Rénovation énergétique globale
Une rénovation énergétique offre de nombreux avantages : elle améliore le confort, protège contre la hausse des prix de l'énergie et valorise financièrement le bien. Mais en pratique, l’efficacité des travaux est souvent décevante. Il existe heureusement une approche de la rénovation dite « globale » qui permet d’atteindre les résultats escomptés. On fait le point dans cet article.
- Constat
- Objectifs
- Enveloppe performante
- Enveloppe VRAIMENT performante
- Systèmes performants
- Coordination des travaux
- Exemple pratique
- Accompagnement
- Conception et réalisation
- Evaluation
- Prix
- Avantages et inconvénients
La rénovation énergétique aujourd’hui
Constat : La plupart du temps, les ménages entreprennent des travaux de rénovation « au fil de l’eau », souvent en fonction des opportunités offertes par les aides financières. Le changement des fenêtres est par exemple la première action envisagée et souvent la seule. C’est pourtant loin d’être la mesure la plus économique et la plus performante même si elle permet d’améliorer le confort.
Le seul changement des fenêtres ne conduit pas à des économies d’énergie significatives.
Résultat : L’enquête TREMI a d’ailleurs révélé que cette approche « par étape » se révèle en réalité très peu efficace. En effet, 75% des actions de rénovation ne permettent pas au logement de changer d’étiquette énergétique. Seules 5% des rénovations offrent un gain réel d’au moins deux classes de DPE.
Objectifs d’une rénovation énergétique globale
Rénovation globale : Ces rénovations performantes ont en commun de suivre une stratégie de rénovation dite « globale ». Elle consiste à traiter en une seule fois tous les postes de travaux.
Les études montrent clairement qu’augmenter le nombre d’étapes fait chuter drastiquement les performances. A partir de 3 étapes, on ne peut plus atteindre le niveau de performance attendue.
Etape(s) | Ecarts de consommations |
1 | Optimum |
2 | + 7% |
3-4 | + 30 % |
6 | + 60% |
+ | Pire |
Ecarts de consommation sur la moyenne du parc construit avant 1982.
Source : La rénovation par étapes (Ademe).
Objectifs : Une rénovation énergétique globale doit permettre d’atteindre une consommation d’énergie primaire inférieure à 80 kWh par m² par an, soit une étiquette B au DPE.
Les travaux doivent en outre garantir le confort thermique des occupants, un air intérieur sain et une absence de pathologies futures dans le bâtiment. La suite de l’article décrit la méthode pour parvenir à ce résultat ambitieux…
Créer une enveloppe performante (4 postes de travaux)
Il est bien connu que l’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas. Une rénovation énergétique performante cherche donc à créer l’enveloppe la moins déperditive possible en agissant sur 4 postes.
Isolation de la toiture : La toiture doit être isolée au plus près du volume chauffé. Selon les cas, il peut s’agir d’une isolation des combles perdus ou sous-rampants. Pour les combles perdus, on visera à minima une résistance thermique R de 7 m².K/W et idéalement de 10 m².K/W. Cela correspond à une épaisseur de 30 à 40 cm d’isolants.
Pour les rampants, où l’isolation empiète sur la surface habitable, on cherchera un R d’au moins 6 m².K/W soit 20 cm d’isolants environ.
Isolation des murs : Elle est réalisée par l’intérieur ou par l’extérieur. Dans les deux cas, une performance d’au moins 3.7 m².K/W est attendue pour 12 cm d’isolants environ.
Mise en place d’une ossature pour recevoir une isolation extérieure. On remarque cependant que rien n’est prévu pour isoler le pied de mur ce qui va créer un pont thermique.
Isolation du sol : L’isolation du sol doit toujours être recherchée même si sa mise en œuvre est parfois compliquée, surtout en l’absence de sous-sol. Une résistance d’au moins 3 m².K/W est souhaitée soit 9 cm d’isolants. Si jamais cette opération n’est pas réalisable, il est possible de compenser en sur-isolant les autres postes.
Fenêtres : Des fenêtres performantes affichent un coefficient Uw inférieur ou égal à 1,3 W/m².K. C’est généralement le cas des bons doubles vitrages « 4-16-4 » actuels.
Créer une enveloppe VRAIMENT performante (3 points de vigilance)
Mais attention, une enveloppe n’est réellement performante qu’en respectant les 3 conditions suivantes.
1. Traitement des ponts thermiques : Un pont thermique est une rupture dans la continuité de l’isolation. Elle se produit souvent à la jonction de deux parois. Par exemple, lors de l’isolation des combles perdus, il sera impératif d’isoler la partie supérieure du mur de façon à assurer une continuité avec l’isolation extérieure. En cas d’isolation intérieure, un retour d’isolant devra être mis en place pour limiter la valeur du pont thermique.
La coordination entre les lots de travaux est fondamentale. Infographie : Agence Qualité Construction.
Le bon traitement des ponts thermiques améliore d’abord les performances de l’isolation. Il évite ensuite les points « froids » ce qui améliore le confort des occupants et évite les phénomènes de condensation qui pourraient venir dégrader le bâti.
2. Traitement de l’étanchéité à l’air : Une enveloppe performante est aussi « étanche à l’air ». Comprenez que l’on cherche à limiter le plus possible les entrées d’air parasites qui amènent de la fraicheur en hiver et de la chaleur en été. Il faut viser un débit de fuite inférieur à 0,8 m3 /h.m² qui sera contrôlé en fin de travaux. Concrètement, cela peut prendre la forme d’une membrane d’étanchéité à l’air posée de façon continue sur tout le pourtour du volume isolé.
Principales sources de fuites d’air. Source : Isover.
3. Traitement de la migration de la vapeur d’eau : Enfin, l’enveloppe doit être pérenne dans le temps. Pour cela, il est obligatoire que sa conception laisse diffuser la vapeur d’eau de l’intérieur vers l’extérieur. La quantité de vapeur d’eau traversant la paroi ne doit pas non plus être trop importante.
Pose d’une membrane pare-vapeur et étanche à l’air en amont de l’isolant. Pour être efficace, cette enveloppe doit être continue.
Pour cela, on utilise souvent une membrane pare-vapeur hygrovariable côté chaud. Comme ce matériau est aussi étanche à l’air, il peut également servir pour traiter l’étanchéité à l’air.
Utiliser des systèmes performants (3 postes de travaux)
L’enjeu ici est d’opter pour des équipements performants et compatibles avec le réchauffement climatique.
Ventilation : La ventilation est le premier poste sur lequel agir. Elle permet à la fois de conserver l’intégrité de la maison en évacuant l’humidité et de garantir un air sain pour les occupants. Un renouvellement d’air suffisant doit avoir un débit d’au moins 0,6 vol/h. Le tout, en limitant les dépenses énergétiques.
Principe d’une ventilation double flux. Attention, le caisson contenant l’échangeur doit se placer dans un volume isolé.
Le système le plus indiqué est la ventilation double flux qui permet de récupérer la chaleur de l’air extrait pour la transmettre à l’air neuf. Elle requiert cependant un entretien rigoureux de la part des utilisateurs. La ventilation simple flux hygrovariable, plus simple techniquement, peut aussi convenir. Dans les deux cas, une vérification réelle des débits d’air s’impose.
Chauffage : Le chauffage doit être dimensionné à la nouvelle isolation. En effet, une enveloppe vraiment performante diminue en moyenne par 4 les besoins de chauffage. Les systèmes peu émetteurs de carbone comme les chauffages au bois ou les pompes à chaleur sont à privilégier.
Eau chaude sanitaire : Il faut ici mettre en œuvre des mesures de sobriété en installant des mousseurs par exemple ou en calorifugeant les réseaux. S’il n’y a pas de chauffage central, l’eau chaude sanitaire sera prioritairement assurée par un chauffe-eau thermodynamique ou un chauffe-eau solaire. Si un cumulus électrique est conservé, il devra être sur-isolé par une enveloppe externe.
Coordonner les travaux de rénovation
On pourrait croire qu’en visant un bon niveau de performance sur chaque poste, on atteindra au final d’excellents résultats. Or, ce n’est pas le cas. Il faut impérativement réaliser ces travaux « en même temps ». C’est la clé de l’efficacité. Pour mieux appréhender ce « lien entre les travaux », il faut introduire deux nouveaux termes. Celui « d’interface » et « d’interaction ».
Interface : Une interface désigne une liaison « physique » entre deux lots de travaux. Prenons l’exemple d’une fenêtre placée dans un mur isolé par l’intérieur. Elle va interagir « physiquement » avec :
- La structure du mur : Il faut que le support recevant la fenêtre soit suffisamment plat pour permettre l’utilisation de joints d’étanchéité.
- L’isolation intérieure : Une jupe pare-vapeur sur le pourtour de la fenêtre doit être prévue pour se raccorder au pare-vapeur devant l’isolation. Les tableaux de fenêtres à l’intérieur doivent être isolés pour éviter un pont thermique.
- La ventilation : S’il s’agit d’une ventilation simple flux, une entrée d’air doit être ménagée dans la fenêtre.
- Le coffre de volet roulant : Il doit être placé à l’extérieur et isolé sur sa face arrière.
La présence (ou non) d’une entrée d’air dans la fenêtre doit s’anticiper.
Interaction : Il s’agit d’une influence d’un poste sur un autre mais « sans liaison physique ». Dans le cas de nos fenêtres, elles vont avoir une influence sur la puissance du chauffage en améliorant la performance thermique. De plus, elles vont renforcer l’étanchéité à l’air. De ce fait, un chauffage de type poêle à bois devra obligatoirement être équipée d’une arrivée d’air dédiée au risque de ne plus fonctionner correctement.
Coordination : La difficulté reste que ces interfaces et interactions font intervenir plusieurs corps de métiers. Il faut donc impérativement « un pilote dans l’avion » pour garantir qu’elles soient traitées correctement.
Exemple du traitement de l’interface entre une fenêtre et une isolation par l’extérieur. Infographie : Tramico.
Et il y en a beaucoup ? Oui, et c’est bien toute la problématique. Il y en a tant que les rénovations « par étape » qui ne traitent pas ces interfaces et ces interactions se révèlent inefficaces, voire dangereuses pour la pérennité du bâtiment ou la santé des occupants. Vous pouvez télécharger ce guide de l’Agence Qualité Construction pour en avoir une vue d’ensemble.
Rénovation « globale » versus rénovation « par étapes »
Pour illustrer ce propos, l’agence de l’énergie donne l’exemple suivant. Il s’agit de deux familles voisines vivant dans des maisons identiques, classées G au DPE et chauffées au fioul. La facture d’énergie annuelle s’élève à 3 500€. La première famille effectue des travaux sans vision globale alors que la seconde réalise des travaux d’ampleur en une seule fois.
Famille X : Elle commence par changer la chaudière au profit d’une pompe à chaleur de même puissance. La facture passe à 2 200€ par an. Quelques années plus tard, les occupants sont démarchés par une offre pour l’isolation du toit et du sol pour 1€, ce qu’ils font. La facture tombe à 1 800€ par an. L’année suivante, ils décident de changer les fenêtres. Un investissement coûteux sans réel impact sur la facture. Seulement, des problèmes de moisissures apparaissent car la maison est plus étanche à l’air. Il faut donc installer une ventilation en urgence. La facture reste toujours inchangée et une méfiance s’installe vis-à-vis des professionnels.
Une rénovation « par étape » est souvent longue, coûteuse et peu efficace.
Famille Y : Pendant ce temps, la famille Y réalise une rénovation globale en 1 étape. Il s’agit des mêmes travaux, en ajoutant l’isolation extérieure des murs. Le reste à charge est assuré par un prêt à taux 0 dont le montant est compensé par les économies d’énergie réalisées. La facture est en effet divisée par 6 soit 600€ par an.
Une rénovation énergétique globale ambitieuse peut atteindre des résultats spectaculaires.
Famille X : Devant les écarts de facture avec ses voisins, la famille X cherche aussi à faire l’isolation extérieure des murs. Mais le reste à charge de 11 000€ est dissuasif d’autant qu’il n’est plus possible d’obtenir un prêt avantageux car ce dispositif a déjà été utilisé en amont. De plus, comme les menuiseries ont été changées avant l’isolation des murs, il va y avoir un pont thermique avec un risque d’apparition de moisissures. La famille ne veut plus revivre ça. Enfin, comme cette isolation va améliorer significativement les performances, la pompe à chaleur deviendra surdimensionnée. Il faudra la remplacer.
Bilan : En définitive, la famille X se retrouve dans l’incapacité technique et financière d’améliorer son logement. Elle reste avec une facture 3 fois plus élevée que ses voisins.
Se faire accompagner dans sa rénovation globale
Vous l’aurez compris, « juxtaposer des gestes de travaux » sans vision globale mène à l’impasse. Il est donc fondamental de bien se faire accompagner dès le début du projet.
France Rénov’ : Le service public de l’énergie France Rénov’ est le point d’entrée idéal pour obtenir gratuitement des conseils neutres et indépendants. Les agents vous dirigeront ensuite vers un tiers de confiance qualifié de « Mon accompagnateur rénov’ ».
Mon accompagnateur rénov’ : C’est un professionnel indépendant qui vous accompagne au niveau technique, administratif et financier. Ce suivi qualité coûte entre 2 000 et 4 000€ mais est largement pris en charge par les aides financières.
De la conception à la réalisation des travaux
Conception : Un audit du logement doit être effectué en premier lieu. Il s’agit d’un diagnostic approfondi qui fait un état des lieux de la maison et propose des scénarios de travaux performants. Il évalue aussi les coûts financiers ainsi que les gains énergétiques attendus. Cet audit est souvent indispensable pour bénéficier des aides publiques.
Un audit énergétique va plus loin qu’un diagnostic de performance énergétique. Source : Logiciel CAP RENOV.
En parallèle, l’entreprise Dorémi a développé un outil simple pour identifier « en 1 coup d’œil » une stratégie de rénovation adaptée. Il permet de s’orienter rapidement parmi 13 scénarios possibles. Ce tableau se lit « par colonne » de gauche à droite. Au fur et à mesure que l’on progresse dans la lecture, on élimine des solutions jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’une.
Exemple en vert : On souhaite un chauffage combustible → une isolation par l’extérieur des murs → une étanchéité à l’air de 3 vol/h → une ventilation double-flux → un bon double vitrage de 1.4 W/m².K → Il reste la solution 6.
Réalisation des travaux : Les travaux doivent être coordonnés par un maître d’œuvre qui organisera l’ordre des travaux de façon à gérer au mieux les fameuses « interactions » et « interfaces » si déterminantes dans l’atteinte des performances. Passer par un groupement d’artisans constitue aussi un plus car les professionnels se connaissent et ont envie de « bien faire ensemble ». Dans tous les cas, une bonne communication et un travail d’équipe seront les maîtres mots d’un projet réussi.
Evaluation des performances de la rénovation globale
Pour évaluer la qualité de l’enveloppe du bâtiment, on réalise systématiquement un test d’étanchéité à l’air dont le coût est de 600€ environ.
Méthode : Il s’agit de remplacer la porte du logement par un gros ventilateur puis de boucher les entrées d’air « désirées » comme l’arrivée d’air pour un poêle ou les orifices pour la ventilation. Le ventilateur va ensuite placer la maison en dépression. L’air extérieur va alors vouloir pénétrer dans la maison pour équilibrer la pression entre l’intérieur et l’extérieur. De cette manière, on peut quantifier les entrées d’air parasites.
Résultats : Les fuites d’air sont généralement mises en évidence au niveau des liaisons plancher/murs, des fenêtres et des équipements électriques. Le résultat est donné sous une valeur Q4 ou n50 selon la méthode utilisée. Il faut viser à minima une étanchéité « satisfaisante ».
Valeur | Excellente | Bonne | Satisfaisante | Moyenne | Mauvaise | Très mauvaise |
Q4 - m3/h.m² | 0.16 | 0.6 | 0.8 | 1 | 1.3 | > 1.8 |
n50 - vol.h | 0.6 | 2.2 | 3.1 | 3.7 | 4.8 | > 6.6 |
Soit un « trou » de… | 1 carte bancaire | 1/3 feuille A4 | ½ feuille A4 | 2/3 feuille A4 | ¾ feuille A4 | > 1 feuille A4 |
Exigences : Il y a tout intérêt à être le plus exigent possible sur ce point et ce, dès la phase de conception en précisant par écrit les prestations attendues pour chacun des postes de travaux. Le maître d’œuvre peut également déterminer une valeur « cible » en début de chantier sur laquelle tous les artisans s’engagent. A noter qu’une bonne étanchéité à l’air ne requiert pas de coût matériel en plus mais essentiellement du temps de mise en œuvre pour un travail soigné.
Prix d’une rénovation énergétique globale
Une rénovation performante permet d’atteindre l’étiquette B du DPE et de diviser en moyenne par 4 la facture énergétique. Cela se fait au prix d’une conception de qualité, d’un suivi minutieux et de nombreux travaux.
Le coût d’une rénovation globale reste donc élevé, aux alentours de 700 à 1 000€ du m² pour la partie « énergie ». Si on inclut des postes liés à l’aménagement comme le renouvellement d’une cuisine par exemple, ce montant peut atteindre 1 000 à 1 500€ par m². N’hésitez donc pas à réaliser plusieurs devis avant de vous engager.
Pour cela, Conseils Thermiques s'associe à plusieurs partenaires afin de vous mettre en relation avec des artisans locaux certifiés RGE. Vous pourrez ainsi étudier plusieurs propositions techniques et commerciales gratuitement et sans engagement.
Je souhaite rencontrer des entreprises >Ces travaux de rénovation énergétique donnent droit à des subventions (prime énergie). Si vous avez déjà un devis (non signé), vous pouvez encore y prétendre.
Je souhaite obtenir ma prime énergie >Heureusement, les aides publiques soutiennent massivement cette démarche qui est la seule à avoir fait ses preuves. Le reste à charge reste donc modéré, voire faible selon les revenus des ménages. La stratégie ici est de financer ce reste à charge grâce à un prêt à taux zéro.
Le montant de ce prêt pourra être remboursé grâce aux économies d’énergie réalisées. Au final, le coût d’une rénovation performante bien conçue peut être « transparent » d’un point de vue financier. Niveau confort et pérennité en revanche, le gain est substantiel.
Avantages et inconvénients de la rénovation énergétique globale
Avantages |
Une division par 4 des consommations d’énergie. |
Une maison confortable sans sensations de parois froides (traitement des ponts thermiques). |
Un environnement sain avec un air correctement renouvelé (ventilation). |
Un bâti pérenne (conception des parois adaptée vis-à-vis des risques hygrométriques). |
Des ménages qui pourront continuer de se chauffer à terme malgré l'augmentation du prix des énergies. |
Inconvénients |
Complexe à mettre en œuvre. Suppose des artisans formés aux bonnes pratiques et capables de travailler en équipe. |
Lente à porter ses fruits au niveau national. Un groupement d’artisans peut réaliser 5 chantiers par an environ. Arriver à rénover 100% des logements d’ici 2050 parait extrêmement ambitieux. |
Risques d’arnaques ou de prix prohibitifs vu les montants d’argent public en jeu. |
Relogement parfois nécessaire pendant la durée des travaux. |
Une approche parfois « incompatible » avec certains types de bâtiments. |
Conclusion : Une approche de la rénovation énergétique ambitieuse
Une rénovation énergétique performante ne s’improvise pas. Elle suppose la réalisation d’un audit énergétique précis en amont et un suivi rigoureux par un maître d’œuvre. Ce dernier a la lourde tâche de coordonner les artisans de façon à bien prendre en compte les interactions entre les différents corps de métier. En fin de chantier, un test d’étanchéité à l’air doit valider la qualité des travaux.
Pour en savoir plus, consultez ce retour d’expérience sur une rénovation globale et performante.