Le béton cellulaire

Le béton cellulaire n’est utilisé que dans 5% des constructions neuves. Il s’agit pourtant d’une solution « monomur » efficace présentant un bon confort d’été et une bonne gestion du taux d’humidité. Conseils Thermiques fait le point sur ce matériau innovant au carrefour des enjeux de performances énergétiques et d’écologie.

Le béton cellulaire en 1 coup d’oeil


Pouvoir isolant (W/m.K)0.09 à 0.046
Confort d’étéBon
Isolation phoniqueFaible
Résistance au feu (A à E)A1
Durée de vie (Années)>50
Ecobilan (A+ à E)A
PrixMoyen
Maison RT 2012Oui
Maison passiveOui
Réno (isolation extérieure)Oui

Attention ! Si le pouvoir isolant est relativement faible par rapport aux isolants traditionnels, cela est compensé par la forte épaisseur de béton cellulaire mise en œuvre. Cela rend le matériau compatible avec la très haute performance énergétique (point suivant). Cette observation est également vraie en ce qui concerne l’isolation phonique qui augmente selon la masse de matériaux en jeu.

Le béton cellulaire ne manque pas d’air !

Le béton cellulaire, aussi appelé siporex ou thermopierre, est composé de sable (44%), de chaux (10%) et de ciment (3%) qui sont mélangés avec de l’eau (41%) pour former une pâte. Celle-ci gonfle sous l’effet de la poudre d’aluminium (0.6%) ce qui crée de nombreuses cellules emprisonnant l’air (d’où le terme de « cellulaire »).

structure béton cellulaire

La pâte est enfin moulée puis chauffée à 180°C pour former des blocs solides. Au final, l’air inerte (qui joue le rôle d’isolant) occupe 80% du volume d’un bloc de béton cellulaire contre 20% pour la masse solide.

Une vraie solution monomur pour le neuf

Le principal avantage du béton cellulaire est qu’il propose une vraie solution monomur pour la construction. Comprenez que le siporex peut assurer à la fois le rôle de matériau porteur et celui d’isolant, sans qu’aucun complément ne soit nécessaire. L’intérêt est bien sûr de se passer du poste « doublage isolation » au niveau des murs et des coûts de main d’œuvre associés.

maison passive béton cellulaire

Maison passive en béton cellulaire (Cellumat)

On compte principalement deux acteurs sur le marché français qui proposent des produits assez similaires : Xella avec sa marque Ytong (leader) et Cellumat (Challenger). Voici les performances des blocs (qui restent en constante évolution) :


Caractéristiques TechniquesPouvoir IsolantConfort d’été
NomMarqueEpaisseur - cmR - m².K/WRessenti
EnergieBlocCellumat303.33+Très bon
36.54.05++
404.44++
ThermoYtong303.33+
36.54.05++
424.67++
PassivblocCellumat304.62++
406.15+++
507.69+++

On constate que l’on peut atteindre de bonnes performances dès 36.5 cm (bloc classique) ou 30 cm (bloc passif). En ce sens, le béton cellulaire reste plus performant que la brique monomur qui n’affiche « que » 3.25 m².K/W pour 37.5 cm d’épaisseur.

Une isolation extérieure efficace en rénovation

Le béton cellulaire peut également être utilisé pour l’isolation par l’extérieure en rénovation.

isolation exterieure béton cellulaire

Le pouvoir isolant est alors deux fois plus important car le matériau n’a pas la contrainte d’être porteur. On obtient des performances intéressantes dès 18 cm :


Caractéristiques TechniquesPouvoir IsolantConfort d’été
NomMarqueEpaisseur - cmR - m².K/WRessenti
MultiporYtong163.55-Très bon
184+
204.44++

Cette solution est particulièrement intéressante car elle reste adaptée au bâtiment ancien du fait du bon comportement hygroscopique du béton cellulaire (forte capacité capillaire et perméabilité à la vapeur d’eau). Le parement est en plus très durable et imputrescible.

Performant hiver comme été

Si le siporex permet d’atteindre de bonnes performances en hiver, c’est surtout son comportement en été qui reste son principal atout dans un contexte de réchauffement climatique. En effet, la bonne inertie thermique du béton cellulaire lui permet d’amortir les pics de températures extérieures. Par exemple, pour un bloc de 30 cm, on obtient un déphasage de 13.5 heures (idéalement au moins 12 heures) et une excellente atténuation des amplitudes thermiques. La chaleur se diffuse donc peu et lentement dans la maison :

béton cellulaire confort été

Bloc béton cellulaire 30 cm, masse volumique de 350 kg/m3, capacité thermique de 1000 J/(kg.K)

On remarque que la courbe bleue qui représente la température intérieure est assez constante et la faible augmentation a lieu la nuit. Voici le témoignage d’un occupant de maison en béton cellulaire pour mieux comprendre l’impact en terme de ressenti :

« Je vis dans une maison autoconstruite en béton cellulaire depuis une trentaine d’années. Niveau isolation, la maison est très confortable et durable car le béton BC (béton cellulaire) ne craint pas le tassement contrairement aux isolants traditionnels.

Un autre avantage de ce matériau est son cycle thermique qui s'inscrit très bien dans un cycle de 24 heures. Il permet de restituer la nuit une bonne partie des calories absorbées le jour. En été, ce phénomène dû au caractère massif du siporex, procure un confort très agréable en diffusant pendant une bonne partie de la journée une fraîcheur très agréable dans la maison. Si c’était à refaire, je le referai sans hésiter ! »

Pose du béton cellulaire, un travail de précision

Ces performances ne s’atteignent bien sûr que dans le cas d’une mise en œuvre soignée. Il faut prendre en considération que le siporex offre un système constructif complet :

béton cellulaire système constructif

Cela présente l’avantage de traiter efficacement les ponts thermiques (ruptures dans l’isolation) par des liaisons adaptées entre les blocs du « puzzle ». En revanche, une formation spécifique est nécessaire pour les artisans afin de maîtriser le procédé. La technique de pose à joint mince devra notamment être bien expérimentée car elle aura une incidence significative sur l’étanchéité à l’air et l’efficacité thermique.

béton cellulaire pose joint mince

Notons que les formations sont également ouvertes aux autoconstructeurs et que certaines se font directement « sur chantier ». Pour se donner une idée, voici les principales étapes du montage d’un mur en béton cellulaire.

Pose du 1er rang : On début le premier rang au niveau d’un angle, généralement sur un lit de mortier frais. Le bloc de béton cellulaire est posé puis on ajuste le niveau à l’aide d’un maillet. On positionne ensuite le bloc suivant de la même façon en l’emboitant avec le précédent grâce à un système d’encoche. Les blocs disposent de poignée pour faciliter la préhension.

montage mur béton cellulaire

Pour les angles où il n’y a pas d’emboitement prévu, un joint mince est indispensable. Le siporex peut se découper à la scie égoïne (ou à ruban).

pose béton cellulaire

Pose des rangs suivants : On vérifie ensuite que le niveau général du premier rang en ponçant si nécessaire avant de procéder à la pose du second rang. Celui s’effectue de la même manière mais il faut veiller à ce que les blocs soient posés en quinconce avec un recoupement d’au moins 20 centimètres (pose à joint croisé).

Prix du béton cellulaire

Voici les prix relevés pour le béton cellulaire en fourniture seule :


BâtiBlocPrix par bloc HTPrix m² HT
Mur dans le neuf30 cm7.8€50€
36.5 cm9.5€60€
42 cm8.7€70€
Isol. extérieure (ancien)18 cm9.3€40€
20 cm10.5€45€

Si l’on compare au prix du parpaing traditionnel qui se situe autour de 15€ du m², la différence est significative. Mais il faut bien considérer que le mur joue aussi le rôle d’isolant ce qui limite le coût sur ce poste. Aussi, le gain de temps est appréciable (surtout pour les autoconstructeurs) tout comme le confort d’été apporté par le siporex.

béton cellulaire

Dans tous les cas, il faudra étudier plusieurs chiffrages avec différents produits (Ytong, Cellumat) et différents artisans pour faire baisser les prix par une mise en concurrence. Une comparaison avec une solution de maçonnerie traditionnelle est également à prendre en compte.

Le béton cellulaire en questions

Béton cellulaire, Siporex, Thermopierre, quelle différence ? Ces 3 termes désignent en fait le même produit. « Béton cellulaire » est le terme générique tandis que « siporex » et « thermopierre » sont des noms de marques passés dans le langage courant du fait de leur notoriété.

Le béton cellulaire, est-ce écologique ? Le béton cellulaire ne peut pas être véritablement qualifié d’écologique car les matières premières utilisées (sable, chaux, ciment) ne sont pas renouvelables. Aussi, l’énergie grise (nécessaire à la fabrication du matériau) est assez importante (188 kWh/m²) tout comme le bilan Carbone (65 kg eq CO2/m²). Cela s’explique notamment par la fabrication du ciment et par le chauffage à 180°C pendant plusieurs heures.

Pour autant, le siporex offre un bon compromis par rapport au matériau traditionnel. Il reste moins énergivore que la brique par exemple et les matières premières sont naturelles et disponibles en grande quantité.

recyclage béton cellulaire

La gestion des déchets est également bien maîtrisée. Les chutes peuvent être retournées à l’usine pour servir à la fabrication de produits neufs. Le surplus peut également servir de remblai car le matériau est inerte. Enfin, la durée de vie est très importante et le produit ne nécessite aucun entretien.

Quel comportement au feu ? Le béton cellulaire est classé incombustible. Il conserve ses qualités mécaniques sous l’effet de la chaleur et ne dégage aucun gaz toxique. Il est d’ailleurs utilisé comme coupe-feu dans les bâtiments tertiaires pour « compartimenter » les espaces.

Le béton cellulaire est-il un bon isolant phonique ? Intrinsèquement, les blocs légers sont de moins bons isolants phoniques que les matériaux plus massifs. Toutefois, sur de fortes épaisseurs comme c’est le cas pour les murs porteurs, l’isolation phonique est satisfaisante et comparable aux briques ou aux parpaings. La pose d’un enduit et le soin apporté à l’étanchéité améliorent également les performances. À titre indicatif :


MatériauxEpaisseurRw*
Parpaing creux20 cm55 dB
Brique creuse20 cm52 dB
Béton cellulaire36.5 cm50 dB

* Affaiblissement acoustique (plus la valeur augmente, meilleur est le résultat)

Un entretien est-il nécessaire ? Il n’y a pas d’entretien spécifique à réaliser. En revanche, le produit qui est également un isolant exige des contraintes particulières. Par exemple, il faut utiliser des chevilles en polyamide (nylon) à verrouillage de forme pour percer les murs.

cheville béton cellulaire

Aussi, l’enduit extérieur à appliquer est spécifique. Il doit être étanche à l’eau, mais en même temps perspirant pour préserver les qualités hygrométriques du siporex. Aussi, il doit être assez souple pour absorber les chocs thermiques. Un enduit trop riche en ciment sera trop rigide et risquera donc de se fissurer. Le plus simple reste d’utiliser la solution constructeur adapté au bloc. De la même façon, les saignées pour passer les gaines devront être rebouchées avec un produit spécifique.

Quel est le temps de séchage du béton cellulaire ? À sa fabrication (mélange de sable, chaux, ciment avec de l’eau), le béton cellulaire présente une forte humidité (environ 20%). Il faut 12 à 24 mois dans la maison pour le niveau atteigne son taux normal (2.5%).

maison bioclimatique béton cellulaire

Une architecture « arrondie » est-elle possible ? Il existe bien des blocs de siporex courbes. Néanmoins, il vaut mieux rester sur des formes rectilignes pour éviter les ponts thermiques (joints de mortier plus délicats sur les formes arrondies).

Avantages et inconvenients du béton cellulaire


AvantagesInconvénients
Vraie solution monomurFormation obligatoire pour la mise en oeuvre
IncombustibleAssez peu de fabricants
Limitation des ponts thermiquesFaire chiffrer plusieurs solutions
Accessible aux autoconstructeursBilans énergie grise et CO2 élevés
Légèreté et ergonomie des blocsIsolation phonique moyenne (cloison faible épaisseur)
Adapté au bati ancien-
Bon confort d’été-
Durabilité, recyclage-
Pas d’impact sur la santé-

Crédits Photo

Conclusion: 16/20 : une solution « monomur » efficace

Le siporex offre donc un excellent compromis entre isolation (confort d’hiver) et inertie thermique (confort d’été). Son comportement hygroscopique et son excellente résistance au feu jouent aussi en sa faveur. Sans être au niveau des matériaux biosourcés, le bilan environnemental reste en plus tout à fait acceptable. On regrette simplement que le procédé de construction ne soit pas mieux connu des artisans. Consultez notre comparatif des matériaux pour connaître d’autres alternatives.

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#47 - Tonio27 - 17 Mars 2024

Bonjour,
Des blocs de 16cms sont posés dans mes colombages sont-ils à considérer avec un coefficient de rénovation ou porteur? Quelle valeur d'isolation représente t-ils?

#46 - bo - 15 Mai 2023

est-il possible d'utiliser le béton cellulaire pour faire un doublage d'isolation par l'extérieur en le collant au mur?merci

#45 - flo - 07 Mars 2023

bonjour j'ai une maison qui a était faite il y a 40 ans en siporex de 20 cm sans isolation j'envisage de faire une isolation car je vois que pour la monomur c'est minimum en 30 pour ne pas avoir à faire d'isolation .quel serait la dimension qu'il me faudrait d'isolation pour être dans les normes?

#44 - Sylviejp - 06 Mars 2023

peux t on installer des panneaux solaires sur un toit en siporex ? Et avec quels accroches ?
MERCI DE VOTRE REPONSE

#43 - Canou - 07 Septembre 2022

Puis utiliser ce matériau pour rénover mur intérieur double un mur iintérieur ou monter équivalent d'un bar pour supporter une verriére d'avance je vous remercie

#42 - Doumé3 - 24 Août 2022

Disposez vous d'informations sur le conductibilité du béton alvéolaire (gravier rond de rivière et ciment sans sable) utilisé par Ouest Construction dans les années 1970 ce béton plein d'air était coulé d'une seule pièce dans des coffrages métalliques. l'intérieur étant crénelé verticalement (ventilation) avant d'être double polystyrène et placo. j'habite ce type de maison depuis presque 50 ans et en suis très satisfait.

#41 - zanzi - 23 Mai 2022

Bonjour,
Je vois le jour à travers certains blocs, est-ce normal? Les jointer se révèle t-il suffisant pour éviter les ponts thermiques?
Merci

#40 - R41L - 10 Février 2022

Bonjour,
Tout d'abord, je tiens à dire que pour un néophyte du bâtiment comme moi votre site est une immense mine d'or et c'est peu dire ! Aussi, un immense merci à l'équipe pour tout ce travail et ce partage d'info !

Concernant ma question : Je suis donc dans un projet de construction de MI et je souhaite utiliser une solution monomur. Je voulais partir sur du Cellumat Passifbloc 40cm mais j'ai cru comprendre que Xella (YTONG) a racheté Cellumat en 2019. Du coup de nos jours, il est impossible de trouver du Passifbloc 40cm avec un R de +6 ?
Je reste hyper perplexe... Le pire étant que Xella via YTONG ne propose pas d'équivalent. YTONG en 42cm ne propose qu'un R de 4,6. Du coup faudrait doubler le mur mais attention l'épaisseur après. Je ne comprends pas... Le béton cellulaire Passifbloc de Cellumat ne tenait pas ses promesses ou YTONG à juste enterrer le brevet de ce produit ? En solution monomur, quel équivalent me conseilleriez vous svp ?

Je vous remercie par avance pour votre aide.

Bien à vous, R41L

#39 - jib - 02 Février 2022

Bonjour,
j'ai qq blocs de béton cellulaire en rab. Je compte les utiliser en isolant exterieur sous le niveau du sol en les enduisant d'un mortier de chaux hydraulique NHL5. De mon point de vue je vais créer une continuité dans mon isolation exterieure au niveau de mes ouvrants (portes et portes-fenêtres) tout en ayant une assise solide. Donc réduire le pont thermique du sol. Le but de recouvrir mon béton cellulaire d'un enduit de chaux est d'éviter qu'il ne se gorge d'eau tout en ayant un enduit perspirant. Est-ce que je fais fausse route?

#38 - Marcel - 27 Novembre 2021

Bonjour, existe il des ourdis en siporex pour faire une dalle ?

#35 - Victor - 28 Juillet 2021

Bonjour,

Nous faisons actuellement construire une maison en blocs Ytong Energie 25cm associés à doublage en laine de verre GR32 en 140 mm (similaire thermiquement à cette référence https://www.ytong.fr/actualites-xella_heyrieux-maitronhome-beton-cellulaire-maison.php)

Le constructeur préconise de réaliser un enduit d'intérieur d'étanchéité à l'air (prb 100 R) afin de parfaire "l'enveloppe" (joints verticaux, jonctions fenêtres et fenêtres/coffres de VR, passage de gaines vers l'extérieur...).

Est-ce que cela présente un intérêt pour une construction en béton cellulaire ?

Est-ce que ce type d'enduit est perméable à la vapeur d'eau ? Ne risque t-on pas d'occasionner des désordres notamment au niveau de la migration de la vapeur d'eau dans la paroi ?

Par la même occasion, le constructeur ne juge pas nécessaire de prévoir de pare-vapeur (vario Xtra) derrière la laine de verre du fait de la présence de cet enduit d'intérieur. Il pense qu'il y a un risque de percer cette membrane située juste derrière le placo et d'en perdre ainsi le bénéfice. Ce pare-vapeur n'est-il vraiment pas nécessaire ?

Merci par avance,

Victor

#34 - Xavier (admin) - 24 Juin 2021

Bonjour Maxime,

Cette solution semble en effet apporter un bon confort hiver comme été d'après les simulations Ubakus (outil gratuit où vous pouvez évaluer le comportement thermique des parois) :
https://www.ubakus.com/fr/calculateur-valeur-u/?

Après, il faut voir l'arbitrage économique avec d'autres solutions (type briques + ITE) mais le bilan environnemental sera défavorable.

Vous trouverez un retour d'expériences sur une maison en béton cellulaire + ITI laine de roche à cette adresse :
https://conseils-thermiques.org/contenu/maison-beton-cellulaire.php

A bientôt

#33 - Maxime - 22 Juin 2021

Bonjour,
Nous projetons de faire construire dans le Pas-de-Calais une maison de 140-150m² en Ytong de 42,5cm et de doubler avec une ITI (ITE beaucoup trop cher) en panneaux de ouate de cellulose de 8cm en façades sud, est et ouest et 10cm en façade nord. La solution du doublage est retenue pour bénéficier d'un vide technique plutôt que de devoir effectuer des saignées dans l'ytong.
Le but est d'avoir un très bon confort thermique été comme hiver.
La solution retenue vous paraît-elle pertinente ? Par avance merci

#32 - Martin - 21 Mai 2021

Salut Thomas,merci pour t'as réponse rapide. Bonne journée.

#31 - Bertrand - 21 Mai 2021

Bonjour,

Il n’y a pas de calcul, il suffit de lire la fiche technique des fabricants.
Par exemple celle ci :
https://www.ytong.fr/fr/docs/Fiche_produit_Compact_20.pdf

#30 - Thomas - 21 Mai 2021

Salut Martin,je crois que c'est m2. K/W
Bonne journée.

#29 - Martin - 21 Mai 2021

Bonjour, je viens de voir la réponse que vous aviez donnez à Thomas et je voudrais savoir comment vous aviez fait pour calculer la résistance thermique du bloc de béton cellulaire ayant pour épaisseur 20cm. Merci, bonne journée.

#28 - Thomas - 10 Mai 2021

Merci Xavier pour votre réponse et votre gentillesse.

#27 - Xavier (admin) - 10 Mai 2021

Bonjour,

@Olivier : Je pense qu'il s'agit de ce document :
https://conseils-thermiques.org/contenu/documents/enduits-compatibles-beton-cellulaire.pdf

@Thomas : La résistance thermique se situe autour de R = 1,82 m2.K/W

A bientôt

#26 - Olivier - 09 Mai 2021

Bonjour,
Je ne trouve pas le fichier partagé par Phydess. Vous pouvez me donner le lien ?

#25 - Thomas - 07 Mai 2021

Bonjour, Xavier peut tu me dire qu'elle est la résistance thermique R d'un bloc de béton cellulaire de 20cm d'épaisseur. Merci.

#24 - Bertrand - 15 Avril 2021

Bonjour Jean

Comme le dit Xavier pour être efficace une rénovation énergétique doit être pensée globalement.

Pour votre application précise le béton cellulaire classique n’est pas intéressant, en épaisseur 15 cm le coefficient R est bien trop faible tandis que le poids élevé ne permet pas de le coller à la paroi existante (d’où votre problème au niveau des linteaux)
Il existe cependant un produit spécifique en béton cellulaire de très faible densité destiné précisément à l’isolation par l’extérieur et qui se colle à la paroi existante. Ce produit très cher et qui nécessite une mise en œuvre particulière ne présente à mon avis un intérêt que dans le cas où on souhaite préserver la perspirance d’un mur existant ou dans des contextes techniques très particulier (protection au feu...)
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