Quel est le meilleur poêle à bois ?

Fiables, indépendants de l’électricité et peu coûteux à l’utilisation, les poêles à bois ont le vent en poupe dans un contexte énergétique tendu. Mais il n’est pas évident de s’y retrouver devant la multitude de modèles présents sur le marché. Voici les critères essentiels pour vous aider à choisir le meilleur poêle à bois en réponse à vos besoins.

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• Le meilleur poêle mixte

Vidéo : Quel est le meilleur poêle à bois ?

Le poêle à bois le plus fiable

De par sa nature « low tech » sans électronique embarquée, les poêles à bois sont des systèmes de chauffage extrêmement fiables.

Masse : Il faut toutefois que les matériaux en jeu soient suffisamment épais pour résister à des températures extrêmes sans se déformer. La masse du poêle donne une bonne indication sur ce point. On visera un poids d’au moins 70 kg pour espérer avoir quelque chose de robuste.

Avec une masse de 39 kg, on peut se demander si ce poêle Victoria 5 sera vraiment durable. Photo : Amazon.

Fonte ou vermiculite ? Le choix du matériau qui tapisse la chambre de combustion a aussi son importance. Il se fait généralement entre la fonte et la vermiculite et il n’est pas rare d’entendre des utilisateurs se plaindre de cette dernière. La vermiculite est en effet plus sensible aux chocs et se remplace périodiquement tous les 2 à 5 ans selon l'utilisation.

La vermiculite requiert une certaine douceur…

Pour la préserver, il faut recharger « avec soin » en utilisant des gants par exemple pour ne pas lâcher trop vite une bûche qui pourrait percuter les parois. La vermiculite a l'avantage d'être plus légère que la fonte et d'avoir davantage d'inertie. Son remplacement est généralement peu coûteux même s’il vaut mieux se renseigner sur la disponibilité et les prix en amont de son achat. C’est donc un arbitrage à faire selon votre utilisation mais ces deux matériaux assurent bien leur fonction.

Le meilleur poêle à bois en termes de performances

Technologie : Les poêles à bois les plus récents et les plus performants sont tous dotés de la technologie « post combustion » aussi appelée « double combustion ». Il s’agit de brûler le bois en deux temps. Une combustion « primaire » survient en bas du foyer grâce à une arrivée d’air qui arrive par le dessous. Cette première combustion génère des gaz qui sont brûlés dans un second temps grâce à une injection d’air dans la partie supérieure de la chambre de combustion.

Concrètement, si le poêle est bien doté de cette technologie, vous pouvez observer des « petits trous » en haut de la chambre de combustion.

Norme et label : La norme européenne Eco-design 2022 et/ou le label français Flamme Verte 7 étoiles vous guident vers un poêle à bois performant. La plupart des appareils du marché sont labellisés Flamme Verte 7 étoiles mais comme cette certification est payante, tous ne le sont pas.

En pratique : Si votre appareil n’est pas certifié, il faut vérifier sur la fiche de déclaration des performances que le rendement se situe bien autour de 80%. La simple lecture de la fiche produit sur un site marchand ne suffit pas car cette dernière peut comporter des imprécisions.

Le poêle à bois le plus puissant

Puissance : Quand on achète un poêle à bois, on souhaite bien souvent qu’il chauffe la plus grande surface possible. Ceci pour éviter le recours à un autre chauffage, plus coûteux à l’utilisation. On peut donc être tenté de choisir un appareil « plus puissant » en se disant que « qui peut le plus, peut le moins ». Sur le marché, les poêles à bois les plus puissants affichent une puissance autour de 16 kW. Mais soyons clairs, ce raisonnement qui parait assez logique de prime abord reste un très mauvais calcul.

Risques : En effet, un poêle surdimensionné risque d’abord de surchauffer la maison créant du même coup de l’inconfort et une surconsommation de bois. Il va également tourner la plupart du temps « au ralenti ». Il en résulte la création de nombreux imbrûlés qui se déposent sur le conduit et peuvent créer un départ de feu. Ce fonctionnement accélère également la corrosion du corps de chauffe et nuit à sa longévité.

Dimensionnement : Bref, il ne faut pas choisir le poêle « le plus puissant » mais celui qui pourra fonctionner « le plus souvent à sa puissance maximale ». Pour cela, un bon dimensionnement est requis. En première intention, on peut utiliser une méthode par abaque.

Il faut d’abord déterminer le volume à chauffer qui comprend le salon et les pièces ouvertes sur celui-ci. Il ne s’agit donc pas du volume de toute la maison. Il s’obtient en multipliant la surface à chauffer (en mètre carré) par la hauteur sous plafond (en mètre). Il suffit ensuite de multiplier ce volume (en mètre cube) par un ratio selon le type de logement :

Exemple : Une surface à chauffer de 60 m² avec une hauteur sous plafond de 2.5 m donne un volume de 150 m3. Avec un besoin de 40W/m3, la puissance requise est de 6 000 W soit 6 kW.

Repères : D’une façon générale, la puissance maximale dans une maison existante se situe entre 5 et 9 kW. Une puissance plus élevée doit vous interpeller. Consultez notre article dédié à la puissance des poêles à bois pour avoir une méthode de calcul plus précise.

La meilleure marque de poêle à bois

Le marché des poêles à bois compte de nombreuses marques de référence et il n’est pas possible d’affirmer qu’une enseigne est meilleure que toutes les autres, à moins d’y avoir un intérêt commercial. Les critères déjà évoqués de la « masse », du « rendement » et de la « juste puissance » restent des indicateurs bien plus pertinents.

Voici néanmoins quelques marques que vous pourrez trouver sur le marché. La liste n’est bien sûr pas exhaustive :

La meilleure installation de poêle à bois

Rôle de l’installation : Attention toutefois, il est important de noter que les mauvais retours d’expériences sur une marque X ou Y sont parfois difficilement imputables au produit en lui-même. Ils sont souvent liés à des problèmes d’installation dont le fabricant n’est pas responsable.

Règles de l’art : Une installation « dans les règles de l’art » est donc obligatoire pour garantir le fonctionnement correct de l’appareil. Voici les principaux points de vigilance à évoquer avec votre installateur :

Certification Qualibois : Si elle n’est pas un gage absolu de qualité, la certification « Qualibois » vous guidera vers un artisan spécifiquement formé sur le chauffage au bois. Vous trouverez une liste des professionnels certifiés sur le site gouvernemental. Pour en savoir plus, consultez notre article dédié à l’installation des poêles à bois.

Le poêle à bois avec les meilleures performances environnementales

Théoriquement, les poêles à bois certifiés affichent de très bonnes performances environnementales. Mais en pratique, les rejets de polluants dépendent essentiellement de deux points.

Humidité du bois : Il est conseillé de brûler des bûches avec un taux d’humidité autour de 20% car la combustion d’un bois « vert » rejette beaucoup de polluants. Pour ce faire, un stockage adapté est requis pour une durée d’au moins 18 mois.

Cela a aussi un intérêt économique puisqu’un bois « sec » contient environ deux fois plus d’énergie qu’un bois humide.

*PCI = Pouvoir Calorifique Inférieur = Quantité d’énergie disponible

Air comburant : La gestion de l’air comburant est aussi déterminante pour obtenir une combustion « propre ». En fonctionnement, l’arrivée d’air doit être ouverte en position intermédiaire. Trop fermée, la combustion est mauvaise ce qui se traduit par une vitre noire. Trop ouverte, le rendement diminue car une large partie de la chaleur s’échappe avec les fumées.

Automatisation : Sur ce point, les poêles à bois « à régulation d’air automatique » sont donc les plus susceptibles d’obtenir les meilleures performances environnementales mais aussi en termes de rendement effectif. Ils adaptent en temps réel la quantité d’air comburant selon la composition des fumées et leur température. Ils indiquent aussi le moment opportun pour recharger. En contrepartie, ils demandent une alimentation électrique. En cas de panne d’électricité, ils peuvent toujours fonctionner de manière traditionnelle.

Ce poêle à bois Rika se branche sur une prise (système Rikatronic). On peut également citer la technologie IHS Smart Control de Hwam.

On trouve aussi des dispositifs mécaniques à ressort sous la forme d’une tirette qui s’activent manuellement à chaque rechargement. Ils jouent uniquement sur le « temps » en réduisant progressivement l’arrivée d’air jusqu’à sa position intermédiaire « à la place » de l’utilisateur.

Ici, le système à ressort Aduro-tronic. Au premier allumage, il faut maintenir l’arrivée d’air ouverte en bloquant le ressort. Il suffit ensuite de tirer sur la manette à chaque chargement.

Les poêles à bois qui diffusent le mieux la chaleur

Poêle à bois classique : Traditionnellement, les poêles à bois chauffent par rayonnement notamment à travers la vitre et par convection naturelle. L’air de la pièce s’engouffre en partie basse de l’appareil, circule le long d’un échangeur de chaleur puis ressort chaud en partie haute. Ce fonctionnement provoque une sensation de chaleur intense près du poêle qui diminue au fur et à mesure que l’on s’éloigne. On trouve plusieurs technologies qui permettent de tendre vers davantage d’homogénéité.

Poêle à bois ventilé : Il s’agit de « forcer la convection » en poussant l’air chaud plus loin dans la pièce souvent via la face avant de l’appareil.

Piazzetta propose des poêles à bois ventilés et/ou canalisables. On peut aussi citer le fabricant La Nordica. Réalisation : Mondo In Casa.

Poêle à bois canalisable : Il permet de distribuer la chaleur dans une pièce adjacente grâce à un ventilateur supplémentaire. Attention cependant car les contraintes sont assez nombreuses :

• La longueur de gaine est souvent limitée (4 mètres environ). S’il y en a plusieurs, elles doivent être d’une taille comparable.
• Les sorties de gaine doivent se faire à une certaine hauteur pour ne pas « souffler directement » sur les personnes (2 mètres).
• Le besoin de chauffage entre la pièce de vie et la pièce canalisée doit avoir lieu en même temps. Un salon et une cuisine fermée par exemple.

Poêle à bois avec inertie : Ici, on joue sur la variable « temps » plutôt que sur la variable « espace » comme le font les ventilateurs. L’idée est de rajouter de la masse au poêle de façon à ce qu’il diffuse longtemps la chaleur, même après extinction.

Ce modèle Rika Imposa porte bien son nom avec manteau accumulateur de 155 kg pour un poids total de 298 kg. Réalisation : Poêle Rika 65.

En contrepartie, on perd en réactivité et le poêle met plus de temps au départ avant de chauffer effectivement la maison. Ce n’est donc pas de la chaleur « gratuite » comme cela est parfois vendu par les fabricants.

A noter sur ce point que les poêles dits « de masse » bénéficient d’une conception particulière. Leur parcours des fumées est plus long et permet de réchauffer une masse conséquente d'au moins 600 kg. Ils diffusent lentement la chaleur sur une période de 12 heures voire davantage. La corvée de bûches devient ainsi moins contraignante.

Le poêle à bois au meilleur prix

Les poêles à bois d’entrée de gamme débutent aux alentours de 500€. On peut citer les marques Invicta, Godin, Bronpi, La Nordica ou Aduro par exemple.

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Ces appareils ont souvent une puissance limitée autour de 5 à 7 kW mais cela ne dessert pas leurs performances, bien au contraire. De ce point de vue, ces poêles à bois n’ont rien à envier à des modèles plus coûteux. Ils sont par contre moins « design ».

L’entrée de gamme d'Invicta se concentre sur des appareils « made in France » de bonne facture et à petit prix. Photo : Invicta.

Pour une installation faite par un professionnel, il faut compter en moyenne entre 4 000 et 6 500€ hors aides financières, à moduler selon le prix de l’appareil, la longueur de la fumisterie et les difficultés éventuelles d’accès au chantier. Dans tous les cas, il faut toujours faire plusieurs devis pour comparer les offres.

Les poêles à bois les plus design

Difficile de juger des goûts et des couleurs. Mais ce qui est sûr, c’est que les fabricants ont bien compris qu’un poêle à bois est souvent « plus » qu’un chauffage et amène une touche « déco » à la maison. Voici un panorama des types de produits.

Rond	Plusieurs vitres
Romotop Stromboli N.	Aduro 9.5
Suspendu	Contemporain
Fonte Flamme Odin	Austroflamm Clou Compact
Rétro	Insert
Rika Look	Invicta Kazan Zen

Ces produits restent en revanche sensiblement plus chers que des poêles « basiques ».

Les poêles à bois les plus polyvalents

Poêle à bois avec four : Les poêles à bois les plus polyvalents apportent une fonction « cuisson » en plus de chauffer la maison. Cela se traduit par l’ajout d’un module « four » au dessus de la chambre de combustion. Les fumées sont déviées autour de ce compartiment pour chauffer les aliments.

Cuisinière à bois : Les cuisinières à bois bénéficient en plus de la présence de plaques de cuisson situées au dessus des flammes. Le tout, toujours sans électricité. Elles permettent notamment de faire chauffer de l’eau dans une bouilloire. Ces systèmes autonomes ont le vent en poupe dans un contexte énergétique incertain.

Cuisinière
pierre 9kW
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Nordica
12 kW
4368€
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Poêle +
four 11 kW
1101€
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Pour en savoir plus, consultez nos articles dédiés aux poêles à bois avec four et aux cuisinières à bois.

Le meilleur poêle à bois mixte

Principe : Un poêle à bois mixte est doté en plus d’un bruleur de granulés. On s’écarte donc d’un système « low tech » mais l’appareil devient beaucoup plus souple à l’usage. Il offre notamment une programmation qui permet aux utilisateurs de retrouver une maison chaude à leur réveil. En plus, le module « granulés » peut la plupart du temps prendre automatiquement le relai si le foyer n’est plus alimenté en bûche. La charge mentale liée au rechargement est donc moins forte.

Références : On peut citer les poêles autrichiens Rika (Induo, Paro) et Austroflamm (gamme Duo). Les italiens Nobis (Unica), Klover (Dual Air) ou Dielle (Ghibli) sont aussi des alternatives possibles. L’inconvénient de ces appareils reste leur prix, souvent très dissuasif. La compétence de l’installateur est aussi un frein car ces appareils spécifiques requièrent une formation dédiée de la part du fabricant.

Conclusion : Des poêles à bois pour toutes les attentes.

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Au niveau technique, un « bon » poêle à bois réunit les conditions suivantes :

• Une masse suffisante, autour de 70-80 kg.
• Un bon rendement, autour de 80%.
• Une puissance bien dimensionnée, souvent entre 5 et 9 kW.
• Une installation dans les règles de l’art.
• Une utilisation adéquate : bois sec, gestion des arrivées d’air.

Pour le reste, il n’existe pas de « meilleur » poêle à bois en tant que tel. Tout dépend de l’usage que vous en attendez. Si vous souhaitez simplement vous chauffer avec une énergie bon marché, un poêle à 500€ qui respecte les critères énoncés fera très bien le job. Si vous espérez un appareil plus design ou plus polyvalent, il faudra revoir votre budget à la hausse.

Pour aller plus loin, consultez notre guide général sur les poêles à bois ainsi que nos publications sur les appareils avec four et les cuisinières à bois.

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#17 - Geo - 04 Décembre 2024

Bonjour, Nous hésitons entre un Aduro 9 et un Invicta Neosen 3 vitres. Qu'en pensez-vous ?
Merci

#16 - Christophe - 17 Septembre 2024

Bonjour, merci pour vos conseils, je souhaiterai savoir si on fait l installation soi même, quels sont les problèmes que je peut rencontrer au niveau assurance ou juridique sans parler de la mise en œuvre.c est pour un poele ds la cuisine d une vielle maison. La configuration est très simple le poêle style rustique doit être installer puis le tube traversera directement le plafond sous rampant à 2.5 m . Merci encore pour votre éclairage, cela revient à dire est ce que l économie quebje vais faire sur le prix du poêle et sur la pose vaut le coût, j ai un devis de 4500 avec un pro poele a 2700 et sinon j avais vu un poele bradfird à 1500€... merci de votre retour

#15 - Xavier (admin) - 30 Avril 2024

Bonjour Lemondraft,

Oui, le poêle doit prendre son air comburant à l'extérieur de la maison. Et c'est mieux si cette arrivée d'air est "gainée" avec un tuyau flexible. Cela évite de "faire un trou" à proximité du poêle.

On parle de "configuration étanche" car le poêle est "dans la maison" mais tout est raccordé "à l'extérieur" (air comburant en amont, fumées en aval). De cette manière, il est sûr d'avoir assez d'air pour la combustion et n'interfère pas avec d'autres équipements comme la ventilation.

Bref, il faut prendre ce kit d'arrivée d'air.

Vous aurez des précisions ici si vous voulez :
https://conseils-thermiques.org/contenu/poele-bois-etanche.php

A bientôt

#14 - Lemondaft - 30 Avril 2024

Merci beaucoup Xavier !
Cela m'aide beaucoup! En regardant un modèle de bronpi, je me suis posé une question sur le kit d'arrivée d'air.
Étant en train de réaliser une ITE sur une maison 1920 et ayant changé les fenêtres pour du double vitrage, je me demande si je kit de prise d'air n'est pas obligatoire.
J'ai lu quelque part que pour les logements récents il fallait un poêle étanche. Puis que c'est le kit d'arrivée d'air qui rend le poêle étanche. Est ce que c'est exact?
Merci encore

#13 - Xavier (admin) - 29 Avril 2024

Bonjour Lemondraft,

Merci pour vos encouragements. Vous pouvez opter pour des fabricants qui ont de l'expérience et qui seront susceptibles d'assurer un suivi des pièces détachées peut-être plus longtemps. Pour votre besoin, des poêles "simples" type Invicta, Aduro ou Bronpi devraient vous apporter satisfaction.

Lorsque le poêle n'est pas utilisé, pensez à le protéger de la rouille en :

- Déconnectant l'arrivée d'air
- Laissant la porte légèrement ouverte
- plaçant un bol de riz ou de bicarbonate de soude dans le foyer
- traitant les parties rouillées avec de l'huile de lin bouilli

Pour les matériaux, une chambre de combustion en fonte sera probablement plus résistante aux chocs (par rapport à la vermiculite) si vous n'êtes pas toujours très "doux" lors du rechargement.

A bientôt

#12 - Lemondraft - 29 Avril 2024

Merci pour ce super article. J'avoue être un peu perdu sur les marques et la qualité des poêles à bois. J'ai l'impression qu'un mauvais achat est vite arrivé (mauvaise isolation, replacement très fréquent de pièces, qualité du sav) Il y a t il des marques à privilégier et à éviter pour un poele de petite puissance (5-7kw) qui servirait occasionnellement, principalement pour le plaisir de voir les bûches. Merci beaucoup

#11 - chris - 19 Janvier 2024

Merci Xavier, notre installateur qui est aussi revendeur Morso est un vieux copain qui va entretenir le poele et réalise le ramonage chez nous depuis des années. Nous regardons plus pour un poêle rond environ 6kw comme les séries 6143 6843 ou 7943. nus avions vu un Fondis Wood très sympa mais hors de prix et moins pratique à l'usage (pas de tiroir à cendre).
on voit les morso demain, je vous tiens au courant de notre ressenti

#10 - Xavier (admin) - 19 Janvier 2024

Bonjour Chris,

Je ne connaissais pas non plus cette marque. A priori, le matériel est de bonne facture (140 kg sur un modèle classique "1126") et le rendement est élevé (post-combustion, 80.7%).

Par contre, la marque n'a pas la labellisation Flamme Verte 7 étoiles. Ca ne devrait pas poser de problèmes pour les aides (car les poêles respectent les exigences) mais ça montre probablement que la marque n'est pas bien implantée en France.

Si votre revendeur ferme ses portes, vous aurez peut-être du mal à trouver un interlocuteur pour des pièces de rechange. C'est à discuter avec votre installateur.

A bientôt

#9 - Chris - 19 Janvier 2024

Merci pour ces explications qui vont nous aider dans la compréhension et le choix d'un poêle à bois. Par contre mon installateur me propose la marque danoise Morso qui semble avoir très bonne presse au Danemark avec des design sympa en plus. Q'en pensez vous car je trouve peu de retours . Merci

#8 - Bernard - 17 Janvier 2024

Bonjour,

Merci beaucoup pour vos conseils.
Cordialement
Bernard

#7 - Xavier (admin) - 15 Janvier 2024

Bonjour Bernard,

Merci pour vos encouragements :-)

Pour la puissance, il ne faut pas tenir compte du volume de la salle de bain (pièce fermée). Le besoin dans cette pièce ne sera en plus pas forcément "en phase" avec le fonctionnement du poêle (besoin ponctuel 1h par jour).

Pour le conduit, le plus simple (et le moins coûteux) parait de retuber directement avec un conduit isolé (R mini de 0.4 W/m².K). Vous serez sûr de l'étanchéité.

A bientôt

#6 - bernard - 09 Janvier 2024

bonjour,

Remarquable vos conseils pour l'acquisition d'un poêle à bois !!!
Dans le calcul de la puissance, vous indiquez de ne pas tenir compte du volume des chambres, qu'en est-il de celui d'une salle de bains, comme par exemple la mienne, de 24m3, située au 1er étage à 2,5m du haut des escaliers ? Dois-je l'intégrer ?
Par ailleurs, dans le cadre d'une rénovation (tel est mon cas), un artisan me conseille d'isoler le conduit de cheminée avec des billes de verre type Biafeu. Etes-vous favorable ?
Un grand merci par avance pour vos réponses.
Cordialement
Bernard

#5 - Xavier (admin) - 11 Décembre 2023

Bonjour Arnaud et Loic,

Merci pour vos encouragements :-)

Il s'agit d'un oubli pour la Marque Max Blank qui se positionne sur le haut de gamme.

Voici les différences entre les gammes qui restent faibles relativement à la différence de prix, mais chacun fera ses arbitrages :

- Présence d'une entrée d'air dédiée (poêle raccordé par un flexible à une arrivée d'air extérieur). Obligatoire dans le neuf mais rare sur les appareils d'entrée de gamme.

- Poids. On trouve des poêles à bois jusqu'à 200 kg (épaisseur des matériaux) et aussi avec des finitions massives qui peuvent apporter de l'inertie. L'appareil fait plus "noble" mais un poêle à bois de 80 kg fait très bien le job. En dessous, on évite.

- Design : Probablement ce qui a le plus d'influence sur le prix : forme, possibilité de mettre une caissette de granulés, plusieurs vitres pour une belle vision de la flamme...

- Facilité d'utilisation : Gestion des arrivées d'air plus ou moins facile.

- Marketing.

- Lieu de commercialisation : Les pro en magasins spécialisés ne proposent généralement pas de poêles "basiques". Ils offrent aussi un service "plus complet" : conseils en amont, dimensionnement de la puissance, large choix de catalogue, SAV...

Il n'y a pas de différences par rapport à la performance : même certification, même norme européenne. De ce fait, il n'est pas possible de "rentabiliser" un poêle "haut de gamme" à l'utilisation. Je vous conseille cet article si vous voulez tirer le meilleur de votre appareil (et ce, dès la conception du projet) :
https://conseils-thermiques.org/contenu/rendement-poele-bois.php

A bientôt

#4 - Arnaud - 10 Décembre 2023

Bonjour super article et vidéos également, vous ne classez pas la marque MAX PLANK (allemagne) comment la situer vous ds le tableau ? Merci.
Autres auestion , qu'est ce qui differencie le spoees d'entrée de gamme dispo en GSB par ex des marques reputés? Le poids ? La performance? Autre? Merci

#3 - Loic - 09 Décembre 2023

Également , très très bon article qui a pu m’éclairer sur mes interrogations et ce qui va pouvoir me conforter pour le choix d’un poêle adapté à mes besoins
Merci

#2 - Xavier (admin) - 15 Novembre 2023

Bonjour Chloé,

Avec plaisir ! On fait ce qu'on peut pour vous rendre autonome dans vos choix :-)

A bientôt

#1 - Chloé - 14 Novembre 2023

Très bon article et bien éclairant pour une future acquisition !
Merci.

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