Chauffage au fioul : interdiction, biofioul et autres alternatives
Les chaudières au fioul sont encore très présentes dans l'habitat existant, notamment en milieu rural. Toutefois, l’installation de ce type de chauffage est désormais interdite en raison de son caractère très polluant. Un « clap final » prévu de longue date qui ne devrait pas vraiment surprendre les utilisateurs. Se pose maintenant la question d’une alternative… La filière du fioul tente de rebondir en proposant du « biofioul » mais il existe aussi d’autres offres sur le marché, largement encouragées par les aides publiques. Conseils Thermiques fait le point.
- Technologies
- Bilan environnemental
- Interdictions
- Biofioul
- Alternative 1
- Alternative 2
- Vidéo : quel chauffage choisir ?
Technologies de chauffage au fioul
Les chaudières classiques : On parle de chaudières classiques par opposition aux chaudières à condensation. Le principe est extrêmement simple : on brûle du fioul dans une chambre de combustion. Les fumées très chaudes ainsi créées passent dans un échangeur où circule l'eau qui alimente ensuite les radiateurs. Les chaudières au fioul classiques ont généralement un rendement de 87% sur PCI.
Les chaudières à condensation : Les chaudières à condensation fonctionnent sur le même principe. Cependant, elles permettent de récupérer la chaleur latente contenue dans la vapeur d'eau des fumées en les condensant. On obtient ainsi un rendement qui peut atteindre plus de 100% sur PCI.
Fonctionnement d’une chaudière à condensation.
1. Combustion 2. Echange de chaleur
3. Condensation 4. Evacuation des condensats
Les chaudières installées il y a moins de 10 ans sont presque toujours à condensation.
Bilan environnemental du chauffage au fioul
Si le chauffage au fioul est fiable et performant, il est en revanche très polluant comparativement aux autres énergies. En effet, la combustion du fioul rejette beaucoup de CO2 qui participe à l'effet de serre et accentue le réchauffement climatique. On considère qu’une chaudière au fioul rejette plus de 300 g de CO2 par kWh, c’est environ 10 fois plus qu’une chaudière au bois.
Les fumées du fioul contiennent aussi du SO2 (dioxyde de souffre) qui provoquent des pluies acides.
Interdiction du chauffage au fioul
Depuis le 1er juillet 2022, les équipements neufs installés pour le chauffage doivent respecter un plafond d’émissions de gaz à effet de serre de 300 g de CO2 par kWh. Cela se traduit de facto par l’interdiction d’installer de nouvelles chaudières au fioul.
Il n’est plus possible d’installer un nouvel équipement au fioul, sauf cas exceptionnels.
Réalisation : SARL Courvil (39)
En revanche, il reste tout à fait possible de continuer à utiliser sa chaudière au fioul après cette date et d’effectuer des réparations si celle-ci venait à tomber en panne. En fin de vie, la chaudière devra par contre être remplacée par un chauffage plus écologique.
La suite de l’article explore la piste du biofioul et propose des alternatives crédibles au chauffage au fioul.
Biofioul, une solution d’avenir ?
Définition : Le biofioul consiste à incorporer dans du fioul domestique une part de biocarburant. De l’ester méthylique d’acide gras de colza pour être plus précis, aussi appelé EMAG de colza. L’objectif est d’améliorer le bilan carbone du chauffage au fioul. Ainsi, un biofioul dit « F30 » contiendra 30% de colza et 70% de fioul domestique. Même logique pour du « F7 » ou du « F10 » par exemple. Mais ce procédé soulève de nombreuses interrogations quant à sa faisabilité.
Bilan environnemental : Tout d’abord, le colza permet de réduire de moitié le bilan carbone du fioul mais uniquement concernant « sa part ». Ainsi, un biofioul F7 réduirait « seulement » de 3.5% les émissions totales de CO2 du chauffage au fioul. Méfiance donc, car certaines communications fleurent bon le greenwashing sur ce point. Avec la réglementation imposant un seuil d’émissions maximales de 300 g de CO2 par kWh, seul le biofioul F30 peut être autorisé sur le marché.
Faisabilité technique : L’incorporation de biofioul soulève aussi des questions techniques liées à son transport, son stockage sur une longue durée et sa dégradation potentielle en présence de cuivre.
Le biofioul F30 a obtenu son autorisation de mise sur le marché en septembre 2022. Photo : Distrinégoce (35)
Concurrence des sols et des usages : De plus, la quantité de biocarburants produits sur des terres agricoles est limitée au niveau européen, et le gisement français est déjà utilisé. Ceci afin de limiter le phénomène de changement d'affectation des terres. Le biofioul pour le chauffage va également entrer en concurrence avec le biocarburant pour le transport.
Compatibilité des équipements : Aussi, l’utilisation de biofioul F30 ne peut pas se faire sur une chaudière au fioul traditionnelle. Cela oblige notamment à un changement du brûleur et donc des coûts supplémentaires pour les ménages de l’ordre de 1 500€. Ceci est d’autant plus vrai que les aides publiques ne subventionnent pas ces travaux après tous les efforts consentis pour sortir du fioul.
Seules les chaudières au fioul très récentes sont compatibles F30.
Réalisation : Solutions thermiques Dauphinoises (38)
Prix : A cela s’ajoute un prix de l’énergie incertain car le biofioul est sensiblement plus cher que le fioul domestique. Le prix de ce dernier présentant déjà l’inconvénient d’être très volatile car très dépendant du contexte international et de la rareté de la ressource.
Taille du marché : Pour finir, se pose la question de la réalité économique du biofioul. En effet, de nombreux ménages se chauffant au fioul se dirigent depuis plusieurs années déjà vers des chauffages alternatifs comme la chaudière à granulés ou la pompe à chaleur qui sont en plein boom. Le temps que le marché du biofioul se mette en place, il se peut que le parc de chaudières au fioul soit trop restreint pour être viable.
En bref : Le biofioul est une solution techniquement et économiquement incertaine. Elle est en plus bien moins performante d’un point de vue environnemental que les alternatives déjà existantes. La filière du fioul table sur du biofioul F100 (donc 100% d'EMAG de colza) à l’horizon 2040 mais cette perspective parait bien lointaine au regard de l’urgence climatique. Pour ces raisons, il parait bien plus « sûr » de se diriger vers un autre mode de chauffage.
La chaudière à granulés, une alternative écologique au chauffage au fioul
Fonctionnement : Des granulés de bois sont stockés dans un grand silo à proximité de la chaudière ou dans un réservoir accolé. Ils arrivent au niveau du brûleur grâce à une vis sans fin. Les fumées chaudes générées par la combustion circulent dans un échangeur de chaleur sous l'effet d'un extracteur. La chaleur est ensuite transmise à l'eau du circuit de chauffage et/ou d’eau chaude sanitaire.
1. Buse de soufflage 2. Granulés 3. Vis sans fin
4. Brûleur 5. Bac à cendres
6. Ballon tampon 7. Radiateur
Comme pour les chaudières fioul, il existe des appareils « à condensation » mais ils ne constituent pas encore le standard sur cette technologie. Une pose en ventouse est également possible sur certains produits sans que cela ne soit la norme non plus.
Avantages : Le changement d'une chaudière au fioul par une chaudière à granulés est assez « transparent » pour l'utilisateur. Il faut recharger le silo une fois par an et l'entretien est aussi très limité puisqu'une vidange mensuelle du cendrier suffit. Comme pour le chauffage au fioul, les granulés de bois offrent des performances constantes et il est possible d’alimenter des radiateurs à haute température, même au cœur de la saison de chauffe. C’est donc une solution très bien adaptée aux hivers rudes.
Chaudière à granulés avec réservoir accolé et production d’eau chaude sanitaire.
Réalisation : Bourgignon Chauffage (12)
La comparaison s’arrête là, car la chaudière à granulés est en revanche bien plus écologique avec une réduction par 10 des gaz à effet de serre. Le prix du combustible a aussi tendance à être plus stable du fait de sa production locale, même s'il connaît aussi une inflation. Enfin, l’absence d’odeur de fioul est aussi un plus.
Inconvénients : En revanche, il faut considérer qu'une installation de chaudière à granulés prend de la place. C’est notamment le cas si vous optez pour un silo de grande capacité. Il offre une année d'autonomie mais demande de l'espace dans la chaufferie. Pour se donner une idée, 1 000L de fioul correspond à 2 tonnes de granulés qui occupent un volume d'environ 3 mètres cube.
Chaudière à granulés automatique avec silo de stockage.
Réalisation : Objectif Bâtiment (58)
Aussi, le camion souffleur qui assure la livraison de granulés doit être situé à moins de 20 mètres de la buse de remplissage pour ne pas détériorer le combustible. Sinon, il faut opter pour une chaudière à rechargement manuel qu'il faut alimenter toutes les semaines avec des sacs de granulés. Cela permet de gagner en compacité (même s'il faut stocker les sacs) mais demande de la manutention aux utilisateurs. Enfin, le prix d'achat est élevé même si cet investissement est très bien soutenu par les aides publiques.
Prix : Il faut compter environ 20 000€ pour un équipement complet : chaudière, silo et ballon d’eau chaude sanitaire. Une somme considérable de prime abord, mais qui s’adoucit grandement avec les aides financières notamment pour les foyers modestes. Grâce à elles, le reste à charge n’est pas plus important que pour une chaudière à énergie fossile.
Pour le choix du matériel, on conseille de s’orienter vers des marques avec un réseau de professionnels bien implantés. On peut citer les marques autrichiennes comme Fröling, Hargassner ou ÖkoFEN ainsi que des concurrents comme Domusa Teknik (Espagne) ou Morvan (Croatie) par exemple. Dans tous les cas, il faut réaliser plusieurs devis pour comparer les prix et les solutions techniques.
Ces travaux de rénovation énergétique donnent droit à des subventions (prime énergie). Si vous avez déjà un devis (non signé), vous pouvez encore y prétendre.
Je souhaite obtenir ma prime énergie >En bref : Une solution performante et écologique si vous avez de la place. L’utilisation est très similaire à celle d’une chaudière fioul : stockage du combustible sur place avec rechargement annuel.
La pompe à chaleur air-eau, l’alternative compacte
Fonctionnement : Par définition, la pompe à chaleur air-eau capte la chaleur de l'air extérieur pour la céder à l'eau du circuit de chauffage. Pour « transporter » cette chaleur, elle fait circuler un fluide frigorigène en circuit fermé en le faisant successivement changer d'état. On parle de cycle thermodynamique.
D'abord, le fluide s'évapore sous l'effet de la température extérieure. Il est ensuite compressé pour élever son niveau de chaleur, c'est à ce moment qu'à lieu la principale consommation d'électricité. Le fluide est après condensé pour céder sa chaleur au circuit de chauffage avant d'être détendu pour recommencer le cycle.
Remplacement d’une chaudière au fioul par une PAC air-eau. Réalisation : Energeco (43)
On considère qu'une PAC air-eau a un coefficient de performance (COP) autour de 2.5 à 3. Comprenez que pour 1 kWh d'électricité acheté, l'appareil va produire 2.5 à 3 kWh de chaleur. On comprend vite l'intérêt par rapport à un radiateur électrique qui a un COP de 1.
Avantages : Cette solution permet donc d’obtenir un prix de l’énergie compétitif, comparable aux granulés de bois. Elle a également le mérite d’être aussi compacte qu’une chaudière au fioul. De plus, elle utilise de l’électricité qui reste une énergie accessible et fiable en France. Attention toutefois si vous êtes en bout de ligne car une fourniture de mauvaise qualité peut nuire à la fiabilité de la PAC.
La compacité est un point fort des PAC air-eau. Réalisation : SAS MRB (23)
Elle constitue une solution plutôt écologique (la plupart de l’énergie provient de l’environnement extérieur) même si elle contient du fluide frigorigène dangereux pour l’environnement (entretien régulier requis pour vérifier les éventuelles fuites). Elle est aussi capable de rafraîchir le logement en été en faisant circuler de l’eau tiède dans un plancher chauffant.
Inconvénients : Comme la PAC air-eau utilise la chaleur de l’air extérieur, ses performances sont météo-sensibles. Autrement dit, plus il fait froid dehors, moins le chauffage est performant. De ce fait, si vous êtes en zone H1 où les hivers ont tendance à être rudes, ce chauffage ne sera peut-être pas le plus optimal.
Aussi, ce système pêche par sa fiabilité notamment au niveau du compresseur et de la carte électronique qui sont « des pièces relativement fragiles » comme expliqué par l’Agence Qualité Construction lors de son enquête sur la réparabilité des appareils. Cela peut occasionner des frais de maintenance élevés. Le bruit de l’unité extérieure est aussi à considérer avec attention pour les utilisateurs mais aussi pour le voisinage.
Prix : Il faut compter environ 15 000€ pour une pompe à chaleur air-eau fournie et posée par un professionnel. Avec les aides financières, le reste à charge est du même ordre que pour une chaudière à granulés. Prenez toujours le temps de comparer les prix et les prestations avant de vous engager.
En bref : Une solution pertinente si vous manquez de place et que vous vous situez dans une zone où les hivers sont doux.
Vidéo : quel chauffage choisir ?
Conclusion : Interdiction du fioul et alternatives viables
Le chauffage au fioul équipe encore de nombreuses maisons individuelles mais l’installation de nouveaux appareils est désormais interdite pour des raisons écologiques. Les chaudières existantes pourront néanmoins toujours être dépannées.
Il faut donc envisager un autre système de chauffage à terme. La filière du fioul tente de promouvoir le biofioul pour conserver sa place sur le marché du chauffage domestique. Néanmoins, la faisabilité technique de ce procédé et son intérêt économique sont loin d’être acquis. De plus, cette solution s’avère plus polluante que les alternatives déjà existantes.
En effet, des chauffages comme la chaudière à granulés ou la pompe à chaleur permettent déjà de répondre efficacement aux enjeux du réchauffement climatique. Si vous êtes indécis, nous vous conseillons de lire notre comparatif entre ces deux solutions ainsi que notre article qui présente toutes les alternatives crédibles au chauffage au fioul.
Enfin, ces changements sont grandement encouragés par les pouvoirs publics. Consultez nos articles dédiés aux aides pour les chaudières à granulés et aux aides pour les pompes à chaleur pour en savoir plus.
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#16 - Roxane - 23 Février 2022
Bonjour,
Absolument novice en la matière, je me permets de vous poser une question :
dans un immeuble au chauffage collectif (chaudière au fioul), lorsque les habitudes de vie d'une personne sont identiques depuis des années (dame âgée), comment expliquer des variations importantes (en kilo calorique, comme indiqué sur les relevés des charges) de consommation d'une année à l'autre ?
Par exemple : +1553 d'une année à l'autre, -877 l'année suivante, +2917 l'année suivante et -978 l'année suivante.
A savoir que les radiateurs n'ont pas de valve thermostatique, ils sont au nombre de 6, pour une surface de 76 m2, et la dame âgée en question n'y touche jamais.
Je vous remercie par avance pour vos éclaircissements.
Cordialement.
#15 - Xavier (admin) - 08 Mars 2021
Bonjour,
@Gimini : Il faut viser en premier lieu une isolation renforcée (confort en hiver et en été) en agissant sur tous les postes (murs, combles, voire sol si possible).
Le chauffage est un poste qui vient en second d'autant que les aides sont limitées pour une maison secondaire. Vous pouvez envisager une chaudière à granulés ou une pompe à chaleur :
https://conseils-thermiques.org/contenu/chaudiere-granule-ou-pompe-chaleur.php
Une solution plus économique serait de conserver la chaudière fioul et d'installer un poêle à bois.
@Proko : Eric, Je ne sais pas répondre à cette question qui est un peu "en dehors des cases", bien que très pertinente. Je l'ai transmise au reste de l'équipe pour voir si on peut vous faire une réponse collégiale. Dans l'attente, vous pouvez vous rapprochez du réseau FAIRE qui devrait pouvoir vous aider :
https://www.faire.gouv.fr/trouver-un-conseiller
Ce qui est sûr, c'est que les PAC ne sont pas réputées pour leur fiabilité et les frais d'entretien reste importants. Voir l'étude de l'Agence Qualité Construction sur ce sujet :
https://conseils-thermiques.org/contenu/documents/reparabilite-equipement-agence-qualite-construction.pdf
https://conseils-thermiques.org/contenu/pompe-a-chaleur-air-eau.php#7
Il reste possible de remplacer sa chaudière fioul jusqu'au premier janvier 2022 (solution peu écologique mais fiable).
A bientôt,
#14 - Gimini - 27 Février 2021
Bonjour,
Que me conseillez-vous comme chauffage pour remplacer notre chaudière au fuel dans notre maison du sud de la France?
La maison est une location de vacances dont nous profitons plusieurs fois par an, elle fait environ 120m2 et n’est pas isolée(projet d’isoler la dalle béton des combles perdus), sauf pas un triple vitrage.
Merci pour votre aide.
François
#13 - Xavier (admin) - 02 Mars 2020
Bonjour Djidjip,
Je pense que le fioul est une énergie du "passé" et ce n'est pas un hasard si aucune subvention ne vont dans le sens du fioul. Je vous orienterais plutôt sur une chaudière à granulés dont vous pourrez comparer le coût avec la PAC. Voici 2 articles à ce sujet :
https://conseils-thermiques.org/contenu/chaudiere-granule-ou-pompe-chaleur.php
https://conseils-thermiques.org/contenu/chaudiere-granule.php
A bientôt,
#12 - Djidjip - 15 Février 2020
Bonjour
Je dispose d’une maison de 270 m2 dans le Nord est à 290 m d’altitude, maison de 2 niveaux datant de 1990 achetée en 2017
Diagnostic thermique initial C...
Consommation de fioul 2500L/an
Fenêtres(nombreuses baies vitrées) changées en RDc
Au Rez de chaussé (150m2) plancher chauffant chauffé par chaudière fioul viesmann de 1990 avec ECS alimentant 1 salle d’eau et un lavabo(wc)
A l’étage, radiateur électrique récent dans les chambre, à inertie ; radiateurs éteints la température est de 17 degrés l’hiver grâce au chauffage du plancher au rdc. Ecs sanitaire de l’étage alimenté par chauffe eau électrique
La chaudière est percée au niveau du corps de chauffe et une soudure rustine régle temporairement le pb mais la chaudière a fait son temps, la prochaine panne est imminente.
Le gaz passe dans la rue mais éteint assez loin du point de livraison et en hauteur je crains que les travaux coûtent assez chers
Mon chauffagiste me propose 3 solutions
- chaudière fioul à condensation avec ballon ecs electrique
-chaudière fioul condensation avec ecs inclu
-Pac air/eau +/- hybride fioul
Quelle solution adopter ? Sachant que la Pac représente une mise de départ conséquente bien qu’amortir sable en quelque années ....
Remerciements
#11 - Xavier (admin) - 06 Février 2020
Bonjour Alessandro,
Effectivement, on obtient une bonne combustion avec le bois bûche (sans optimisation électronique) à tirage nominale. La corvée de bûches peut aussi être vite fatigante (même quand on est à la maison).
Comme vous avez déjà un réseau de chauffage central, je pense que le plus efficace est de rester sur une solution hydro. Les chaudières à granulés sont très bien subventionnées avec les nouvelles aides 2020 et ce choix me parait de loin le plus intéressant :
https://conseils-thermiques.org/contenu/chaudiere-granule.php
https://conseils-thermiques.org/contenu/aides-financieres-travaux.php
Un modèle de type EasyPell par exemple devrait être très compétitif (chargement manuel).
En appoint, un poêle à bois (ou à granulés sans électricité) pourra venir dans un second temps pour avoir le plaisir d'une flamme dans le salon.
A bientôt,
#10 - Alessandro - 03 Février 2020
Bonjour,
Nous venons (avec ma femme et nos deux enfants 3 et 6 ans) d'acheter une maison entre Lyon et Villefranche. 2 niveaux de 105 m² chacun : sous-sol semi-enterré et étage de vie. Nous avons une chaudière au fioul à condensation Atlantic (la même que sur la photo au début de l'article) au sous-sol. Elle a été installé il y a 8 ans.
Nous souhaitons réduire voir arrêter de nous chauffer au fioul.
Notre 1ere idée était d'installer un poêle à bois dans le salon (en utilisant le conduit de l'ancienne cheminée). Il serait central et pourrait chauffer à priori toutes les pièces de la maison avec les portes ouvertes. Et garder la chaudière à une température de 17/18° par exemple au cas où le poele ne chauffe pas assez. Ma femme travaille à domicile et pourrait donc maintenir le feu toute la journée).
Il nous a été déconseillé de faire cela car le poêle fonctionnerait en sous-régime et donc s'encrasserait et consommerait beaucoup pour pas grand chose.
Qu'en pensez-vous ?
Nous avons également envisagé d'installer un poêle mixte pour ne se chauffer qu'avec le poele mais l'investissement est élevé (seuls les RIKA semblent top).
Autre possibilité : remplacement de la chaudière fioul par une chaudière à pellet + poele à bois pour le we dans le salon) mais l'investissement est également élevé...
D'avance merci pour vos conseils éclairés.
Cordialement,
Alessandro
#9 - Xavier (admin) - 13 Novembre 2019
Bonjour Jess,
Votre problématique n'est pas simple. Vu le prix de l'électricité, vous avez intérêt à vous en passer le plus possible.
Une solution qui pourrait être adaptée serait une chaudière à granulés à air pulsé qui sont conçues pour votre situation. OkoFEN a un modèle de ce type par exemple (Pellematic Air). Il y a 4 sorties d'air chaud. A voir s'il est possible de canaliser d'autres pièces à l'occasion du remplacement.
Je vous invite à contacter l'espace info énergie proche de chez vous (service public gratuit et indépendant) qui pourra peut-être vous donner d'autres alternatives :
https://www.faire.fr/trouver-un-conseiller
A bientôt,
#8 - Jess - 07 Novembre 2019
Bonjour,
J ai un générateur d air chaud à fioul, (je ne savais pas que cela existait avant d acheter cette maison il y a 2 ans);
situé au sous sol, il le chauffe en partie, ainsi que la pièce à vivre et une chambre au RDC;
malheureusement, même en laissant les portes ouvertes, la chaleur ne se répand pas dans les autres pièces du RDC, la plupart orientées nord, ni à l étage...pas terrible pour un chauffage central...
la maison est un peu atypique, il y a des demi niveaux, une mezzanine...
les pièces non chauffées par le generateur sont dotées de radiateurs électriques " grille pain", pas top.
Lors d un changement des bruleurs du générateur, le thermostat a été mis hors service car incompatible avec les nouveaux bruleurs, JE suis donc le nouveau thermostat, j allume et j éteins le generateur, soit on a trop chaud, soit on a trop froid...
Bref, on doit revoir complètement le système de chauffage, mais que faire ?
Une PAC ou un poêle à la place du générateur, mais qui ne chaufferaient qu une petite partie de la maison comme maintenant ? Passer au tout électrique avec des radiateurs à inertie? Le gaz de ville ne passe pas chez nous.
Merci des conseils que vous pourrez nous donner,
Cordialement