Poêle de masse ou à accumulation : Retour d’expérience
Le poêle de masse ou à accumulation de chaleur a la réputation d’être le plus confortable des chauffages au bois grâce à une diffusion de la chaleur par rayonnement. Elle est en effet rapportée comme « très douce » par les utilisateurs. Conseils Thermiques vous propose un retour pratique pour peser le pour et le contre de ce chauffage atypique.
- Raisons de l’investissement
- Dimensionnement
- Installation
- Fonctionnement
- Utilisation
- Chaleur ressentie
- Aspects pratiques
- Esthétique
- Prix
- Avantages et Inconvénients
Pourquoi investir dans un poêle a accumulation ?
Contexte : Il s’agit d’une longère constituée d’un espace jour de 80 m² et d’une partie nuit en enfilade de 50 m². La maison est en cours de rénovation car avant le changement du chauffage, les propriétaires ont logiquement donné la priorité à l’isolation afin de réduire les besoins en énergie.
L’isolation des combles a été refaite avec de la ouate de cellulose, les anciennes portes et fenêtres ont été remplacées par du double vitrage. Le crépis en ciment des parois intérieures (sensation de murs froids l’hiver) est progressivement remplacé par un mélange chaux, chanvre et terre. Le but est de laisser respirer les murs en pierre et de profiter d’une meilleure inertie.
Ancien mode de chauffage : L’espace jour était chauffé par un insert bois peu performant et des pompes à chaleur air/air inadaptées au logement. L’espace nuit, par des radiateurs électriques. L’objectif du nouveau poêle est de chauffer la pièce de vie voire de tempérer le reste de la maison.
Poêle à granulés ? L’option d’un poêle à granulés canalisable a d’abord été envisagée. Toutefois, ces appareils se prêtent assez peu aux espaces tout en longueur. Aussi, la dépendance à l’électricité, la maintenance des pièces électroniques et le coût supérieur des granulés par rapport aux bûches ont fait que cette solution a finalement été écartée.
Au gauche, poêle de masse (source : Nyima.be) - A droite, poêle à granulés
Poêle de masse (ou à accumulation) ? Ce chauffage est apparu plus séduisant : extrêmement fiable, esthétique plus rustique dans l’esprit de la maison et combustible économique. Plusieurs artisans ont été consultés (Marie Pirard, Tulikivi, Terramonté) avec des devis allant de 7 000€ (hors conduit) à 15 000€. C’est finalement un artisan local, spécialisé dans les poêles à accumulation depuis plus de 20 ans, qui a été sélectionné.
Notons que la prise de décision a duré environ 6 mois, le temps de peser le pour et le contre de chaque solution et d’évaluer le financement.
Dimensionnement du poêle de masse
Visite technique : L’entreprise Feu Vivant s’est d’abord rendue sur place afin de réaliser une visite technique précise. Le professionnel a calculé le volume à chauffer pour dimensionner la puissance du poêle à accumulation. Il a aussi vérifié que la dalle en béton pouvait bien supporter la masse de plus de 2 tonnes. Il a ensuite proposé une solution technique adaptée.
Un poêle de masse centré côté salon communiquera avec un mur chauffant côté cuisine
Solution proposée : Le poêle de masse sera placé dans le salon, contre le mur qui le sépare de la cuisine. Côté cuisine, un corps en briques sera monté. La cloison entre les deux espaces sera percée de trois orifices de façon à ce que les fumées circulent aussi dans la cuisine et réchauffe le mur de masse. De cette manière, le salon et la cuisine seront chauffés de façon homogène. Le professionnel estime qu’une à deux flambées par jour seront nécessaires selon les températures.
Caractérisques techniques du poêle de masse :
- Poêle de masse maçonné Fin Oven FO24
- Masse : 2 500 kg
- Dimensions - cm (sur-mesure) : H = 240, L =130, P = 65
- Durée de la flambée : 1h30
- Quantité de bois par flambée : 22 kg
- Durée de la chaleur restituée : 24 heures
- Volume à chauffer : 260 m3 (autour de 85 m²)
- Puissance moyenne (basée sur 1 flambée par jour) : 3.2 kW
Installation du poêle à accumulation
Tout le corps est réalisé avec des briques de terre crues de 9 kg chacune, assemblées avec un mortier de terre-sable. Ici, le corps du poêle de masse côté salon :
De l’autre côté de la cloison, le mur chauffant se construit aussi dans la cuisine :
Le foyer est quant à lui monté à sec avec des éléments en béton réfractaire. Il peut accueillir des bûches de 33 cm.
Au total, l’installation a duré un mois à 2 personnes (montage du poêle, enduit, fumisterie). Notons que les premières flambées doivent se faire progressivement, le temps que la maçonnerie sèche complètement. La première « grosse flambée » a eu lieu un mois et demi après l’installation du poêle de masse.
Fonctionnement du poêle de masse
Principe : Comme son nom l’indique, le but du poêle de masse est d’accumuler une grande quantité de chaleur pour la restituer en continu pendant plusieurs heures. Pour se faire, on brûle une grande quantité de bois en une seule fois et à très haute température (d'où le rendement élevé).
Stockage et échange de chaleur : La fumée chaude circule dans des conduits à l’intérieur du poêle (chicanes) et cède son énergie aux briques qui jouent le rôle de « batterie ». Le corps du poêle restitue ensuite la chaleur pendant 12 à 24 heures selon sa conception. Après son long parcours, la fumée est évacuée.
Performances : On obtient une combustion quasiment parfaite avec ce système. Le bois est d’abord brûlé grâce à une arrivée d’air primaire située sous le foyer. Les gaz de combustion sont aussi valorisés grâce à une arrivée d’air secondaire située plus haut qui les rabat vers la flamme. Le rendement atteint 90 %. Les 10 % de pertes contribuent à réchauffer le conduit des fumées pour assurer un bon tirage.
Utilisation du poêle à accumulation
Voici comment se déroule une flambée en pratique :
Préparation (8h55) : Le poêle de masse est d’abord nettoyé pour enlever les cendres de la précédente flambée. Il faut bien veiller à ce que les trous à la base du foyer soient dégagés pour permettre à l’air comburant de circuler de façon optimale.
Allumage (9h02) : Le bois (22 kg au maximum) est entassé dans la fosse du foyer en commençant par les plus grosses bûches et en terminant par les plus petites. Le bois doit être sec pour garantir un bon pouvoir calorifique (20% d’humidité maxi). Du petit bois est rajouté au sommet du tas puis enflammé à l’aide d’un allume feu écologique. C’est la méthode de l’allumage inversé ou « top down » qui permet une combustion propre.
Création d’un tirage naturel suffisant : Dans un premier temps, le clapet bypass est ouvert et les fumées ne circulent pas au sein du poêle de masse. En effet, il faut d’abord réchauffer le conduit de façon à créer une dépression. Cette dépression aspire de l’air vers le poêle pour assurer une bonne combustion. Toutes les arrivées d’air doivent donc être ouvertes lors de cette étape.
Circulation des fumées dans le poêle (9h10) : Quand la température à la base du conduit atteint 150°C, le bypass est progressivement fermé. A cet instant, la fumée circule dans tout le poêle de masse et les briques commencent à accumuler de la chaleur.
Diminution de l’air comburant (9h53) : Au bout d’une heure, les flammes ont diminuées de moitié et dépassent à peine le haut de la fosse à bois. C’est le signe que les gaz de combustion du bois commencent à s’épuiser, l’arrivée d’air secondaire (qui contribue au brassage des gaz) peut donc être fermée. L’arrivée d’air primaire est réduite de moitié.
Fermeture de l’air comburant (10h18) : Lorsqu’il n’y a plus aucune flamme mais seulement des braises rougeoyantes, l’arrivée d’air est fermée. Quand la combustion est totalement achevée, le conduit d’évacuation des fumées est fermé pour éviter une perte d’énergie inutile. On ne touche plus au poêle jusqu’à la prochaine flambée.
Nombre de flambées par jour : Le particulier réalise une flambée par jour lorsque les températures sont positives (généralement le soir vers 17 h) et deux lorsqu’elles sont négatives (généralement le matin vers 6 h30). A noter qu’il faut attendre au moins 6 heures entre deux flambées, le temps que la « batterie » (corps en briques) se décharge de son énergie.
Le propriétaire note que la manutention reste finalement assez peu contraignante (5 minutes, une fois par jour) par opposition à un poêle à bois classique qu’il faut recharger régulièrement. Selon lui, le poêle à accumulation est bien compatible avec sa vie professionnelle, c’est « juste une question d’organisation ». Il faut être présent tout le temps de la flambée mais cela n’empêche pas de faire des choses à côté.
Apprentissage : L’utilisateur souligne qu’il faut plusieurs semaines voire plusieurs mois avant de bien maitriser le poêle de masse, notamment « au niveau de la gestion des arrivées d'airs primaires et secondaires, du by-pass, du clapet de fermeture du conduit ».
Chaleur ressentie avec le poêle à accumulation
Sur un poêle de masse, la plupart de la chaleur se diffuse par rayonnement ce qui offre une sensation très agréable, comparable à un rayon de soleil. On propose sur ce point de recueillir directement les propos de l’utilisateur pour traduire au mieux son ressenti :
Quelles sont les températures obtenues dans les différentes pièces ? Il fait environ 20°C dans la cuisine et le salon. Les chambres sont à 16-17°C mais sont peu concernées par le poêle de masse. Le but était vraiment de chauffer les 80 m² du salon et de la cuisine pour se passer des pompes à chaleur air/air qui n’étaient pas adaptées à la maison. L’ancien foyer fermé n’était pas non plus très efficace (il devait tourner en même temps que les PAC).
Êtes-vous satisfaits du confort ressenti ? Nous sommes satisfaits du confort ressenti comparé aux PAC : un silence appréciable, pas de bruit de soufflerie, juste le ronronnement du PDM (poêle de masse) et le crépitement du bois. La chaleur diffusée par le corps du PDM est douce, progressive. Le PDM a un rayonnement intense lors de la flambée via la vitre mais c’est tout. Le reste du corps est chaud sans être brûlant, on peut s'y adosser.
On a une chaleur diffusée par rayonnement. Etant donné que la montée en température des briques de terre crue est progressive, on sent la chaleur émise par les briques toute la journée, comme un halo de chaleur douce entourant le PDM. Et pas de chaleur sèche. C’est vraiment une sensation très douce.
Quelle sensation lorsque l’on change de pièce ? Quand on passe du salon à la cuisine, pas de sensation de froid, la température ressentie demeure constante. Il fait plus frais dans les chambres mais la « transition thermique » est progressive.
Au bout de combien de temps commence-t-on à ressentir la chaleur dans la pièce ? Dans le salon, on ressent la chaleur de manière instantanée grâce à la vitre du poêle. Dans la cuisine, on la ressent assez vite car le corps du PDM n’a pas eu le temps de refroidir depuis la flambée précédente, il demeure tiède. Le pic de chaleur est atteint environ 3 heures après le début de la flambée. L’inertie du poêle est de 12 à 24 heures selon les températures extérieures. Voici un graphique montrant l’évolution de la température dans la cuisine qui reste assez constante :
Un autre chauffage est-il présent en parallèle ? Nous avons gardé les PAC dans le salon et la cuisine mais elles ne servent pas. Dans les chambres, les radiateurs restent réglés à 16-17°C et le sèche serviette dans la SDB à 21°C.
Comment gérez-vous les absences ponctuelles ? Pour un week-end, nous laissons l’inertie du PDM agir et nous fermons les volets et rideaux des pièces. Actuellement, nous ne bénéficions pas encore à 100 % de l’inertie des murs car l’enduit de ceux-ci n’a pas encore été changé. Mais l’hiver prochain, l’enduit chaux chanvre terre complétera l’effet du PDM.
Quand nous partons plusieurs jours, nous allumons les PAC pour maintenir la maison à une température de 16°C et en rentrant nous les montons à 20°C pendant une heure, pour ne pas avoir froid le temps de relancer le poêle.
Aspects pratiques du poêle de masse
Entretien régulier : Avant chaque flambée, les cendres sont poussées vers la grille au fond du foyer. Elles tombent dans le cendrier qui est vidé environ une fois par mois. La vitre est quant à elle nettoyée deux fois par mois avec un sopalin ou du papier journal. Elle est juste recouverte d’un léger voile de poussière de cendres.
Entretien annuel : Il faut ramoner le conduit et aspirer la trappe de ramonage (80€).
Bruit : Il n'y a aucune gêne auditive, un vrai plus par rapport aux pompes à chaleur.
Consommation : Dans cette maison, il faut compter environ deux cordes et demie de bûches de 33 cm (7.5 stères). La consommation d’électricité a quant à elle été divisée par deux.
Esthétique du poêle à accumulation
Les poêles de masse peuvent être soit maçonnés, soit préfabriqués. Dans le premier cas, ils sont uniques et peuvent être adaptés sur-mesure aux caractéristiques de la pièce. Un banc chauffant pour séparer visuellement une pièce ou un four peuvent être ajoutés par exemple. Ce côté atypique a plu à l'acquéreur qui trouve que certains poêles préfabriqués ont un côté « un peu pierre tombale ».
Dans ce cas, le poêle à accumulation s’intègre bien dans la maison et respecte son côté « rustique ». Il est aussi en cohérence avec cette rénovation écologique globale. L'enduit en terre du poêle de masse fait par exemple écho à l'enduit chaux chanvre des murs.
A noter que l’enduit du poêle est renforcé par une armature en fibre de verre. Il est possible de personnaliser la couleur de l'enduit.
Côté flamme, on en profite pendant une heure et demie environ. C'est "suffisant" selon le particulier mais à la différence d'un poêle à bois classique, on ne pourra pas bénéficier du feu en continu.
Prix des poêles de masse
Hors pose, un poêle à accumulation coûte entre 4 000 et 10 000€ HT ce qui en fait un chauffage plutôt onéreux. Pour réduire le coût, il est possible de participer à l’installation, voire de commander l’appareil en kit pour le poser soi-même. Ici, l’installation aura coûté 9 850€ HT avec la répartition suivante :
- Poêle à accumulation : 6 850€
- Mur chauffant côté cuisine : 1 200€
- Main d’œuvre : 1 800€
Un prix élevé mais « soutenable grâce aux aides financières » selon le propriétaire. Dans tous les cas, il faudra rencontrer plusieurs professionnels pour étudier différentes propositions techniques et commerciales.
Pour cela, Conseils Thermiques s'associe à plusieurs partenaires afin de vous mettre en relation avec des artisans locaux certifiés RGE. Vous pourrez ainsi étudier plusieurs propositions techniques et commerciales gratuitement et sans engagement.
Je souhaite rencontrer des entreprises >Ces travaux de rénovation énergétique donnent droit à des subventions (prime énergie). Si vous avez déjà un devis (non signé), vous pouvez encore y prétendre.
Je souhaite obtenir ma prime énergie >Avantages et inconvénients du poêle à accumulation
Avantages | Inconvénients |
Eligible aux aides financières | Prix élevé |
Très performant : 90 % de rendement | Présence au domicile pour la flambée |
Ecologique | Pas de mode « hors-gel » en cas d’absence |
Très fiable (sans électronique) | Pour les espaces ouverts et les maisons bien isolées |
Très confortable (rayonnement) | Installation sur dalle béton uniquement |
Autonome en électricité | Pas de flamme en continu |
Compatible avec tout type de bois si bien sec | Apprentissage requis |
Pas de rechargements réguliers de bois | - |
Poêle artisanal unique | - |
Conclusion : Un chauffage très confortable… mais pas pour tout le monde
L’utilisateur est très satisfait de son poêle à accumulation, il le recommanderait à un proche sous réserve de bien étudier le contexte. Il apprécie particulièrement le côté autonome de l’installation (sans électricité) et le fait de pouvoir brûler n’importe quelle essence de bois à condition qu’il soit sec. Il regrette en revanche le coût élevé du chauffage.
Pour aller plus loin, consultez notre guide général sur les poêles de masse ainsi qu’un autre retour d’utilisateur. Nos articles sur les poêles à granulés et les poêles à bois pourraient aussi vous intéresser.
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#8 - Marie - 15 Juillet 2024
Bonjour, il me semble qu'il serait intéressant dans votre présentation de préciser quel bois il est nécessaire d'utiliser pour un poêle de masse (bois qui brûle et chauffe vite - le résineux est conseillé car la combustion vive évite d'encrasser le poêle), surtout pas du bois dense comme le chêne qui brûle trop doucement. Notre poêle (Oxalis) autoconstruit nous donne entière satisfaction, ne pollue pas, (on ne voit aucune fumée à la sortie de la cheminée !), et permet une économie substantielle à l'achat du bois - fagots de dosses recoupés et refendus). Cordialement, Marie
#7 - humpfrey87 - 26 Juin 2024
Il est difficile de relire son texte dans le cadre étriqué où l'on doit l'inscrire. Il faudrait pouvoir le corriger après publication, et même pouvoir l'annuler à tout moment.
Quora offre cela, et TrustPilot aussi. Un texte doit rester la propiété de son auteur.
Je voulais dire que je souhaitais faire fonctionner cette installation envisagée soit au bois en buches, soit au bois compressé, soit aux granulés ou bois déchiqueté par vis sans fin. humph87
#6 - humfrey87 - 26 Juin 2024
Bonjour.
Je tenais à vous féliciter pour l'excellent exposé, largement détaillé, que vous avez fourni après votre expérience.
- Pourquoi ne pas avoir installé un four accessible de l'intérieur de la cuisine, ce n'était sans doute pas vraiment approprié pour un usage à tout moment.
- Le coût de la main d'oeuvre : 1800 € pour 1 mois d'installation par 2 hommes semble trop faible pour un temps complet. Je suppose donc qu'ils n'ont pas travaillé à temps complet, pour quelles raisons ? - Quel a été le temps de travail effectif total. Cela m'intéresse pour envisager de réaliser moi-même une installation à feu continu avec un grand foyer si possible alimenté une fois par jour également à combustion également inversée.
Cette installation serait extérieure, utilisée en calorifère et diffusant de l'air chaud. Je souhaiterais pouvoir aussi la faire fonctionner par alimentation automatisée par granulés ou bois déchiqueté pour gérer les absences et très bientôt la vieillesse qui me guette.
- Comment avez-vous pu obtenir des aides si vous aviez déjà un système air /air
- Je considère que ce système est à la limite de l'escroquerie, tout à fait inefficace dès avant que la température ne soit négative. Elle est dans la droite ligne des publicités étatiques reliées par l'EDF qui faisaient la promotion des radiateurs électriques dont l'utilisation était plus économique si l'on disposait d'une bonne isolation. Il était oublié de de dire qu'avec une bonne isolation, tout autre chauffage était encore largement moins onéreux.
- J'aurais aimé pouvoir faire installer une pompe à chaleur géothermique par captage horizontal ou vertical, mais à l'époque, je de disposais pas de ces possibilités cadastrales.
Il ne semble pas possible de greffer mes splits internes sur une pompe Sol / Air qui n'existe semble-t-il pas. Une telle installation serait viable, d'autant plus que je dois pouvoir trouver de l'eau tiède sinon chaude à peu de profondeur. Cette maison ancienne avait déjà été réhabilitée lorsque nous avons décidé de la chauffer pour l'habiter en permanence. Il n'était pas question de refaire tous le sols, et un chauffage central par radiateurs était peu pratique et d'un coût équivalent. Ma maison fait environ 200 m2 soit 600/ 700 m3.
Je dispose d'assez de bois sur pied pour plusieurs vies au point que j'en donne régulièrement aux personnes nécessiteuses qui m'entourent.
Bien à vous. humph87
#5 - Sofiane - 04 Février 2023
Bonjour,
Quelle est la puissance en kW nécessaire pour une maison de 120m carré?est ce que les chambres a l'étage seront aussi chauffées?(sol en bois entre les deux étages).
Merci
#4 - Xavier (admin) - 30 Août 2022
Bonjour Valérie,
Souvent, les entreprises spécialisées se déplacent dans toute la France pour poser des poêles. Il n'y a pas de SAV généralement sur ces appareils. Vous pouvez demander un devis chez Mélèze, Feu vivant, Marie Pirard, Hiemstra.
Sinon, il faut faire le tour des installateurs locaux dont vous trouverez une liste ici :
https://france-renov.gouv.fr/annuaire-rge
A bientôt
#3 - Valérie - 29 Août 2022
Je vais signer pour l’acquisition d’une maison dans une quinzaine de jours et j’envisage le poêle de masse . J’habite dans le nord deux-Sèvres mais je ne sais pas vers quelle entreprise me tourner spécialisé dans ce type de chauffage. Y’a t’il une liste de spécialistes par région pour faciliter le choix? Merci
#2 - Xavier (admin) - 11 Avril 2022
Bonjour Michael,
Merci pour vos encouragements ! Cela nous encourage à vous proposer un contenu pratique et utile :-)
A bientôt
#1 - Michael - 09 Avril 2022
Merci article complet et argumenté par le particulier
Excellente synthèse