais en remplacement d’un chauffage électrique (comme c’est souvent le cas), la plus-value est réelle car on divise par 2 sa consommation d’énergie.
Quid des gaz à effets de serre ? Les pompes à chaleur utilisent un fluide frigorigène. Celui-ci circule en circuit fermé mais est dangereux pour l’environnement en cas de fuites, d’où l’importance d’un entretien professionnel. L’institut Negawatt les estime à 2% par an et 5% en fin de vie. Le danger vient du fait que les fluides ont un haut Pouvoir de Réchauffement Global (PRG). Voici quelques exemples :
Fluide | PRG | Exemple |
CO2 | 1 | Concrètement, cela signifie qu’1 kg de R410a rejeté a le même pouvoir de réchauffement que 2088 kg de Co2. Les fluides avec un PRG > 750 seront interdits dès 2025 (réglementation européenne). |
R290 | 3 | |
R32 | 675 | |
R134a | 1430 | |
R410a | 2088 |
On privilégiera donc toujours le fluide avec le PRG le plus bas. On trouve désormais facilement des PAC utilisant du R32 plutôt que du R410a dont le PRG est trois fois plus élevé.
Quelle quantité de fluides dans les PAC ? La quantité de fluide dépend de la technologie de la pompe à chaleur. On distingue les appareils à détente directe, mixtes et à fluides intermédiaires :
Type | A détente directe | Mixte | A fluides intermédiaires |
Principe | Le fluide frigorigène circule à la fois dans les capteurs et dans le chauffage. | Le fluide frigorigène circule dans les capteurs mais pas dans le chauffage. | De l’eau glycolée circule dans les capteurs et le chauffage. La quantité de fluide est restreinte à son minimum. |
Quantité | Elevée | Moyenne | Faible |
Exemple | PAC air-air | PAC air-eau | PAC géothermique eau glycolée-eau |
Est-ce écologique au final ? Oui, l’institut Négawatt a calculé qu’une PAC avec un COP moyen de 2.5 et utilisant du fluide R410a émettait environ 4 fois moins de CO2 qu’une chaudière gaz. Il y a donc bien un intérêt par rapport aux énergies fossiles. Les appareils au bois comme les poêles à granulés ou les chaudières à granulés restent les plus écologiques mais ne sont pas forcément adaptés à tous les publics.
Prix des pompes à chaleur
PAC air-air : Une pompe à chaleur air-air installée par un professionnel coûte entre 5 000 et 10 000€ selon la puissance requise. Il s’agit du système le moins onéreux mais comme c’est aussi le moins performant, il n’est pas éligible aux aides de l’Etat pour les PAC concernant les maisons existantes. Au final, le reste à charge sera donc plus important que pour les autres systèmes.
PAC air-eau : Le prix moyen est d’environ 15 000€ avec un reste à charge entre 6 500 et 12 500€ TTC en prenant en compte les aides financières.
Les PAC géothermiques sont très performantes mais plus coûteuses.
PAC géothermique : On compte environ 15 000€ pour une pompe à chaleur géothermique avec des capteurs horizontaux et plutôt 20 000€ pour un modèle avec des capteurs verticaux. Le reste à charge se situe entre 6 500€ et 18 000€ selon vos revenus.
Mise en concurrence et calcul des primes : Pour obtenir le « juste prix » pour votre installation, il est important de comparer les offres de plusieurs installateurs et de calculer le montant de vos primes.
Pour cela, Conseils Thermiques s'associe à plusieurs partenaires afin de vous mettre en relation avec des artisans locaux certifiés RGE. Vous pourrez ainsi étudier plusieurs propositions techniques et commerciales gratuitement et sans engagement.
Je souhaite rencontrer des entreprises >Ces travaux de rénovation énergétique donnent droit à des subventions (prime énergie). Si vous avez déjà un devis (non signé), vous pouvez encore y prétendre.
Je souhaite obtenir ma prime énergie >A noter : Paradoxalement, les ventes de PAC sont inversement proportionnelles à leurs performances ! En effet, les modèles air-air dominent largement le marché (80% des ventes selon Uniclima) avec les appareils air-eau (19.5%) quand les PAC géothermiques restent marginales (moins de 1% des ventes). Cela s’explique car les PAC air-air restent plus faciles à installer, y compris par un bon bricoleur.
Comparatif des pompes à chaleur
Pour terminer ce tour d’horizon, voici un comparatif des différentes technologies de pompes à chaleur. Elles ont toutes l’avantage de fonctionner à l’électricité, une énergie disponible facilement et sans stockage. En contrepartie, un abonnement électrique doit être pris en conséquence car l'appel de puissance au démarrage de la pompe à chaleur est important.
Air-air | Air-eau | Géothermique | |
Émetteur chaleur | Ventilo-convecteur | Radiateurs à eau, plancher chauffant, eau chaude sanitaire | |
Confort en hiver | Moyen | Bon à très bon | |
Confort en été | Climatisation possible | Rafraichissement sur plancher chauffant | |
Cop moyen | 2 à 2.5 | 2.5 à 3 | > 4 |
Entretien régulier | Limité | Très limité | Inexistant |
Environnement | Plus-value par rapport aux radiateurs électriques | Plus-value par rapport aux chaudières gaz et fioul | |
Fiabilité | Fragilité des composants électroniques Pas de compatibilité entre constructeurs | ||
Prix achat | 5 000 à 10 000€ | 15 000€ | 20 000€ |
Aides financières | Aides privées uniquement | Aides publiques et privées | |
Alternatives | Poêle à granulés Poêle à bois | Chaudière gaz Chaudière à granulés | |
Avantages | Performant si hiver doux Conso. divisées par 2 Climatisation en été Installation facile | Performant si hiver doux + plancher chauffant Compatible chauff. existants Confort en hiver Rafraichissement possible | Système le plus performant Adapté à toutes les régions Compatible chauff. existants Pas d’énergie d’appoint requise Rafraichissement quasi gratuit |
Inconvénients | Inadapté au climat froid Confort moyen en hiver Conso élec. en été (clim) Fluide frigo. dangereux Appoint élec. nécessaire Bruit de l’unité extérieure | Inadapté au climat froid et radiateurs haute temp. Conso élec. en été (clim) Fluide frigo. dangereux Appoint élec. nécessaire Bruit de l’unité extérieure | Nécessité d’un jardin Installation complexe (forage) Peu d’entreprises spécialisées Système coûteux Fluide frigo. dangereux |
Vidéo : quel chauffage choisir ?
Conclusion : Un chauffage intéressant mais pas dans toutes les configurations
Les pompes à chaleur constituent une bonne alternative aux radiateurs électriques (pour les modèles air-air) et aux chaudières gaz à condensation (pour les appareils air-eau et géothermiques). Elles présentent en effet un intérêt environnemental et un plus faible coût d’utilisation. Cependant, elles sont souvent moins fiables, plus difficilement réparables et plus chères à l’achat. On pourra retenir que :
- Les PAC aérothermiques sont d’autant plus performantes que le climat est doux (zone H3) alors que les PAC géothermiques sont adaptées à tous les climats.
- Les PAC sont d’autant plus performantes que les émetteurs fonctionnent à basse température, le plancher chauffant est donc idéal.
- Le bon dimensionnement et l’entretien régulier de la PAC sont essentiels.
Si vous ne savez pas quel chauffage choisir, consultez nos comparatifs « PAC air-air ou poêle à granulés » et « PAC air-eau ou chaudière à granulés ».
A noter également que les pompes à chaleur sont de plus en plus utilisées pour produire de l'eau chaude sanitaire avec les ballons d'eau chaude thermodynamiques.
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#104 - yulbrunner - 04 Mai 2024
Bonjour, j'habite en zone H1 (Haute-Corrèze). J'envisage l'installation d'une PAC air-air mono split dans la pièce principale 35m2 pour compléter/remplacer à terme la corvée de bois de mon insert. Pour contrer le phénomène des t° extérieures, est-il envisageable de mettre le groupe extérieur dans mon garage enterré (t° 8 en hiver à 20 en été) de manière à optimiser son fonctionnement en hiver ? Indépendamment de ce projet, je prévois une ventilation naturelle de mon garage. Pour info, actuellement il existe une prime CEE de l'ordre de 190€ pour un devis autour de 2200€, entreprise RGE obligatoire. Cordialement
#103 - Navarre - 31 Mars 2024
Bonjour à tous
Nous habitons une longère de 145 m2 en zone H1 (seine et marne) murs 50cm froids, fenêtres bois simple vitrage, isolation sommaire des combles, en bref une passoire thermique finalement classée F par une étude récente (rénovateurs globale), alors qu’on l’a achetée affichée classée D. Chauffage au gaz par une 38kw un peu ancienne sans condensation, un poêle fermé haut rendement de 7kw dans le salon, 12 radiateurs fonte. Consommation (énergie primaire) calculée de 372 kWh/m2/an par cette étude. Nous avions précédemment un dimensionnement OKOFEN qui nous indiquait 12Kw de déperdition, un autre chez Frisquet à 23,9kw (temp de base -7) pour une Pac hybride donc on ne comprend pas grand chose. Factures d’environ 700 €/mois pour le gaz, donc nous avons monté un dossier rénovation globale (Accompagnateur Rénov) en cours, et le scénario envisagé est l’isolation extérieure du mur nord (côté jardin, qui a le moins de fenêtres), isolation soufflage dans les combles perdus, changement de toutes les menuiseries pour double vitrage, VMC et changement de la chaudière. Un scénario plus ambitieux existe (isolation extérieure de tous les murs) mais nous n’en aurons pas les moyens et cela défigurerait complètement la maison. Isolation intérieure impossible vu notre configuration. Se pose la question du mode de chauffage. J’étais séduit par la chaudière bûche ou bûche/pellets sur lesquels je me suis beaucoup renseigné (en partie grâce à Conseils Thermiques), mais dans les scénarios retravaillés, la PAC air/eau nous ferait monter le DPE de F à C, alors que la bûche de F à D seulement. Il est indiqué un « gain énergétique » de 30% avec la PAC, et de 8% seulement avec la buche. Je ne comprends pas trop ces écarts. Car c’est bien de sauter trois classements dans le DPE, mais ce que j’ai lu jusqu’ici de l’efficacité des PAC dans les bâtiments anciens pas « parfaitement » isolés n’est pas très encourageant. Or le scénario envisagé n’est pas une « isolation » à 100%, puisque nous n’isoleront pas tous les murs mais que le mur nord, pas d’isolation au sol non plus. Quid également de la conso électrique dans notre cas avec une PAC, j’ai lu aussi pas mal de déboires pour les factures EDF. Bref.
PS : un devis que j’avais fait il y a un an, donc bien avant l’étude d’aujourd’hui nous proposait une PAC haute température de 10kw… perplexe. Désolé pour le pavé, merci à vous ! Et bon dimanche !
#102 - Muss - 29 Février 2024
Bonjour l’équipe,
Je m’apprête à placer une pac sur une construction de maison. Est-il mieux de placer la pac au sol ou contre le mur avec un système d’équerre ? Pensez vous qu’il est interessant de placer la pac sur un muret separant une foret de ma maison ?
Merci pour votre retour.
Belle journée
#101 - Xavier (admin) - 15 Novembre 2023
Bonjour Papy32,
L'eau dont il est question dans une PAC air-eau est l'eau de votre circuit de chauffage. Il s'agit de l'eau du réseau qui ne peut pas être substituée.
A bientôt
#100 - papy32 - 15 Novembre 2023
Bonjour, peux t-on utiliser l'eau de la piscine dans un système air-eau, ou celle d'un puit?
Cordialement J.V.
#99 - nicole47 - 20 Septembre 2023
Bonjour, mon bailleur a pour projet de réhabilitation qui vise à améliorer et moderniser nos logements construit en 1970 avec une pompe à chaleur serait bénéficiable , nous sommes chauffé avec des radiateurs électrique Merci
#98 - frach - 16 Juin 2023
bonjour,
svp, comment faire une rapport DAO pour les pompes a chaleur
qui peut me faire un plaisir et m'envoyer un exemple
#97 - Xavier (admin) - 11 Avril 2023
Bonjour Michael,
Le choix d'une PAC doit aussi se faire par rapport à votre zone géographique car les performances des modèles aérothermiques varient selon la température extérieure. Autrement dit, en zone H1 (hivers rudes) on déconseille plutôt ce type d'appareils en première intention.
Vous trouverez un comparatif entre la PAC air-air et le poêle à granulé à cette adresse. Il devrait vous aider à faire l'arbitrage :
https://conseils-thermiques.org/contenu/poele-granule-ou-pompe-chaleur.php
Concernant la rentabilité, il faut noter que la PAC divise par 2 la facture d'électricité par rapport à une solution "tout électrique" (rendement 2 fois meilleur). En revanche, aucune aide publique n'est mobilisable.
A l'inverse, le poêle mixte bénéficie de subventions.
A bientôt
#96 - Michael - 09 Avril 2023
Bonjour,
Je suis dans un casse tête actuellement sur la nécessité d’installer une PAC.
Sur une maison de 130m2 pour 5 personnes ayant une isolation par l’extérieur, une isolation de la toiture par l’intérieur, des menuiserie performante double vitrage, une ventilation hygroreglable, par contre orientée principalement nord avec des baies vitrées assez larges, je suis partagé entre installer une PAC et un poele hybrid ainsi que des radiateurs électriques d’appoint.
Le poêle chauffera les parties communes (salon, salle à manger, cuisine ouverte, mezzanine au 1er étage via des conduits)
Les radiateurs électriques seront utilisés dans les chambres et salles de bain.
Je me pose la question de savoir si ma consommation sera importante compte tenu de l’ensemble des matériaux mis en place et surtout la rentabilité de cette PAC.
Pourriez vous m’orienter?
En vous remerciant
Cdt
#95 - Xavier (admin) - 05 Décembre 2022
Bonjour Benja,
On se situe (hélas) sur une durée de vie un peu "type" (et souvent inférieure aux chaudières de cette génération).
En termes d'alternatives, il n'y a pas beaucoup de solutions "air" disponibles :
- Poêle à bûches : Très fiable, très écologique mais... très contraignant. Ca parait un bon choix pour un usage intermittent.
- Poêle à granulés : Beaucoup plus pratique à l'usage mais moins fiable.
- radiateurs électriques : Pratiques ponctuellement, mais chers à l'utilisation.
Voir ces articles comparatifs :
https://conseils-thermiques.org/contenu/pompe-a-chaleur-ou-radiateur-electrique.php
https://conseils-thermiques.org/contenu/poele-granule-ou-pompe-chaleur.php
https://conseils-thermiques.org/contenu/poele-granule-ou-radiateur-electrique.php
https://conseils-thermiques.org/contenu/poele-bois-ou-granule.php
A bientôt
#94 - Benja - 03 Décembre 2022
PAC Diakin air-air de plus de 15 ans. Carte mère morte et introuvable sur le marché. Nécessite de remplacer toute l’installation ! Maison de 6 pièces, donc un budget minimum d’environ 8/9000€ pour un modèle Diakin ( les conduits internes étant gardés). Habitation secondaire, donc utilisée WE et quelques vacances ( région Perche). Un peu perdu dans le choix d’un mode de chauffage alternatif plus adapté ! A l’aide ????
#93 - Xavier (admin) - 18 Mai 2022
Bonjour Tokhay,
Nous n'avons pas de retour sur ce modèle en particulier mais développer un produit avec un nouveau fluide prend du temps (Negawatt parle de 10 ans dans sa note). Je pense qu'un grand fabricant comme Saunier Duval fait les choses bien. Le SCOP est en tout cas aussi bien qu'ailleurs et ce chauffage sera bien plus écologique qu'une chaudière à énergie fossile. (l'idéal reste bien sûr d'isoler le plus possible son logement).
https://negawatt.org/IMG/pdf/fiche_pac.pdf
A bientôt
#92 - Tokhay - 17 Mai 2022
Bonjour Xavier,
Merci pour cette réponse très instructive, j'irai consulter les liens donnés dès que possible. Vous semblez sous-entendre dans votre réponse que le R290 donne de belles promesses, en tout cas du point de vue marketing, mais savez-vous si ce gaz est réellement performant ?
Je suis sur le point de signer pour une PAC HT Saunier Duval au R290 et ce gaz a été un des arguments de choix, j'espère avoir fait le bon !
Par ailleurs, merci énormément pour votre site qui est très complet et apporte beaucoup d'informations précieuses.
Merci
#91 - Xavier (admin) - 17 Mai 2022
Bonjour Tokhay,
Effectivement, on trouve différentes valeurs pour le PRG du propane. Le dernier rapport du GIEC (Climate Change 09/08/2021 -Physical Science Fundamentals Report) a publié pour la première fois des valeurs "officielles".
https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/downloads/report/IPCC_AR6_WGI_Chapter_07_Supplementary_Material.pdf
Voici quelques exemples de PRG à 100 ans :
R134a : 1530
R32 : 771
R290 (propane) : 0.02
On voit que les gaz R134a (1430) et R32 (675) ont été réévalué à la hausse. Alors que le R290 a été grandement revu à la baisse. Je ne saurais pas vous dire pourquoi.
Le lobbying s'empare logiquement de la nouvelle pour vanter le R290. En gros "les appareils au R290 sont même meilleurs que ceux fonctionnant au CO2 qui a pourtant un PRG de 1". Voir ce site :
https://fr.aht.at/lowest-gwp-on-the-market-2/
A l'inverse, pour le R32 qui passe la barre réglementaire du PRG 750, il ne devrait plus pouvoir être utilisé en 2025.
A bientôt
#90 - Tokhay - 13 Mai 2022
Bonjour,
En faisant plusieurs recherches, je tombe régulièrement sur un PRG ou un PRP de 20 pour le R290, au lieu de 3 comme vous l'indiquez.
Est-ce une coquille ?
Merci
#89 - Katia - 24 Mars 2022
Bonjour, J’aimerais vous interviewer sur ce sujet. Serait-il possible de se contacter ? Merci ! Cordialement, Katia, journaliste
#88 - Pierre - 16 Novembre 2021
Bonjour,
Dommage que votre site ne parle pas de ce sujet "Les climatiseurs mobiles"
Le document de l'ADEME était accessible après juin 2021, une information intéressant sur la réglementation qui limite la température de rafraîchissement à 26 °C.
Dans cette phrase il manque un mot pour la compréhension *monoblocs*
"Les climatiseurs mobiles *monoblocs* sont les systèmes les plus vendus actuellement (ils représentent 80% des ventes de climatiseurs mobiles) avec une progression de 8% par an depuis plus de 10 ans."
Cordialement.
#87 - Xavier (admin) - 09 Novembre 2021
Bonjour Pierre,
Ces systèmes sont effectivement un non sens écologiques. Je vous cite les propos de l'Ademe dans son guide : "chaud dehors, froid dedans" :
"Les climatiseurs mobiles monoblocs sont faciles à installer, et transportables d'une pièce à l’autre. Peu coûteux, ils sont peu puissants et bruyants. Ils doivent être installés à proximité d'une ouverture pour laisser passer le tuyau d'évacuation (généralement une fenêtre entrebâillée) qui laisse entrer l'air
chaud. Ce système n'est donc pas très efficace.
Ces systèmes mobiles sont les moins coûteux et ne nécessitent pas d’installation spécifique, ce sont aussi les moins fiables, les moins performants et les plus énergivores. Souvent achetés dans l’urgence lors d’une vague de chaleur, ils ne répondent pas de façon satisfaisante aux conditions particulières de votre
logement. Les climatiseurs mobiles sont les systèmes les plus vendus actuellement (ils représentent 80% des ventes de climatiseurs mobiles) avec une progression de 8% par an depuis plus de 10 ans."
A bientôt
#86 - Pierre - 07 Novembre 2021
Bonjour,
Je ne trouve pas de conseils sur les climatiseurs monobloc mobile ?
Pourtant on les trouvent en vente chaque été.
Je regrette mon achat en juin 2020, il n'est pas plus efficace que de simples ventilateurs.
Ces climatiseurs mobiles froid seul devraient être interdit à la vente et ils représentent "un non sens écologique".
Qu'en pensez vous ?
#85 - Xavier (admin) - 30 Août 2021
Bonjour celine,
Oui, une chaudière à granulés peut bien alimenter un plancher chauffant basse température et des radiateurs. Il faudra juste changer la PAC (et prévoir plus de place pour le stockage des granulés).
Le modèle Easypell n'est pas à condensation (la vapeur contenue dans les fumées n'est pas exploitée pour gagner en rendement). Il faut faire chiffrer ce modèle plus basique par rapport à une chaudière type ÖkoFEN Condens (plus coûteuse) par exemple pour voir quel produit est le plus intéressant.
Plus d'infos ici sur ces produits :
https://conseils-thermiques.org/contenu/chaudiere-granule-easypell.php
https://conseils-thermiques.org/contenu/avis-chaudiere-granule-okofen-condens.php
Et sur les chaudières à granulés en général :
https://conseils-thermiques.org/contenu/chaudiere-granule.php
A bientôt
#84 - celine - 28 Août 2021
Bonjour
Nous avons une PAC (airpac) mais la carte eprom a dysfonctionné au bout de 11 ans et nous oblige maintenant à remplacer la totalité de la PAC car cette carte n'est plus fabriquée. Echaudés par les PAC, nous pensons nous orienter vers une chaudière à granulés à condensation type easypell de chez Okofen. Cependant, est-il possible de coupler la chaudière à granulés à notre plancher chauffant et à nos radiateurs qui fonctionnaient jussqu'alors avec notre PAC?
Merci
Cordialement
#83 - Xavier (admin) - 15 Février 2021
Bonjour,
L'Ademe précise les choses suivantes concernant les critères d'éligibilité techniques des PAC. Les modèles "sol/sol" (même s'ils sont moins "écologiques" du fait de leur grande quantité de fluide) ne sont pas exclus du dispositif :
"Les pompes à chaleur (PAC air/eau, eau/eau, sol/eau, sol/sol) ayant une efficacité énergétique saisonnière pour le chauffage, calculée avec son appoint électrique ou à
combustible fossile :
▶ ≥ à 126% si elles fonctionnent à basse température ;
▶ ≥ à 111% si elles fonctionnent à moyenne et haute température
Les PAC doivent intégrer une régulation performante (classe IV au moins selon la classification européenne).
Pour obtenir une aide liée au dispositif des CEE, le COP doit être supérieur à 2,5 pour
une installation sur air extrait et 2,4 dans les autres cas."
Il faut contacter un conseiller FAIRE qui pourra vous aiguiller plus finement : 0 808 800 700 (appel et service gratuit).
https://www.faire.gouv.fr/trouver-un-conseiller
A bientôt,
#82 - Capucine - 12 Février 2021
Bonjour,
J'ai une installation géothermique depuis 26 ans et je viens de changer mes 2 générateurs récemment. J'ai fait une demande d'aide Prime énergie mais les sociétés ne reconnaissent pas les PAC avec le fluide R410A, seulement air/air air/eau ou eau/eau mais pas de sol/sol. Pourtant c'est un système écologique, pouvez vous me conseiller ?
Merci d'avance
#81 - Xavier (admin) - 09 Février 2021
Bonjour noel1932,
L'intérêt de la PAC géothermique par rapport à ses homologues "aérothermiques" est que la température extérieure influence assez peu le rendement. Même s'il faut noter que plus on les capteurs sont profonds plus la température est stable (le sol peut être plus froid en surface). Mais une PAC géothermique avec captage horizontal est adaptée en zone H1 (à la différence d'une PAC aérothermique).
Pour le dimensionnement, si on table sur environ 20 W par m², il faudrait une surface de 250 m² (5 000W). Pour réduire cette emprise au sol, on peut imaginer de superposer les capteurs.
Il faudrait contacter une entreprise spécialisée (et comparer éventuellement avec une chaudière à granulés si vous avez de la place pour une chaufferie).
A bientôt,
#80 - noel1932 - 09 Février 2021
Bonjour Xavier
Pardon pour mon incorrection
Merci pour la diligence de votre réponse
Dans mon cas, il s'agirait d'un captage horizontal, en région H1, dans la plaine du 01 près de Bourg en Bresse, situé à 0,80 de profondeur. La température extérieure a t-elle une influence notable sur le rendement ainsi que la nature du terrain?
Merci d'avance pour votre collaboration
Noel
#79 - Xavier (admin) - 08 Février 2021
Bonjour Noël,
Il faut compter autour de 45 W par mètre linéaire. Pour une puissance de 5 000W, il faudrait donc autour de 2 forages de 60 mètres de profondeur. A affiner bien sûr avec un installateur spécialisé. Vous trouverez plus d'infos ici :
https://conseils-thermiques.org/contenu/pompe-a-chaleur-geothermique.php
A bientôt,
#78 - noel1932 - 06 Février 2021
quelle surface faut il enterrée et a qelle profondeur pour une pac géothremique de 5 kw
#77 - jaclac38 - 18 Janvier 2021
Merci beaucoup pour votre réponse.
#76 - Xavier (admin) - 18 Janvier 2021
Bonjour jaclac38,
Vu la zone géographique (hiver froid), j'aurais tendance à vous orienter plutôt vers une chaudière à granulés dont les performances ne dépendent pas de la température extérieure (mais encore faut-il avoir un peu de place !). Cet article comparatif entre la PAC air-eau et la chaudière à granulés devrait vous intéresser :
https://conseils-thermiques.org/contenu/chaudiere-granule-ou-pompe-chaleur.php
Pour le chauffage d'appoint, un poêle à bois me semble plus adapté dans les deux cas. Il sera plus fiable qu'un poêle à granulés, plus "beau" (flamme incomparable), avec des coûts d'entretien réduit, moins cher en combustible et pourra fonctionner sans électricité au cas où. Vous aussi regarder cet article comparatif entre le poêle à bois et le poêle à granulés :
https://conseils-thermiques.org/contenu/poele-bois-ou-granule.php
A bientôt,
#75 - jaclac38 - 16 Janvier 2021
Bonjour. Je viens d'acquérir en zone H1 (Isère) une maison relativement bien isolée malgré sa conception des années 80. 124 m2 au total avec un étage. Sous sol complet de 62 m2 enterré donc bien tempéré. Le chauffage + eau chaude sanitaire est chaudière fioul (pas à condensation) de 30 ans avec radiateurs. La chaudière donne de sérieux signes de faiblesse. Il y a un conduit de cheminée central non utilisé. J'ai donc idée d'installer une PAC air/eau à la place de la chaudière fioul et ajouter, autant pour l'agrément que l'efficacité économique, un poêle à granulés ou à buches au RDC en position centrale des pièces de vie. Qu'en pensez vous ?
#74 - Bidule - 14 Janvier 2021
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre aide précieuse.
Cordialement
#73 - Xavier (admin) - 14 Janvier 2021
Bonjour Bidule,
Un radiateur double cœur offre le meilleur confort car il peut chauffer à la fois vite (film chauffant en façade) au début et de façon confortable sur la durée (matériau accumulateur). Niveau confort, c'est donc ce qui se fait de mieux.
Au niveau prix, on peut considérer que ce type de chauffage coûte deux fois plus cher qu'un radiateur à inertie classique (500€ pour un 1 000W contre plutôt 250€ pour un inertie plus classique).
La consommation ne va pas varier significativement entre les chauffages. Un radiateur de 1 000W consomme 1 000W quand il chauffe. Seule l'isolation va avoir un impact significatif sur la consommation en réduisant les déperditions.
A bientôt,
#72 - Bidule - 12 Janvier 2021
Bonjour,
Merci pour ces éléments. Le bénéfice d'un ballon thermodynamique ne semble pas évident. Sachant qu'il sera forcément compte tenu de la configuration des lieux dans une pièce chauffée et sur air ambiant, donc participera à la refroidir et à faire fonctionner le radiateur. Pour les radiateurs, vous semble-t'il que mon choix : inertie séche, fonte et double corps de chauffe soit le plus intéressant dans l'offre actuelle (rapport qualité prix consommation) et compte tenu de la réhabilitation complète ? J'ai vu des radiateurs en pierre mais ne sait quoi en penser.
Merci pour votre analyse et à plus tard
#71 - Xavier (admin) - 11 Janvier 2021
Bonjour Bidule,
Un ballon thermodynamique a un COP moyen autour de 2 ce qui signifie que vous allez consommer 2 fois moins d'électricité par rapport à un ballon électrique classique. C'est donc une solution intéressante.
Il faut cependant mettre l'investissement en balance avec votre consommation d'eau chaude et considérer que ce chauffe-eau sera probablement moins fiable qu'un cumulus classique. Le bruit est aussi à considérer.
Aussi, vous pouvez à moindre coût réduire votre facture d'eau en adoptant les éco-gestes :
https://conseils-thermiques.org/contenu/reduire_sa_facture_d_eau_sans_investissement.php
A bientôt,
#70 - Bidule - 10 Janvier 2021
Bonjour,
Je suivrai vos conseils pour les radiateurs.
Que pensez-vous d'un ballon thermodynamique sur air ambiant 250l pour mon habitation de 130m2 habitable totalement isolée puis que réhabilitation totale ?
L'économie d'énergie est-elle intéressante par rapport à un ballon classique et si oui de combien en % par an ?
Merci pour votre aide.
A plus tard
#69 - Xavier (admin) - 07 Janvier 2021
Re Bidule,
Je vous recommandais ce produit car il reste assez accessible financièrement. Pour un radiateur double coeur avec un SAV, il faut compter autour de 500€ comme le Sauter Malao par exemple (1 000W, 18 kg).
D'une façon générale, vous pouvez rester sur des grandes marques (Sauter, Atlantic, Thermor, Applimo, Airélec, Noirot) pour avoir un contact en cas de problème. Une masse autour de 20 kg (radiateur 1 000W) est un bonne indicateur de qualité. Les produits moins coûteux font souvent autour de 10-11 kg (le Orosi par exemple).
A bientôt,
#68 - Bidule - 05 Janvier 2021
Bonjour,Merci pour votre réponse mais je souhaite des radiateurs à inertie sèche et le modèle que vous me proposez est un radiateur à inertie fluide. Auriez-vous des références de radiateurs à inertie séche en fonte et à double corps de chauffe. Merci et à plus tard.
#67 - Xavier (admin) - 05 Janvier 2021
Bonjour Bidule,
Pour l'installation d'un chauffage électrique, il faut compter environ :
- 350 à 500€ TTC par radiateur posé
- 1 000€ TTC pour le ballon
(Vous pouvez opter sur des radiateurs de type Sauter Orosi, pas trop chers et faciles à programmer).
Pour la consommation, on peut tabler sur 15 000 kWh à la louche. A 16 cts le kWh, cela représente 2 400€ par an. A voir si vous avez une estimation plus fine avec les consommations actuelles.
Vous avez tout intérêt à opter pour un poêle à bois (ultra fiable, 4 cts le kWh) en complément.
A bientôt,
#66 - Bidule - 04 Janvier 2021
Bonjour,
Merci pour vos éléments.
Puis-je vous demander dans le cas de la configuration suivante (base 130m2 habitable, rénovation totale (isolation sous rampants et murs périphériques, vmc, menuiseries double vitrage, toiture neuve...) et zone tempérée), à combien me reviendrait l'installation d'un chauffage électrique (inertie séche, fonte, double corps de chauffe, ballon 300l) et si possible une idée de la dépense annuelle.
Pourriez-vous me conseiller une marque et un modèle de radiateur ?
Merci et à plus tard.
#65 - Xavier (admin) - 04 Janvier 2021
Bonjour Bidule,
Voici quelques pistes :
Une PAC air-eau peut se justifier si vous n'êtes pas en zone H1 (hiver froid donc les performances de la PAC diminue). La PAC sera d'autant plus efficace sur un plancher chauffant mais cela suppose de casser tout le sol ce qui n'est pas souvent envisagé en rénovation (à moins d'être sur une rénovation très lourde). On devrait se situer autour de 15 000€ TTC. La fiabilité du système est à bien considérer (car les économies liées au coût d'utilisation peuvent être annulées par les coûts d'entretien).
Une alternative concerne la chaudière à granulés. Elle sera adaptée à tous les climats avec des performances constantes mais elle suppose de la place pour l'installation. Le coût se situera autour de 19 000€ TTC (selon les options choisies). Une chaudière de type Easypell sera moins coûteuse par exemple :
https://conseils-thermiques.org/contenu/chaudiere-granule-easypell.php
Dans tous les cas, le chauffage de l'eau doit se faire par la PAC ou la chaudière à granulés car le coût de l'énergie est compétitif.
Je vous invite à lire cet article comparatif : PAC ou chaudière à granulés :
https://conseils-thermiques.org/contenu/chaudiere-granule-ou-pompe-chaleur.php
A bientôt,
#64 - Bidule - 28 Décembre 2020
Bonjour,
J'ai besoin de vos conseils après x articles lus et relus.
Contexte : maison ancienne (160m2) réhabilitée totalement (toiture, isolation sous rampants et murs périphériques, ventilation simple flux). Rdc sur dalle, étage sur plancher bois. Ancien système = chauffage central fioul datant de 1980 (à mon avis le démonter totalement et le supprimer vu son état).
Hypothèse = PAC air-eau et production d'eau chaude ? Plancher chauffant possible au rdc même si cloisons ? A l'étage radiateurs à eau ? Coût approximatif de l'ensemble, performances et économies.
Merci pour vos conseils.
A plus tard
#63 - bb - 22 Novembre 2020
chauffage par pompe à chaleur:les convecteurs utilises tous les ans ne fonctionnent pas alors que les convecteurs que l on ne se sert jamais marchent donc le moteur tourne bien
#62 - Xavier (admin) - 09 Novembre 2020
Bonjour Xavier,
A ce jour, il n'y aucun texte qui prévoir d'interdire de réparer sa chaudière au fioul. Il n'en reste pas moins que cette énergie devrait disparaitre progressivement compte tenu de son bilan carbone.
Dans votre situation, le choix va probablement se faire entre une PAC air-eau et une chaudière à granulés. Nous avons fait un article spécifique sur ce sujet :
https://conseils-thermiques.org/contenu/chaudiere-granule-ou-pompe-chaleur.php
Je pense que vous y trouverez votre bonheur.
A bientôt,
#61 - Xavier - 07 Novembre 2020
Bonjour,
Quel mode de chauffage ??
je possède une maison individuelle (100m2 habitable) dans la campagne lot et garonnaise où les températures hivernales atteignent rarement -5°.
Actuellement nous sommes équipés d'un chauffage central avec chaudière fuel, mais le bruleur fonctionne très mal et est très compliqué à régler, je pense qu'il doit être remplacé. j'ai entendu dire que les chauffagistes auront bientôt l'interdiction de réparer les systèmes de chauffage au fuel ? est-ce vrai ?
J'envisage de profiter des aides actuelles pour remplacer la chaudière par une PAC, est-ce une bonne idée ?
Je précise que nous avons également un poêle à granules dans la pièce de vie, mais celui-ci ne chauffe pas toute la maison.
Merci pour vos conseils
#60 - james - 24 Septembre 2020
ayant des radiateurs a eaux grace a vos informations j'ai compris que c'est impossible d'installer une pompe a chaleur il faudrait tout modifier avec des radiateurs différents cela couterais au moins deux bras et peut-être les jambes il est clair que ce n'est pas accessible a tout le monde il faut aussi prévoir une modification de la puissance électrique ce qui entraine une facture plus conséquente et la maintenance étant élevée ils ont beau faire de la publicité pour des aides gouvernementales cela ne résout pas le problème car une information détaillée est primordiale afin de ne pas s'engager dans des travaux longs et coûteux et de ne pas se retrouver avec un crédit sur les bras difficile a rembourser pour certains foyers alors prudence merci pour vos informations sur ce sujet cordialement
#59 - Xavier (admin) - 31 Août 2020
Bonjour fred,
Si vous n'avez de chauffage central, il est envisageable d'installer une pompe à chaleur air air dont vous trouverez les avantages et les inconvénients à cette adresse :
https://conseils-thermiques.org/contenu/pompe-a-chaleur-air-air.php
Une limite importante est le fait que ce système n'est pas éligible aux aides publiques. Il rentre directement en concurrence avec le poêle à granulés (qui lui est éligible).
https://conseils-thermiques.org/contenu/poele_granule.php
A bientôt,
#58 - fred - 22 Août 2020
Bonjour,
Nous nous chauffons principalement avec un insert.Pour l'étage, avec des radiateurs à flux caloporteur, juste quand il fait fort froid. Le bois nous le faisons nous même. Mais avec le temps (on prend de l'âge) nous envisageons de faire installer une pompe à chaleur. Est ce que cela est possible sans radiateur dans les pièces, s'il vous plait, merci
Bonne journée
#57 - Xavier (admin) - 03 Août 2020
Bonjour Jenri,
Les conditions que vous décrivez ne sont pas favorables à la pose d'une pompe à chaleur. Je vous renvoie au document de l'AFPAC qui donne des conseils pour l'acoustique :
https://www.afpac.org/file/204932/
Une chaudière pourrait se révéler préférable pour éviter du bruit pour les occupants et le voisinage.
A bientôt,
#56 - Jenri - 25 Juillet 2020
Bonjour,
Je fais construire une maison de ville. Je n'ai qu'une cour de 6m sur 4 pour mettre la pompe a chaleur et elle donne directement sur les baies vitrees de mon salon et les chambres sont au dessus. J'ai peur pour le bruit et j'hesite donc a demander une chaudiere a la place. La pompe a chaleur proposee par le constructeur est une daikin . bien cordialement jenri
#55 - Xavier (admin) - 29 Avril 2020
Bonjour Philou,
Le vecteur "air" sera moins intéressant que le vecteur "eau". Le match devra plutôt se jouer entre une PAC Air/eau et une chaudière à granulés. On en parle en détails à cette adresse :
https://conseils-thermiques.org/contenu/chaudiere-granule-ou-pompe-chaleur.php
A bientôt,
#54 - Philou - 28 Avril 2020
Maison au fioul 15om conso environ 25oo€
Est-ce que l'aerothermie est intéressante sachant que la maison date de 1972 isolation moyenne. Quel cout puis je envisager.MERCI
#53 - Arthur (Admin) - 25 Avril 2019
Bonjour gg,
En premier lieu nous ne vous conseillons pas l'énergie fioul qui est très couteuse.
Nous vous conseillons de faire un devis auprès de GRDF pour vous raccorder au gaz et un devis pour une chaudière gaz à condensation (faible investissement et énergie bon marché).
Dans un deuxième temps, nous vous conseillons de comparer la solution chaudière bois et PAC. En effet, le bois est l'énergie la moins chère du marché. Et l'investissement sera comparable à une PAC géothermique.
Attention : l'électricité n'est pas une énergie renouvelable !
A bientôt !
#52 - gg - 25 Avril 2019
Bonjour,
J'ai actuellement une chaudière fioul qui assure la production d'eau chaude et le chauffage par planchant chauffant d'une surface habitable de 140 m2. Depuis 5 ans, la consommation annuelle est d'environ 1300 l/an (budget moyen 1100 euros), pour une température intérieure de 19°C environ. La chaudière a 24 ans et j'envisage de la remplacer par une PAC, PAC géothermique (par forage vertical ou corbeille?) ou tout simplement par une chaudière fioul à condensation. Je serais favorable à franchir le pas des énergies renouvelables mais, compte tenu de mon budget annuel fioul, je me pose des questions concernant le retour sur investissement avec une installation de type PAC. Quel est votre point de vue?
Une précision: je n'ai pas de compteur gaz, mais le réseau passe en limite de propriété.
#51 - dario - 27 Juin 2018
Bonjour
dans votre conclusion vous dites que les pac sont moins fiables tout dépend de ce que vous achetez , une marque telle que Fujitsu (General) ou Mitzubishi en sont des tres fiables . J'en possède deux depuis 11 ans (air - air ) ,sans aucune panne, pour la maintenance cela se limite à la balayette une fois par ans En hivers chez moi c'est -10 à - 15 degres et aucun probleme pour chauffer, le cop ne bouge tres peu et le degivrage se par inversion de systeme. J'ai un abonnement de 6 KW le disjoncteur n'a jamais sauté et je suis en quasi tout électrique . ces pompes sont équipées d'un variateur de vitesse pour le démarrage ce qui limite la pointe de courant. Du matériel de bonne qualité seront toujours un gage de fiabilité et à peine plus cher
#50 - Benjamin (Admin) - 29 Mai 2018
Bonjour jeanjean,
Avant de parler facture, il faut déjà être sûr que les 2 solutions conviennent à vos usages et sont techniquement possibles à mettre en place (surface et volume à chauffer, disposition des pièces...).
D'un point de vue rentabilité, cela dépend également de très nombreux paramètres : plancher chauffant ou radiateur, zone géographique, nécessité de climatisation...
En tout cas, il ne faut pas parler de radiateurs électriques économiques, cela n'existe pas vraiment...
Si la maison est raccordé/raccordable au gaz de ville, c'est une solution intermédiaire également à prendre en compte.
#49 - Benjamin (Admin) - 26 Avril 2018
Bonjour Lafeuille,
Je vous conseille un poêle à granulés plutôt qu'une PAC air/air.
Les splits sont rarement de bonne qualité, sont peu confortables (courant d'air) et relativement energivores. Il y a effectivement un intérêt s'il y a des besoins de clim mais ce n'est à priori pas votre cas.
Les poêles à pellets allègent largement la corvée de bois tout en conservant la chaleur de la flamme.
Dans tous les cas, l'investissement dépend de la configuration de la maison (passage de câbles, gaines, etc...).
#48 - jeanjean - 23 Avril 2018
bonjour nous sommes sur le point acheter un corps de ferme et nous hésitons sur le chauffage air eau avec radiateur entre des radiateur électrique économique plus un pôle a bois scandinave plus un ballon d"eau chaude thermodynamiques car sur combien d'années il faudrait pour que le chauffage air eau soit rentable par rapport au radiateur électriques économiques merci
#47 - Dany87 - 16 Février 2018
Bonjour Nicolas
Oui vous avez parfaitement raison il y a 18 ans on fabriquait du matériel fiable. Aujourd'hui, ce n'est plus vrai. On met de l'électronique partout. Même les nouveaux chauffe eau électriques sont équipés d'une carte électronique alors qu'une simple résistance suffit. Tout cela contribue à l'obsolescence programmée.
Mon problème avec CIAT n'est toujours pas réglé. Je vous déconseille vivement ce constructeur car SAV inexistant.
#46 - Nicolas - 13 Février 2018
Je me chauffe avec une PAC (eau/eau) depuis 18 ans sans aucun entretien (l'entreprise ayant fait faillite) et elle fonctionne toujours. C'est curieux qu'il y ait des soucis car la technologie est celle du réfrigérateur, qui est maîtrisée depuis longtemps. A croire que les chauffagistes préfèrent vendre des chaudières qui, elles, leur rapportent plus en entretien et d'une longévité limité...
#45 - Dany87 - 12 Février 2018
Aucune ne m'a dit qu'elle n'était pas réparable. Ce serait pour elles un aveu d'impuissance de leur part.
Elles me disent "on installe et on entretient mais on ne répare pas". A cela je réponds Si le service après vente n'est pas rendu, vous compromettez dangereusement l'avenir de votre entreprise. Un tel comportement étant bien sûr inacceptable.
Je comprends aussi aujourd'hui pourquoi de nombreuses entreprises de chauffage ne veulent pas entendre parler de PAC.
La dernière entreprise que j'ai contactée m'a indiqué qu'elle croulait sous les appels liés aux PAC.
Partant de ce constat, j'ai décidé de revenir vers ma chaudière gaz que fort heureusement j'ai conservée.
Aujourd'hui, je suis très très sceptique sur les derniers miracles de la technique. Tous ces systèmes modernes dits "économiques" peuvent s'avérer au fil des ans très onéreux. Attention au miroir aux alouettes.
#44 - Benjamin (Admin) - 12 Février 2018
Bonjour Dany87,
Effectivement, l'un des problèmes des pompes à chaleur est la fiabilité.
Est-ce que vous ne trouvez pas d'entreprises pour venir faire la réparation ou bien vous disent-elles que ce n'est pas réparable?
#43 - Dany87 - 10 Février 2018
Bonjour
Je possède depuis 2009 une PAC CIAT qui a toujours très bien fonctionnée, mais cette année malheureusement elle vient de tomber en panne. Je rencontre énormément de difficultés pour trouver une entreprise capable d'assurer cette maintenance corrective. Dois-je en conclure que la pompe n'est pas réparable.
Remplacer la PAC n'est pas envisageable, les frais engagés sont trop importants, j'envisage donc un retour vers ma bonne vieille chaudière à gaz.
Il existe énormément d'entreprises qui installent et entretiennent mais peu voire pas qui réparent. Alors attention aux déconvenues.
#42 - Benjamin (Admin) - 02 Février 2018
Bonjour Mixu,
L'installation d'une pompe à chaleur dans les combles est plutôt déconseillée. En effet, il faut déjà avoir un renouvellement d'air très important, ce qui de fait refroidit la maison.
De plus, la PAC va capter les calories, diminuer la température du grenier et ainsi augmenter les déperditions de chaleur.
Donc sans avoir commencé à réfléchir plus loin, on se retrouve déjà à augmenter les besoins en chauffage de la maison, ce qui n'est pas forcément un bon début...
Mettre une pompe à chaleur dans les combles auraient également pour inconvénient : le bruit (vibration pouvant se propager + ronron permanent et peu sympathique avec une chambre en dessous), les risques de gel car en refroidissant l'air, les risques de gel sont renforcés, les risques de fuite d'eau car une PAC fabrique de la condensation qu'il faut évacuer et en cas de fuite on peut dégrader le plancher et/ou la charpente longtemps avant de s'en apercevoir.
Il faut donc peut-être mieux commencer par étudier d'autres possibilités : électricité, gaz et poêles à granulés.
#41 - Benjamin (Admin) - 02 Février 2018
Bonjour framarie,
La rapidité et l'inertie dépend plus du type d'émetteur que du type de production.
- Un système en plancher chauffant sera très peu réactif (grande inertie, risque d'inconfort en cas d'apports internes comme la présence de plusieurs dizaines de personne + cuisine par exemple)
- Un système en radiateurs aux murs ne sera pas forcément très réactif non plus sur un salle de 150 m². Cela pose un problème homogénéité de la chaleur (chaud autour mais pas au milieu)
- Un système de radiateurs à eau au plafond sera assez réactif
- Un système de soufflage (centrale de traitement de l'air avec ventilation) est réactif. Mais le dimensionnement est primordiale, de même que la régulation (sinon risque de souffler trop d'air froid quand la température est atteinte, courant d'air, etc...).
Concernant la question initiale de choix de la production. Moins il y aura de consommations, plus le gaz sera intéressant car la différence d'investissement sera plus difficilement compensée par l'écart de coût de fonctionnement.
De plus, je ne sais pas quel type de contrat énergétique vous avez dans votre commune (Tarifs historiques? Négociés? Groupement?). En effet, les prix du gaz négociés sont environ 2,5 fois moins cher que l'électricité (aussi en tarif négocié). De fait, cela rend le gain énergétique grâce à la pompe à chaleur plus faible (car elle fonctionne à l'électricité).
Il faut également voir qu'une chaudière gaz accepte de travailler dans une grande gamme de puissance (10% à 100% de sa puissance nominale), sans dégrader sa durée de vie. Ce n'est pas le cas d'une pompe à chaleur qui accepte mal les marches/arrêts fréquents (qui existeront pour assurer une température minimum de 12 à 14°C pendant la semaine si pas occupée).
Enfin, et pour rejoindre votre question, une pompe à chaleur est dépendante des conditions climatiques (hors PAC géothermiques). De fait, elle aura plus de mal (en plus de beaucoup plus consommée) s'il fait froid. On peut même dire qu'en dessous de -5°C, le chauffage devient presque exclusivement à l'électricité. On peut imaginer le coût de remise en chauffe pour un week-end d'une salle de 150 m² uniquement avec la résistance électrique de la pompe à chaleur...en plus du temps pour y parvenir
En conclusion, à mon sens, il faut mieux s'orienter vers une solution gaz pour une occupation ponctuelle, avec le type d'émetteurs aux caractéristiques (faisabilité) de la salle.
#40 - framarie - 02 Février 2018
Est-ce approprié d'installer une PAC pour une salle de quartier de 150m2 louée aux habitants de la commune pour repas familiaux, mariage, anniversaire, .. Cette salle serait louée et donc chauffée uniquement le Week End. Je m'interroge sur la rapidité et l'inertie de la PAC pour une montée en T°. La PAC est-elle appropriée à ce chauffage intermittent du Week End ? Merci beaucoup de votre réponse Un élu d'une commune aveyronnaise
#39 - Mixu - 01 Février 2018
Bonjour,
Je rénove un appartement de 110m2 en zone protégée, pas d'unité extérieure, et m'interroge sur le mode de chauffage et la production d'eau sanitaire.
Le choix entre une PAC intérieure à installer dans les combles sous-pentes et du tout électrique. Je vis dans le sud-ouest en plaine où il gèle quelques jours / an.
Votre avis m'aiderai à choisir.
par avance, merci.
#38 - Benjamin (Admin) - 26 Janvier 2018
Bonjour jjv32400,
Généralement, la puissance calorifique est effectivement donnée jusqu'à -7°C.
Passer cette température, il n'y aura quasiment plus aucun cycle de production de chaud (uniquement des cycles de dégrivrage et/ou de résistance électrique) et ce sera la résistance électrique uniquement qui prendra le relais.
Donc une pompe à chaleur à -25°C est souvent une PAC avec une grosse résistance (donc au final au chauffe à l'électrique quand il fait froid...).
Sur des climats trop rudes, les PACs ne sont donc pas une solution réellement adaptée (y compris les ballons ECS thermo).
Le surcoût pour la production d'ECS est relativement variable. Seul plusieurs devis avec les 2 solutions chiffrées vous permettrons de voir si c'est intéressant de le coupler mais le surcoût est généralement assez faible. Attention toutefois, les pompes à chaleur sont sensibles aux cycles marches/arrêts répétés, ce qui peut se produire avec une petite capacité d'ECS.
#37 - Benjamin (Admin) - 26 Janvier 2018
Bonjour Marje,
Cela dépend entièrement de la puissance de la pompe à chaleur?
#36 - jjv32400 - 06 Janvier 2018
Bonjour ! je voudrais savoir quel est le type le plus efficace et économique parmi les pompes a chaleur air/eau , ainsi que la température négative car l'on voit des moins 7 et on vends du moins 25 , plus le prix a payer pour rajouter un ballon eau chaude de 100litres a 150 litres , en attendant , Merci de votre réponse .